Citations sur Calendar Girl, tome 1 : Janvier (53)
– Ça devrait t’aller. Tu mesures quoi – à peu près un mètre quatre - vingt - cinq ? Et tu pèses soixante - trois kilos ?
– Un mètre quatre - vingts, et … ta mère ne t’a jamais dit qu’on ne demandait pas son poids à une femme ?
– Hélas, non, répond Amil en secouant la tête et en riant.
– Eh bien, elle a failli à sa mission alors, dis-je sur un ton sarcastique. C’est impoli, et les femmes détestent ça. Tu es marié ? Il secoue la tête. – Tu as une copine ? Il secoue de nouveau la tête. – C’est bien ce qui me semblait. Je n’ai plus rien à dire, je conclus en frappant dans mes mains comme si je venais de prouver la théorie de la relativité d’Einstein.
"Si tu aimes une personne, laisse-la partir, si elle ne revient pas, il n'y avait aucune raison qu'elle reste avec toi"
Je suis majeure et il est canon. Nous sommes jeunes et nous allons nous côtoyer quotidiennement pendant presqu’un mois. Vu l’alchimie qu’il y avait entre nous ce soir, je suis certaine que le sexe serait génial. Ça me ferait du bien, d’ailleurs ça fait presqu’un an que je n’ai pas eu de rapport sexuel et mon vibromasseur ne me fait plus le même effet. J’ai besoin de ce lien physique et charnel, de sentir un corps chaud et viril sur le mien.
- Tu es déjà montée dans une limousine ? demande Wes en me regardant d'un air amusé
La réponse est non, bien évidemment, mais je refuse de le lui dire
- Bien sûr, je dis en ouvrant la portière
Wes met sa main sur sa bouche en riant et je grimace, ne comprenant pas la blague
- Alors pourquoi tu veux monter à l'avant ? demande-t-il en désignant la porte que je viens d'ouvrir
Je regarde à l'intérieur et je vois le volant du conducteur. Lorsque je me redresse, je réalise qu'un homme en uniforme de chauffeur tient la portière arrière ouverte.
- Je le savais , je voulais simplement demander au chauffeur où nous allons, dis-je en me sentant rougir
- Mais bien sûr, dit-il en posant une main sur le creux de mes reins pour m'accompagner.
On n'est pas dans Pretty Woman et je ne suis pas Julia Roberts.
– ...Ces hommes peuvent te promettre la lune, ça ne veut pas dire qu’ils la décrocheront pour toi. Crois-moi, j’ai déjà entendu ça. Trop de fois, d’ailleurs.
– Alors, il n’y a rien qui l’interdit ?
– Non, mais… protège ton cœur, ma poupée. Ce métier n’est pas pour tout le monde et tu as déjà beaucoup souffert pour quelqu’un de si jeune. Prends le temps de t’amuser, de te détendre, et goûte à tout ce que la vie peut t’offrir.
Cette fois-ci, avec Wes, je me suis protégée de manière si féroce qu'il n'a eu que des petits bouts de mon coeur.
Je ne suis pas une demoiselle en détresse et il n'est pas mon chevalier en armure. Les contes de fées n'existent pas, surtout pour les nanas de Las Vegas avec un bagage émotionnel aussi lourd que le mien.
Un sourire s'étend sur ses lèvres rouges, dévoilant des dents parfaitement alignées et blanches, les plus belles du marché. Car c'est un véritable business à Los Angeles. Lorsque les riches héritières ne sont pas chez leur dermatologue pour leur injection de Botox mensuelle, elles sont chez leur dentiste.
Je crois que lorsqu'on aime quelqu'un, c'est censé être facile. Les choses doivent trouver leur place naturellement, sans forcer, non ?