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Robert Destanque (Éditeur scientifique)
EAN : 9782253021537
280 pages
Le Livre de Poche (01/02/1979)
3.99/5   398 notes
Résumé :
" Roman misérabiliste, récit larmoyant ? C'était l'écueil.
Mais la vieille dame n'est pas de la race qui se lamente ou qui s'apitoie. Elle promène une force tranquille, une santé à toute épreuve, une joie même étonnante. Dans ce monde des campagnes qui ne croit qu'à Dieu et à l'autorité, elle professe féminisme, anarchisme et pacifisme. Comme ses petits-enfants, aujourd'hui. Elle n'accepte aucune fatalité, aucune soumission. Et se bat au nom d'un idéal que ri... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
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Déjà de fort nombreuses critiques de cet excellent témoignage, qui garde beaucoup d'actualité... quant à l'engagement de toute personne habitée par le désir d'enseigner...

Je retrouve avec stupéfaction le modeste livre de poche, soigneusement protégé de la couverture de papier cristal( papier-fleuriste) dont je l'avais affublé il y a quelques années….j'étais convaincue de l'avoir prêté et de ne plus l'avoir près de moi…

Je retrouve cette belle lecture avec grande émotion, ainsi que les passages soulignés à l'époque, qui correspondent encore à mes convictions et appréciations présentes…. Comme celle-ci, qui fait figure de profession de foi de cette institutrice… aussi exigeante , déterminée, et bienveillante…. Que nous retrouverons de longues années après, dans le documentaire « Etre ou avoir »….

« Et puis, il n'y avait pas que les enfants, il y avait aussi les parents et les grands-parents. C'étaient eux qui retenaient le progrès et empêchaient les idées nouvelles de s'imposer. (…)
Il restait tant de choses à faire, tant de vieilles idées et des habitudes à mettre en l'air. le patriarcat, le droit d'aînesse, la soumission des femmes, l'abrutissement par le travail, l'alcoolisme, les croyances, les superstitions et bien d'autres encore. C'était à moi de leur apprendre tout ça, j'étais décidée à me battre si nécessaire. Déjà, je savais que je ne leur ferais jamais chanter –Flotte petit drapeau- ni même- La Marseillaise-, ce chant de guerre, je savais que je ne leur raconterais jamais des histoires à dormir debout sur les belles batailles, l'héroïsme et la sainteté. Je n'avais qu'une chose à faire, leur ouvrir l'esprit, faire en sorte qu'ils transforment leur vie pour avoir plus de bien-être et qu'ils sortent de l'isolement et de leur aliénation. C'est ça que je voulais leur apprendre… (p.133-134).

Ce à quoi, Emilie Carles se dévouera pendant quarante ans dans les villages de montagne , où elle exercera avec passion son métier d'institutrice…
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Emilie Carles, 1900-1979, une institutrice comme on en fait plus…
D'abord, parce que maintenant, on « forme » des Professeurs des Écoles » et ensuite parce qu'on ferme les écoles de campagne, particulièrement en montagne. Or l'école et la montagne sont les deux centres d'intérêt principaux de d'Emilie Carles… Ajoutons à cela un engagement politique autour des mouvements anarchistes et libertaires, ainsi qu'un combat local contre la traversée de sa chère montagne par une autoroute, pour fignoler le portrait.

« Une soupe aux herbes sauvages », très largement autobiographique, raconte la vie en montagne et la difficulté de cette vie même au plus près des montagnards : trente deux chapitres comme autant de chroniques…qui traitent du quotidien.
Un texte de fin de vie - édité en 1977, deux ans avant la disparition de l'auteur - pour cette institutrice qui aura fait de la montagne et de l'école, les deux pôles d'une vie bien remplie ; non pas comme un bilan… comme le témoignage d'un passé révolu.
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Un seul mot suffit quelquefois pour qu'un livre remonte les étages de ma PAL : Briançon, ville de mon dernier séjour de vacances. Allons-y! En fait, Val-des-Prés où Emilie Carles naît avec le vingtième siècle. Fille de paysans, elle raconte sa vie durant 77 ans, traversant deux guerres, dans une vallée enclavée des Hautes Alpes.

