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sur 462 notes
Alvin nait dans une famille de quatorze enfants, il est le septième fils d'Alvin senior, qui lui-même était un septième fils. Comme le veut la tradition, tout garçon doté de ce rang dans une fratrie est nanti de pouvoirs surnaturels.
J'ai suivi l'histoire de cette famille avec intérêt et me suis laissée séduire par le mix entre le récit initiatique et le conte.
Sans le challenge multi-défi, je n'aurais probablement jamais abordé le domaine de la fantasy.
Même si cette lecture ne m'a pas donné envie de poursuivre plus avant ma découverte de cet univers, j'ai passé un bon moment grâce au talent de conteur d'Orson Scott Card.

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Salut les Babelionautes
J'ai lu pour la première fois "Les chroniques d'Alvin le Faiseur", d'Orson Scott Card en 1991, il y a plus de trente ans.
Et a sa relecture je m'aperçois que j'en ai un souvenir nébuleux, pourtant je m'en rappelle des passages significatif.
Tout commence par la naissance d'Alvin, septième fils d'un septième fils, ce qui dans la légende populaire doit lui conférer un certain pouvoir.
Mais Alvin a un ennemi surnaturel, le Défaiseur, et toutes son enfance est parsemé d'accidents qui auraient dû lui coûtait la vie.
Mais à sa naissance était présente une Torche, Peggy, une personne qui voit les possibles chemins de l'avenir qu'emprunteront les gens.
Elle va devenir son ange gardien et lui sauvera la vie un nombre incalculable de fois.
Ce premier tome est paru sout le titre "Seventh Son" en 1987 et il a obtenu le prix Locus 1988, la même année sortira le tome deux "Le Prophète rouge" (Red Prophet, 1988), qui lui aussi obtiendra le prix Locus 1989 et "Le Compagnon" (Alvin Journeyman, 1995) le prix Locus 1996.
Autant dire que Orson Scott Card est un Auteur de talent et au fil des ans j'ai lu toute son oeuvre, mais c'était avant que naisse Babelio, c'est pourquoi j'ai décidé de me replonger dans ses écrits.
Merci à Patrick Couton qui a oeuvré pour assuré la traduction de ses Chroniques, sans son travail une oeuvre magistrale me serait a jamais resté inaccessible.
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« Bonjour, les Babélionautes ! Aujourd'hui, je viens vous parler d'un roman fantastique, le Septième Fils.

-C'est marrant, on dirait comme le Pratchett, là, La Huitième Fille, mais en garçon.

-Exactement ! Et sur cette remarque d'une exceptionnelle finesse, j'enchaîne avec… de quoi ça parle ?

Or donc, une famille nombreuse traverse une rivière en chariot. A son bord, une femme très enceinte du septième fils d'un septième fils. Et comme chacun sait, ce fils-ci possèdera de grands pouvoirs…

-De grands pouvoirs ? Trop bien ! Genre avec des grimoires qui s'ouvrent tout seuls ou des pluies de paillettes, ou pouvoir voler, ou changer le cours des choses avec des incantations poétiques ?

-Non. Les incantations, à la rigueur, et encore…

-C'est nul !

-Pas du tout ! La magie ne se manifeste pas avec de grands effets spéciaux ou pyrotechniques et cela la rend d'autant plus impressionnante ! Elle fait partie de la vie, on l'exploite, on s'en protège, au même titre que la nature autour de nous.

-Et c'est tout ?

-Non ! J'ai d'abord apprécié l'exercice d'immersion dans la vie des colons américains, quand il fallait tout construire, apprendre à se sentir unis et travailler dur de ses mains.

-Ca fait un peu Petite Maison dans la prairie, quand même…

-Oui, mais dans une maison où les gamins crient et se battent de façon réaliste ! Tiens, d'ailleurs, parlons-en, des enfants : j'ai trouvé le travail sur leurs émotions, leurs réflexions très juste. J'ai aimé ce texte parce que j'y ai trouvé à la fois de la vérité et de la tendresse pour Peggy et Alvin. Les adultes ne sont pas bâclés eux non plus : leurs tourments et leurs angoisses sont aussi traités avec précision. La peinture de caractères est merveilleusement réussie, chaque personnage possède sa propre cohérence et sa subtilité, cela donne à l'ensemble une richesse extraordinaire.

-Ah oui, la « réalité », t'adores ça dans la fiction. Et c'est tout ?

-Non. le texte expose quels comportements, plus ou moins tolérants, l'on peut adopter face à ce qu'on ne connaît pas ou ce que l'on croit connaître. le personnage du pasteur est très parlant à ce sujet.

