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Le Cycle d'Ender tome 1 sur 4
EAN : 9782290308288
382 pages
J'ai lu (25/06/2001)
4.3/5   2389 notes
Résumé :
Andrew Wiggin, dit Ender, n’est pas un garçon comme les autres. Depuis sa naissance, ses faits et gestes sont observés par l’intermédiaire d’un moniteur greffé dans son cerveau. Car ceux qui l’ont conçu ambitionnent de faire de lui rien de moins que le plus grand général de tous les temps, le seul capable de sauver ses semblables de l’invasion des doryphores. Et alors qu’Ender suit pas à pas le dur chemin de son apprentissage de guerrier, ses créateurs mesurent la g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (227) Voir plus Ajouter une critique
4,3

sur 2389 notes
Un chef d'oeuvre de sf militaire.


Comme le titre l'indique, nous sommes en présence d'un chef d’œuvre de la science-fiction en général et de la sf militaire en particulier.
Prix Hugo 1985, prix Nébula et Science Fiction Chronicle en 1986.
A ranger à côté de Etoiles, garde à vous ! (Starship Troopers) de Heinlein et La Guerre éternelle de Haldeman, des livres qu'il faut avoir lu en sf militaire.
Pour la petite histoire, le roman est issu d'une nouvelle écrite par l'auteur en 1978, elle aussi primée.


L'histoire : Ender Wiggin, enfant précoce, dont la naissance a été autorisée grâce à ses capacités supérieures "potentielles" est recruté par l'armée pour devenir, ni plus ni moins que le sauveur de l'humanité, face à des extra-terrestres, battu une première fois, mais susceptible de revenir menacer la terre. Ender part en orbite pour s'entraîner à travers des jeux de rôle, à devenir un maître de la stratégie, pour pouvoir à terme, devenir le commandant en chef d'unités combattantes de vaisseaux spatiaux.
Notre héros, nouera des amitiés et suscitera jalousie et haine.
Ender a 6 ans.
Sur terre, son frère et sa soeur, génies précoces eux-aussi, s'emploieront, par le biais des réseaux sociaux à manipuler l'opinion publique et les gouvernements, en vue de prendre le pouvoir.


L'auteur, manipule nos sentiments, en mettant en scène des enfants, dans des rôles d'adulte, leur faisant subir des situations qui ne peuvent que nous émouvoir.
De l'action, de la stratégie, des manipulations politiques, de la violence, rien ne leur sera épargné et on trépigne, jubile, au gré des situations dans lesquelles ils se mettent ou auxquelles ils sont volontairement exposés.