Il en fallait alors de la volonté pour travailler aux champs de 5 à 7 heures avant de faire 7 kms pour aller à l'école! Si Emilie a pu poursuivre sa scolarité, elle le doit au démarchage de la directrice. Elles se sont malgré tout heurtées à l'opposition du père mais aussi des frères et soeurs qui travaillaient déjà à la ferme. On voit ainsi toute l'importance qu'eurent les bourses car si en plus il avait fallu payer!
Elle sera institutrice quand même mais cumulera ce métier avec les travaux de la ferme.
Quelles difficultés ensuite pour faire accepter son mariage parce que le futur n'avait pas de biens! c'était un ouvrier plutôt anarchiste, il faudra de la volonté à Emilie pour braver la vindicte familiale.
Que de médisances dont sera aussi victime le couple d'Emilie! les infox fonctionnent à la montagne.

Le récit est un peu moins enjolivé que dans les romans terroirs que je lis habituellement du type : "De la grive aux loups" de Claude Michelet. Son intérêt réside dans le vécu d'Emilie et de sa famille, avec, en plus, la révolte contre l'hypocrisie du milieu paysan. Ce n'est pas un portrait idyllique des hommes de la vallée qui est dressé, surtout lorsque la guerre exacerbe les comportements des "arriérés".
Lorsqu'Emilie Carle défend sa vallée de la Clarée contre le projet d'une autoroute traversante, elle écrit au président de la république en 1976 : "j'ai toujours vécu dans cette vallée, sans aucun doute la plus belle des Hautes Alpes...".

Au final, je suis allé dans les guides pour découvrir ce coin "Rien n'est beau comme ce couloir de verdure, de chardons bleus et de digitales où la route serpente et s'élève, traverse les villages de Val-des-Prés et Névache et croise des chapelles, des chalets petits et rustiques noirauds. Au bout, tout au bout comme un monde irréel de rocs arrondis et de pâturages nets comme du gazon anglais, semés de fleurs multicolores" nous dit le Guide du Routard des Alpes.
Mince, je suis passé à côté de cette vallée et le livre a décuplé ma frustration. Au moins l'aurai-je découverte et ai maintenant envie d'y aller, d'autant que l'Etat a renoncé à ses projets infrastructurels.
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C'est un témoignage et une biographie vraiment touchants et émouvants.
La rudesse de la vie paysanne est fort bien décrite, l'attachement à la terre plus qu'aux enfants, les mariages arrangés qui, contrairement à ce que je croyais, avaient également lieu chez les plus pauvres, pour des questions de patrimoine, l'absence de bonheur, le travail à outrance et la fatalité comme horizon, et, petite lueur d'espoir, les changements lents dans les mentalités des gens.

Ce bouquin est un condensé d'humanité, toute, la belle et la moche, et son auteure est une femme absolument admirable, qui a porté à bouts de bras toute sa famille, frappée d'un nombre de malheurs considérable, et qui garde son espérance en l'humain tout du long, quand bien même ces humains ne sont guère recommandables...

Il est quand même à noter que l'absence d'attachement, d'amour familial, même, provoque nombre de désastres familiaux. La religion également, puisque, quelque part, elle en est à la base. Quand on est si puritain qu'on en est à pratiquer la sexualité avec des chemises de nuit à ouvertures "bien placées", comment voulez-vous qu'une quelconque sensualité ou tendresse en découle. Alors Emilie a tout rejeté de la religion, qu'elle a pris comme bouc émissaire, et je doute qu'elle aurait pu faire autrement car la survie, ça passe avant tout le reste, au final. Mais nul doute que l'ambiance familiale a aussi joué un rôle non négligeable dans l'ensemble des événements qui nous sont décrits ici, en plus de l'ambiance historique, car traverser deux guerres mondiales, avec les "progrès" des technologies fulgurants du 20ème siècle, c'est ce qui est arrivé de pire à cette génération, les pauvres... Comment voulez-vous que les générations post 1945 en sortent indemnes ? Impossible...
Nous vivons en France la plus longue période de paix qu'il y ait eu en ce moment-même. Rien que de cela, je suis reconnaissante.