En dernier lieu, la prose en elle-même m'a surprise : les dialogues sont rédigés dans une langue vieillie, pleine d'argot, et forment un contraste intéressant avec la narration, plutôt élégante. Je ne peux pas ne pas penser aux sorcières de Lancre.

Cependant, il n'y a pas que l'aspect historique ou psychologique, il y a aussi…

-Laisse-moi deviner... un Terrible Secret ?

-Presque ! Un suspense insoutenable ! Alvin possède un potentiel incroyable. Quelle voie va-t-il choisir ? Va-t-il réussir à rester en vie ? Que va devenir Peggy et quel rôle va-t-elle jouer ? J'ai grand-hâte de découvrir la suite. »
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J'ai lu ce cycle lorsque j'étais jeune et j'en ai gardé un très bon souvenir. Dans ce premier roman, l'auteur plante le décor avec son monde inspiré par els Etats Unis des années 1800 tout en étant fondamentalement autre chose, comme un monde parallèle dans lequel les gouvernements sont très différents, tout comme les institutions politiques. On découvre celui qui va devenir le héros du cycle : Alvin, doté de pouvoirs puisqu'il est le 7ème fils d'un homme qui fut lui même le septième fils de son père. Alvin n'est pas le seul à avoir des pouvoirs et va devoir combattre une puissance : le défaiseur dont on ne sait pas grand chose. L'auteur a une écriture immersive qui permet au lecteur de se sentir plongé au coeur de l'histoire. C'est un don que n'ont pas tous les auteurs... bon roman de fantasy.
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Dans les années 1800 et dans une Amérique où les sortilèges et les pouvoirs existent, Alvin vient au monde, le septième fils d'un septième fils, ce qui augure un destin exceptionnel. Mais, un ennemi très puissant en veut à sa vie. Par bonheur, il a aussi des protecteurs pour le protéger et l'aider.

Premier de la série de fantasy "Alvin le faiseur" d'Orson Scott Card.

Malgré que je préfère la science-fiction et le fantastique, je me suis laissé emporter par cette oeuvre de fantasy et le talent de conteur de Card.

L'auteur sait comment nous entrainer dans son histoire, et j'ai donc beaucoup aimé.
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Je me suis laissée emporter par ce début d'histoire surprenante, sans réfléchir. Je voulais savoir. Tout en sachant pourtant intuitivement que ce premier livre ne renfermait pas d'autres énigmes que celle évoquée dans le résumé apéritif de la quatrième de couverture. le septième fils, ce sont les fondations des Chroniques d'Alvin le Faiseur.

Ce livre est magique de bout en bout ; une atmosphère hors du commun en émane et la lecture y est paisible.
Rien ne semble anormal puisque tout est basé sur un pilier réel : la colonisation. L'uchronie est parfaite. Car l'histoire brasse tout ce qui importe dans cette Amérique naissante : toutes sortes de relations sont mises à l'avant-plan, mêlant débats théologiques et découvertes surprenantes de talents extraordinaires.
Et puis, il faut le dire : l'esprit de cette saga est tout sauf manichéen. Tout en ayant un facteur magique très présent dans la vie quotidienne des personnages, Orson Scott Card préserve finement la psychologie humaine. L'histoire est vue d'en bas, on embarque avec ces familles de modestes colons au parler campagnard, et on n'a plus d'autres envies que de faire le chemin avec eux.
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XIXème siècle en Amérique, Conquête de l'Ouest. Petite précision : ce n'est pas notre XIXème siècle. Les Chroniques d'Alvin le Faiseur est une uchronie de Fantasy. Les États-Unis ne comprennent ici que sept états, qui sont en conflit avec les français et les espagnols. L'Angleterre est sous la République dominée par un Lord Protecteur et possède une colonie. La Monarchie évincée a également une colonie. Nous sommes donc loin des USA que l'on connaît. L'auteur utilise également des personnages historiques bien connus : Georges Washington est ainsi un rebelle anglais qui a refusé de se battre contre les insurgés par exemple. Il finira décapité. Les lieux géographiques sont également modifiés (Terre de l'Hio pour l'Ohio...).
Vous comprenez donc pourquoi il s'agit d'une uchronie.
Fantasy ? Oui, car la magie existe. Certains possède une sorte de talent qui leur confère certaines capacités (assemblages de choses...). Et le septième fils d'un septième fils est particulièrement puissant car il s'agit d'un Faiseur... Toute cette magie est bien entendu niée par l'Église qui considère tout cela comme des superstitions à éradiquer.
Nous suivons dans ce premier roman Alvin, septième fils d'un septième fils, de sa naissance jusqu'à ses dix ans.
J'ai beaucoup apprécié le style d'écriture, qui nous immerge totalement dans le récit. le traducteur a fait un excellent travail, notamment dans la traduction du patois local qui confère au récit une touche d'authenticité.
Les personnages sont attachants et l'univers (expliqué plus haut) est vraiment intéressant.
Il s'agit ici d'un tome d'introduction où la mythologie se met doucement en place. On apprend ainsi l'existence d'une entité malveillante, le Défaiseur, Némésis d'Alvin.
Pour conclure, un très bon livre qui donne envie de lire la suite.
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Les chroniques d'Alvin le Faiseur, est une très belle découverte : entre réalité historique et fantasy.