La stratégie Ender est le premier opus d'un cycle qui se poursuit par La Voix des morts, mais ce roman, même s'il reste un grand livre de sf n'a absolument rien de commun avec le roman ici présenté.
Si vous voulez faire durer le plaisir, précipitez vous plutôt sur La saga des ombres, Tome 1 : La stratégie de l'ombre,
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Excellent et un Nebula et un Hugo tout à fait mérités .
Le bruit court que les Doryphores ont étés vaincus il y a 50 ans , alors que ce texte débute , une nouvelle invasion commencerai !
Ce roman est tout de même assez bluffant car le rythme et les péripéties viennent s'inscrire dans un univers palpable et absolument crédible .
Les personnages sont d'une solidité à toute épreuve et l'éthique est placé au centre du texte .
Enfin , la fin est certainement une des plus surprenante de toute le genre science-fiction .
Former dès l'enfance des enfants soldats à devenir des guerriers , les faire murir précocement ( en batterie ) est une thématique fabuleuse pour loger une réflexion éthique , surtout quand la société est une démocratie de façade .
La guerre , le statut moral de l'ennemi , la compassion , l'endurance , la maturité précoce , la liberté , la solidarité , la ruse , la double contrainte , le conditionnement , sont autant de thèmes correctement et subtilement approchés dans cet excellent roman . Un roman qui propulse le lecteur en apesanteur de façons palpables et qui le plonge également dans des simulations de combats saisissantes ainsi que dans les coursives de vaisseaux de guerre à la tangible réalité .
Certains , un peu partout sur le ouèb parlent de propagande mormon concernant ce roman ?
En toute franchise , je pense qu'ils ont fumé un peu trop de moquette .
En fait il est manifeste que c'est un procès d'intention injustifié qui est fait à l'auteur à qui on reproche tout simplement d'exister .
Ce genre d'affirmations sans arguments est aussi spirituel et injustifié que les buchers de l'inquisition le furent naguère .
Franchement sur : l'éternelle réflexion autour du bien et du mal avec en corollaire la question de la responsabilité et de la compassion , je trouve que l'auteur s'en sort magistralement et qu'il pose de bonnes questions .
Alors si c'est cela le mormonisme , j'en veux bien une louche et même du rab ! merci !
( je blague , parce que je suis sur une autre chaine , en fait )
De l'excellente science-fiction militaire .
Et n'ayez pas peur , car ce roman n'a encore jamais mangé personne et le grand méchant loup n'y est pas !
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La stratégie Ender est un roman de science-fiction.
22 décembre 3h30. L'oeil ne veut plus se fermer. Reprendre le livre ? Hier soir ça a commencé à coincer. Bon allez un chapitre. le bol est plein, je commence à sauter des lignes Toujours la même chose : l'entrainement à la guerre encore et encore. Des mecs sévèrement burnés qui se gueulent dessus, qui s'humilient, qui jouent à celui qui pisse le plus loin. C'est plus que je ne puis supporter. Pourtant ça démarrait plutôt bien, quatre étoiles sur l'échelle je l'avais gratifié. Mais on en revient toujours à la même chose : technique de combat et stratégie.
Pour le côté science-fiction, j'ai beau chercher, je trouve pas trop. Les ennemis sont une race extra-terrestre et s'appellent les doryphores, le héros qui prend tout le monde de vitesse à six ans, l'entrainement a lieu dans une station orbitale, bien loin de tout. OK admettons.
Mais à la page 218 mon bocal déborde. Je referme le livre et descends au p'tit coin. En passant je jette un coup d'oeil : 4,3 sur plus de mille notes. J'en trouve quelques-uns (zunes) dans mon cas. Ouf. Je réessayerai ce soir, s'ils en disent du bien y a forcément quelque chose à aller chercher.
Je referme la lumière, et j'essaye de faire taire mes pensées concernant ce livre. Pas facile, c'est le genre de bouquin qui m'énerve. Allez dom, pense à des choses cool. Ouais ... au taf, c'est la derne de l'année ... sur le chemin je vais pouvoir écouter, musique à fond ; Anasthetize de Porcupine Tree. Oh ouais ! Je sens déjà les frissons, les larmes ruisseler ... l'orgasme est assuré … il arrivera par palier.

Je termine ce livre le matin du 23. Effectivement le récit reprend de la vigueur et apparait comme un livre de SF mais toujours beaucoup trop de longueur. Un bouquin terrifiant qui pourrait bien comporter quelques brides de réalité.
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Je suis un piètre tacticien de SF Militaire j'en ai bien peur, une petite pleureuse à la masculinité dérangée, je vais bien réussir à te décrocher une larme d'imagination à travers mes pensées affutées en limites "imaginantes, dans un roman d'amour à L'H2O trop rosée, mais permettez-moi un petit verre de rouge avant la tisane, je suis d'un ordinaire au complexe souriant, je me vautre « labile » en plein dedans…

Misère de moi car je n'ai pas su apprécier ce roman à sa juste référence, élu parmi les classiques du genre, je me suis fait geler les neurones avant que la pomme tombe au sol, mièvreries d'un droitier hors « paire » qui se baloche au fond d'un bout de tissu de couleur, parce que je ne fréquente pas le racisme de près et « queue » je m'en éloigne de loin, ce qui me maintient la virilité dans la gravitation Newtonienne, mais pas loin d'un trou noir quand lumière fut éteinte. Einstein si tu penses encore un peu dans la mort, n'hésites pas à me foutre des photons dans le quantique que j'y particule un peu de bon sens.