Et je vous le dis en vérité : je croise les doigts pour que ça n'arrive jamais, mais avant d'arriver à envoyer mon fils comme chair à canon à la guerre, il faudra me passer sur le corps...
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Ce récit autobiographique d'une petite paysanne devenue institutrice engagée, c'est un peu le chant de la terre et du travail des hommes.
Cette soupe, ce bouillon de culture, ce chemin de vie parsemé des cailloux de la perte (la mère jeune, le frère à la guerre,la soeur puis plus tard la petite Nini) n'est nullement triste, car Emilie Carles l'a arpenté avec force et courage, cueillant par ci par là les herbes du bonheur jusqu'à sa rencontre avec Jean, son engagement politique à ses côtés,son féminisme et son admiration pour son homme, celui qui n'hésite pas à élever des pupilles en plus des siens quitte à manger des pissenlits.
On ne peut qu'admirer nous aussi cette femme têtue et dynamique qui a eu du mérite pour sortir de sa condition, n'hésitant pas à parcourir sept kilomètres aller,sept kilomètres retour jusqu'à Briançon, un cartable pupitre au cou pour réviser son brevet avant de s'en revenir, après sa journée d'études, labourer les champs auprès de son père.
A lire et à méditer. Autres moeurs autre époque!
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
A qui profite le progrès ?
Pourquoi des journées de 8 heures ?
On pourrait supprimer le chômage en ne faisant que des journées de 4 à 5 heures et employer tout le monde. Apprendre à vivre très simplement : une table, quatre chaises, un lit, cela suffit à apprendre à profiter de nos loisirs, s'approcher le plus possible de la nature. Apprendre à lire, car lire c'est se fortifier l'esprit avec l'esprit des autres, s'imbiber le coeur de sentiments qui vous agrèent, c'est lutter avec un auteur suivant que nos idées ou nos sentiments s'accordent avec les siens ou s'en séparent.
Apprendre à vivre en sachant vivre et laisser vivre. Ne prendre dans la vie que les fleurs, des fleurs le parfum, laisser tomber cette religion qui a le plus d'adeptes, je parle de la religion de l'argent.
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Apprendre aux gosses à lire et à écrire est une grande chose, c'est important, mais ce n'est pas suffisant. J'avais toujours eu de l'école, de son rôle, et de celui du maître une idée plus élevée. A mes yeux c'est à l'école communale que les enfants prennent la mesure du monde et de la société, après, quels que soient leur métier, leur orientation, c'est trop tard, le pli est pris. S'il est bon tant mieux, mais s'il est mauvais il n'y a rien à faire.

Dans un pays arriéré comme ici, avec la vie que j'avais eue, ce qui me paraissait essentiel, c'était de leur ouvrir l'esprit à la vie, c'est-à-dire de faire éclater les barrières dans lesquelles, ils étaient enfermés, de leur faire comprendre que la terre était ronde, infinie et diverse et que chaque individu, qu'il soit blanc, noir ou jaune, a le droit – et le devoir – de penser, et de décider par lui-même. J'avais autant appris par la vie que par les études, c'est la raison pour laquelle je n'ai jamais pu juger mes élèves uniquement sur le résultat de leurs devoirs, mais aussi sur la manière dont ils se comportaient dans la vie de tous les jours. Par exemple, je ne leur ai jamais caché que tous autant qu'ils étaient ils n'échapperaient pas à la réalité sociale et que, au bout du compte, ils devraient travailler pour gagner leur vie.

19 - [Le Livre de poche n° 5226, p. 275]
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Depuis que j'étais petite fille, j'avais tellement désiré devenir maîtresse d'école que j'avais eu le temps de prendre conscience de l'importance de cette mission. A mes yeux les instituteurs sont responsables de toute la société. Ce sont eux qui ouvrent l'esprit aux gosses, qui leur montrent ce qui est bien et ce qui est mal. Cette responsabilité était maintenant la mienne et je devais en assumer les conséquences. Je me sentais suffisamment courageuse et patiente pour y parvenir, parce que, quand on a des gosses avec soi, il ne suffit pas de leur apprendre à lire, à écrire et à compter, il faut aussi leur apprendre à lire entre les lignes c'est-à-dire à réfléchir et à penser par eux-mêmes, et ça, ce n'est pas toujours facile. Ce qui est essentiel, c'est qu'un enfant dans une classe, n'importe lequel, se sente aimé et considéré, qu'il sente que le maître ou la maîtresse ne le prend pas pour un numéro ni pour un polichinelle, et que tout ce qu'on lui demande, c'est pour son bien. A partir de là bien des choses peuvent se passer, mais il faut de l'amour pour y parvenir. Sans amour il vaut mieux ne pas enseigner, il vaut mieux faire un autre métier. Pour moi c'était une vocation.