Dans l'Amérique des années 1800 et l'arrivée des premiers colons, naît un enfant dans des circonstances tragiques. Mais il est aussi le septième fils d'un septième fils, et l'on dit de lui qu'il détiendra de grands pouvoirs, qu'il sera un Faiseur.

Au-delà des différents personnages rencontrés et de leurs péripéties, les thèmes de la religion, des croyances païennes, de la magie, et des peurs de la colonisation sont abordés.
Le roman se lit agréablement, comme un conte initiatique avec des épreuves qui rendront notre septième fils plus sûr et plus fort, et les dialogues écrit dans un patois régional ne font qu'augmenter le plaisir de tourner les pages.

Premier tome d'une série de sept (!), en réédition chez L'Atalante ; lu dans le cadre du Prix Jeunes Libraires.
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Je me suis enfin décidée à entamer cette série qui m'avait été fortement recommandée et je me suis rapidement laissé happer par ce premier volume.
On y fait la connaissance de la famille Miller qui vient s'installer dans les territoires de la Wobbish à l'Ouest de l'Appalachie. Ce pourrait être un environnement correspondant à l'Amérique des pionniers mais c'est un monde imaginaire donc je n'ai pas spécialement cherché à reconnaître des lieux ou des événements historiques.
En arrivant, le chariot des Miller est pris par la montée des eaux de la rivière alors que Fidelity Miller est sur le point d'accoucher de son septième fils... son mari étant également un septième fils. C'est la vision d'une petite fille qui va alerter le voisinage et qui va permettre de les sauver et c'est également cette fillette qui va aider pendant l'accouchement car c'est « une torche » et que son talent permet de guider la sage-femme pour mettre le bébé au monde.
Passé ce début houleux, les années s'écoulent et Alvin, le septième fils, grandit dans une famille aimante qui participe à la création d'une nouvelle ville, Vigor Church. le pasteur essaye de lutter contre les traditions et habitudes locales qu'il nomme superstitions alors que les gens les appellent des talents. Les croyances en des puissances magiques sont plus ancrées que la religion mais font partie de la vie quotidienne.
On s'aperçoit rapidement qu'Alvin a hérité de talents puissants lui permettant de créer et réparer en travaillant la matière. Ses parents et ses frères et soeurs veillent sur lui car ils ont constaté que « l'eau » cherche à le tuer à chaque occasion. C'est en discutant avec un homme de passage, Mot-à-mot, que le garçon va comprendre son rôle sur terre et la puissance de son talent.
Mon résumé est flou mais le texte est tellement dense que je ne sais comment faire autrement.
Ce premier tome est une bonne exposition de la situation initiale, du contexte et des personnages. Je me suis bien évidemment attachée au jeune héros mais aussi aux autres personnages qui ont chacun leur intérêt.
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C'est la couverture un peu vintage de l'édition de 1990 qui m'a attiré, j'avoue ne pas être fan de fantasy (ma soeur rigole déjà, elle est fan !) mais j'avoue que ce premier tome (j'ai dû être ensorcelée car je n'avais pas vu qu'il y avait plusieurs tomes) m'a bien plu et je suis donc allée rapidement emprunter les deux suivants , NA !!
L'histoire se déroule au XIXé siècle en Amérique, c'est l'époque des pionniers et des convois de chariots vers l'ouest , des "Rouges" qui scalpent.
Mais dans cette histoire, il est aussi question de destin exceptionnel, de pouvoirs, de charmes et de sortilèges.Comme il est écrit en quatrième de couverture, c'est à la fois un conte, un roman de mystère et d'aventure.
C'est original à souhait pour me plaire.
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