Pauvres gosses, on a pas idée de jouer de la manipulation, on leur colle une bonne grosse dose d'impossible dans la guimauve et les voilà qui nous font de la barbe à papa, un peu de chewing-gum non de dieu… je n'ai pas été emporté dans l'univers mais plutôt ennuyé par les pages qui se succèdent et se ressemblent, l'écriture ne touche pas au génie certes mais l'histoire est bien chiadée, je lui accorde en mi mineur, bien philosophée : aux nombreux concepts qui nous collent au cul comme une vieille histoire mal branlée depuis la pensée, on s'y retrouve dans notre profonde connerie, on s'y sourit dans notre humilité prétentieuse, audacieuse de par notre esprit « sein », ma langue fourche pardonnez-moi, mais pernicieuse dans les faits…

Donc oui je suis déçu de mes gouts sur ce coup-là, j'aurais souhaité plus d'audace, plus de maturité, l'auteur me vend de l'enfant surdoué, mais puéril, un paradoxe qui se vend mal dans ma tête de gosse d'antan, piètre sous-doué, je maitrisais quand même l'art de la multiplication, mais je ne brillais pas parmi l'élite ennuyeuse qui levait le doigt pour glisser un peu trop de jugeote dans un monde tout rond, oui la terre est ronde, l'espace est plat, quoi que attendez que je me « pense » plus en avant, et me voilà qui glisse dans l'absurde….

Oui c'est un bon roman, oui c'est une histoire brillante, oui c'est une référence, malheureusement je n'y étais pas sensible pour 400 pages, il m'a manqué quelque chose de doux, comme la caresse romantique d'une féminité nuée de pudeurs érotiques, peut-être qu'un rien du tout aurait suffi, mais je n'ai pas été transporté avec ENDER, et la fin n'aura pas suffi à mon bonheur de lecteur.