33 – [Le Livre de poche n° 5226, p. 133]
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… ici, les gens ne lisent rien, c'est ça le désastre. Mon père que j'adorais était de cette race-là, il n'avait jamais lu un livre de sa vie, ni un journal. Je me souviens, au moment de mon mariage c'est une des choses qu'il avait reproché à Jean, il avait dit comme l'ultime preuve de sa bonne foi : « Il lit trop », montrant ainsi où se trouvait sa méfiance et sa peur. Comment pourraient-ils penser par eux-mêmes après ça, ils ne sont pas avec un auteur ou contre, ni pour une idée, ni contre. En définitive ce manque, ça ne leur apprend qu'une chose, à se taire et à vivre dans un monde qui se tait, tout comme l'eau qui dort. Le moindre souffle, la moindre parole qui sort de l'ordinaire les fait fuir. C'était ça les paysans ici, et à peu de chose près c'est encore ça , car s'il y a eu ces changements c'est uniquement d'un point de vue matériel, pour le reste ils sont toujours les mêmes : la conversation, la participation, tout simplement être contre et le dire si on le pense, ça ils ne le connaissent pas. On peut dire que c'est l’Eglise qui est responsable de cet état d'esprit, elle a eu une emprise formidable sur les gens et elle les a marqués. Par la suite ce fut le patriarcat qui prit le relais, le père était le chef incontesté de la famille, on lui obéissait au doigt et à l'œil et le chef lui-même se pliait aux lois de l’Église et l'Etat. C'est vrai que les instituteurs sont tous fautifs de ce qui se passe dans les écoles, c'est eux qui ont la possibilité de changer la mentalité des gosses, de leur ouvrir l'horizon et de faire en sorte que le monde change.

20 - [Le Livre de poche n° 5226, p. 222]
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… mon père s'occupait de Marie (sa petite-fille). Je venais aussi souvent que cela m'était possible, mais pendant les mois d'hiver, avec la neige, c'était difficile. Je restais absente une semaine, parfois deux, et mon père seul avec cette fillette se débrouillait comme il pouvait. Par les temps froids la gosse portait une robe de laine, une grosse laine sèche et rêche comme une râpe, et lui ne voulait la déshabiller ni l'habiller, il la laissait comme ça, sans la changer pendant des semaines, avec la même robe, la même chemise, la même culotte et, quand je revenais, mon père me disait : « Je ne peux pas, je lui enlève ses chaussures, c'est tout ce que je peux faire. » Il y avait de la pudeur là-dessous, c'était un homme de l'ancien temps, et pour lui, une fille, fût-elle sa propre petite-fille âgée de trois ans, restait un domaine interdit. La nudité devait lui faire peur. Il appartenait à cette génération qui avait connu les longues chemises de chanvre que l'on ne quittait jamais, même entre époux, même au moment de faire l'amour… Un trou, « le pertuis », pratiqué à hauteur du bas-ventre permettait de procéder aux opérations nécessaires sans jamais dévoiler le corps. Je crois bien que mon père n'a jamais vu un corps de femme, et évidemment, celui de Marie lui faisait peur tout autant que n'importe quel autre.

22 – [Le Livre de poche, n° 5226, p. 150]
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Video de Emilie Carles (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Emilie Carles
Bouleversante histoire sur l'amour d'une enfant pour sa mère aux lisières de la folie, ce roman d'une grande justesse nous entraîne dans le cercle infernal de la violence familiale…
« Ker Kroaz. le manoir où j'ai vécu enfant. Une demeure gigantesque avec une tourelle, entourée d'un parc donnant sur une petite crique, des pièces partout, fermées à clé pour la plupart. Au début des années 1980, de l'âge de cinq ans à l'âge de neuf ans, j'ai habité là avec ma grand-mère, Joséphine Vernois, mon petit frère, Jean-Baptiste, et tante Micheline, la soeur de ma mère. Ma mère, si tant est qu'on puisse l'appeler ainsi, nous avait pondus, mon frère et moi, pouf, pouf, à deux ans d'intervalle, puis s'était promenée à travers le monde, une fois qu'on n'eut plus besoin de lui téter les mamelles, pour suivre mon père dans ses déplacements. On avait vécu tous ensemble à Palaiseau, mais un beau jour, ça y est, ça s'était décidé du jour au lendemain, mes parents avaient disparu et je m'étais retrouvée au Croisic avec mon frangin de trois ans. Ma mère nous avait confiés à ma grand-mère pour six mois, puis ces six mois s'étaient changés en années. » La Danse de la tarentule raconte l'éveil douloureux d'une enfant éperdue d'adoration pour sa mère, monstre pervers au masque trop charmant. Dans ce roman, qui dit avec grande justesse l'enfance, Emilie émeut tout autant que sa volonté de rompre le cercle des violences familiales impressionne. le jour où cette mère impose la tragédie, Emilie s'échappe de ses rets et ne la reverra pas de son vivant.
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