A plus les copains
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Les parents Wiggin peuvent être fiers de leur progéniture.
Trois enfants, trois petits génies qui, dès la prime enfance, délaissent poupées et petits soldats pour se mettre à penser et agir comme de brillants adultes. Trois enfants prodiges (ou monstres ?) qui vont influencer l'avenir des Terriens.
Rien de moins !
Et ce n'est pas le moindre des paradoxes que de croire dès les premières pages, grâce à l'extraordinaire talent de conteur de Orson Scott Card, à cette histoire de fou.
Dans ce lointain futur, les terriens sont à la croisée des chemins. A peine découvrent-ils qu'ils ne sont pas seuls dans l'univers qu'ils échappent de peu à l'anéantissement par de puissants et surdéveloppés extraterrestres, surnommés doryphores, au mode de pensée radicalement différent du leur. de cette sanglante confrontation, les terriens récupèrent une nouvelle technologie, l'ansible, qui leur permet de communiquer en instantanée à travers l'immensité de l'univers.
Grâce à l'ansible, ils ont les moyens d'attaquer les doryphores dans leur propre monde. Mais pour mener à bien cette nouvelle guerre où il s'agit d'exterminer l'ennemi, l'état-major militaire a besoin d'un grand chef de guerre. Une perle rare qui bousculerait tous les prérequis, qui inventerait de nouvelles stratégies ; un génial stratège adulé de ses hommes et capable de gagner une bataille en combattant à un contre dix… Une sorte de Napoléon qui n'aurait pas fini par être vaincu, en quelque sorte, ou d'Alexandre le Grand qui n'aurait pas brulé sa vie par les deux bouts de la chandelle.
L'état-major jette son dévolu sur le troisième enfant de la famille Wiggin : Andrew surnommé Ender par sa grande soeur Valentine. Depuis sa naissance, ses faits et gestes sont surveillés, disséqués, analysés, grâce à un moniteur placé dans son cerveau. Les militaires devinent en lui toutes les qualités du grand chef : visionnaire, jusqu'au-boutiste, perfectionniste… Ender est enlevé à sa famille dès l'âge de six ans et envoyé à l'académie militaire pour être formé à son futur rôle. Un apprentissage d'une dureté et d'une violence inouïe. Les adultes font tout pour isoler Ender des autres enfants de l'académie. Ils jettent ce gosse plus jeune, plus faible que les autres en pâture à la haine et la méchanceté des petits chefs qui ne supportent pas cette étrange aura qui émane de sa personne. Dans ce monde hostile, Ender n'a pas d'autre choix que d'être broyé ou de devenir le meilleur, le premier. Et c'est ce qu'il deviendra.
On ne peut qu'être troublé par ce gosse. Au fil des pages, on le voit tenir les propos et adopter le comportement d'un adulte brillant, rusé et calculateur, avant de redevenir cet enfant de moins de dix qui souffre atrocement de l'absence de sa mère et d'une solitude abyssale. On se demande à plusieurs reprises s'il parviendra au terme de sa formation avec toute sa raison.
Que dire des adultes qui ne cessent de jouer aux apprentis sorciers en manipulant sans aucun scrupule Ender pour parvenir à leurs fins ? On est totalement écoeuré et en même temps on comprend leur motivation, car de la réussite d'Ender dépend la survie de l'espèce humaine.
Ender ! Un drôle de gamin, quand même ! Si grand, si jeune… Capable d'avoir de l'empathie pour son ennemi avant de le détruire… Maître de ses actes, et totalement manipulé…
Je ne sais pas si j'aurais aimé le rencontrer.
Comme je ne veux pas me faire maudire par celles et ceux qui souhaitent lire le livre, je ne parlerai pas des cinquante dernières pages. Sachez simplement qu'elles sont éblouissantes, inattendues, surprenantes, intenses.
Un grand livre de science-fiction, certains parlent de chefs d'oeuvre, traitant de la manipulation, de la solitude et du cynisme des hommes de pouvoir. Par analogie, et sans vouloir jouer au conspirationniste, ce livre nous fait aussi toucher du doigt la manière dont notre système de pensée peut être conditionné et formaté.
Bref ! Un cycle ou une saga de plus commencé et que je dois absolument finir….
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critiques presse (1)
BDGest
08 octobre 2013
La stratégie Ender est une épopée galactique qui ravira surtout les fans de science-fiction et de jeux vidéo. Les autres apprécieront néanmoins le développement psychologique du héros de cette saga.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (112) Voir plus Ajouter une citation
- Pourquoi combattons-nous les doryphores ?
- On donne toutes sortes de raisons, répondit Graff. Parce que leur Système est surpeuplé et qu’ils sont obligés de coloniser. Parce qu’ils ne supportent pas l’idée qu’il puisse exister d’autres êtres intelligents dans l’univers. Parce qu’ils ne croient pas que nous soyons des êtres intelligents. Parce qu’ils ont une religion bizarre. Parce qu’ils ont vu nos anciennes émissions vidéo et ont décidé que nous étions désespérément violents. Toutes sortes de raisons.
- Que croyez-vous ?
- Peu importe ce que je crois.
- Je veux savoir tout de même.
- Ils doivent se parler directement, Ender, d’un esprit à l’autre. Ce que pense l’un, l’autre peut également s’en souvenir. Pourquoi auraient-ils élaboré un langage ? Pourquoi apprendraient-ils à lire et à écrire ? Comment sauraient-ils ce que sont la lecture et l’écriture s’ils y étaient confrontés ? Ou les signaux ? Ou les nombres ? Ou tout ce que nous utilisons pour communiquer ? Il ne s’agit pas seulement de traduire d’une langue dans une autre. Ils n’ont pas de langue. Nous avons utilisé tous les moyens possibles pour tenter de communiquer avec eux, mais ils ne possèdent même pas de machines qui leur permettraient de voir que nous envoyons des signaux. Et peut-être ont-ils essayé de nous projeter des pensées et ne comprennent-ils pas pourquoi nous ne répondons pas.
- Ainsi, toute cette guerre repose sur le fait que nous ne pouvons pas nous parler ?
- Si l’autre type ne peut pas te raconter son histoire, tu ne peux jamais être certain qu’il ne cherche pas à te tuer.
- Et si nous les laissions tranquilles ?
- Ender, nous ne sommes pas allés chez eux, ils sont venus chez nous. S’ils avaient voulu nous laisser tranquilles, ils l’auraient fait il y a un siècle, avant la Permière Invasion.
- Peut-être ne savaient-ils pas alors que nous sommes des êtres intelligents. Peut-être...
- Ender, crois-moi, on discute sur ce sujet depuis un siècle. Personne ne connaît la réponse. En ce qui nous concerne, toutefois, la décision réelle est inévitable. Si l’un d’entre nous doit être détruit, faisons tout pour être en vie à la fin. De toute façon, nos gènes ne nous permettront pas de prendre une autre décision. La nature ne peut pas élaborer une espèce qui n’a pas la volonté de survivre. Il est possible d’inculquer l’idée du sacrifice aux individus, mais l’espèce dans son ensemble ne peut pas décider de cesser d’exister. De sorte que si nous ne pouvons pas tuer les doryphores jusqu’au dernier, eux nous tueront jusqu’au dernier.
- Personnellement, dit Ender, je suis favorable à la survie.
- Je sais, dit Graff. C’est pour cette raison que tu es ici.
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Alaï l'embrassa soudain sur la joue et lui souffla à l'oreille : "Salaam." Pour aussitôt se détourner, le visage écarlate, et marcher jusqu'à son propre lit au fond du dortoir. Ender supposa que ce qu'ils avaient partagé était plus ou moins interdit pour son ami. Un interdit religieux peut-être. A moins que ce mot ait quelque signification intime, puissante, uniquement pour Alaï. Quoiqu'il en soit, il le savait sacré à ses yeux ; Alaï s'était livré à Ender comme sa mère l'avait fait, quand il était tout petit, avant qu'on ne lui implante le moniteur dans le cou. Elle avait posé ses mains sur sa tête alors qu'elle le croyait endormi, et s'était mise à prier. Ender n'en avait jamais parlé à quiconque, pas même à Mère, mais il gardait ce souvenir comme un objet saint, cette façon dont sa mère l'aimait lorsqu'elle pensait que personne, pas même lui, ne pouvait la voir ou l'entendre. C'était ce qu'Alaï lui avait donné ; un cadeau si sacré qu'Ender lui-même n'avait pas le droit de savoir ce qu'il signifiait.
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Ah, oui, c'est le début de l'entraînement. Ender avait vu des émissions sur l'armée, à la télé, et on criait toujours beaucoup, au début de l'entraînement, avant que le soldat et l'officier deviennent amis.
Mais ce n'était pas ainsi que le spectacle devait se dérouler. Graff était censé le tourmenter, pas le présenter comme le meilleur. Ils étaient censés s'opposer, au début, afin de pouvoir devenir amis par la suite.
Puis tout devint clair. Graff avait délibérément causé cela. C'était pire que dans les émissions de télé. Quand le sergent vous ennuie, les autres vous aiment davantage. Mais quand les officiers vous préfèrent, les autres vous haïssent.
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- Je sais, tu es ici depuis un an, tu crois que ces gens sont normaux. Eh bien, ils ne le sont pas. Nous ne le sommes pas. Je regarde la bibliothèque, je fais apparaître des livres sur mon bureau. Des vieux, parce qu'ils ne nous autorisent pas à avoir les nouveaux, mais j'ai une idée assez précise de ce que sont les enfants, et nous ne sommes pas des enfants. Les enfants peuvent se perdre, parfois, et personne ne s'en inquiète. Les enfants ne sont pas dans des armées, ils ne sont pas commandants, ils ne dirigent pas quarante gosses, c'est plus que ce que l'on peut supporter sans devenir fou.
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- Parfois, j'ai l'impression que vous prenez plaisir à briser ces petits génies.
- C'est une forme d'art et j'y suis exceptionnellement bon. Mais du plaisir ! Et bien, peut-être. Lorsqu'ils remettent les pièces en place, après, et qu'ils s'en trouvent améliorés.
- Vous êtes un monstre.
- Merci. Cela signifie-t-il que j'ai droit à une augmentation ?
- Seulement à une médaille. Le budget n'est pas inépuisable.
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La Stratégie Ender (Ender's Game) est un film de guerre de science-fiction américain écrit et réalisé par Gavin Hood sorti en 2013. Il s'agit d'une adaptation de La Stratégie Ender d'Orson Scott Card. Bande Annonce VF.
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