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EAN : 9782940431359
326 pages
La Baconniere (23/05/2015)
3.42/5   19 notes
Résumé :
Emanuel Carnevali est un écrivain enragé ; poète, essayiste, prosateur, né en Italie en 1897, il a signé une œuvre hors norme, rédigée presque entièrement en anglais, dans sa langue d’exil. Il aurait dû compter au palmarès des meilleurs écrivains du XXe siècle mais le cercle de ses admirateurs auquel comptait Ezra Pound n’a jamais réussi à imposer cette voix pleine d’une rage d’expression impossible à ranger. Sa vision du monde était trop passionnée, trop dérangeant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne pense pas être le seul, mais je n'avais vraiment jamais entendu parler d'Emanuel Carnevali avant de recevoir ce livre. Merci à Babelio
Mais aussi merci aux éditions « La Baconnière » d'avoir proposé un tel ouvrage. D'abord il s'agit d'un livre très bien réalisé, bien relié, avec une couverture et une jaquette très originales, et une police de caractère très agréable.
Il faut vraiment le signaler.

Emanuel est un gamin dans une Italie du début du XXème siècle, qui n'a pas une enfance particulièrement heureuse.Mais il ne la raconte pas en pleurnichant. Il parle de sa famille, des autres et il oscille en permanence entre les reproches et la compassion. (Ils me battaient, mais ils étaient très malheureux)
C'est un enfant qui reçoit beaucoup de coups d'une mère sous l'emprise de la morphine, avec un père qui a envie de tout sauf de s'occuper de lui.
Il va connaître les pensions, les internats puis, lâchant tout va immigrer aux Etats-Unis, galérer et être finalement atteint d'une encéphalite qui l'obligera à rentrer en Italie.

Voila une autobiographie originale, bien écrite, très agréable à lire.Ce qui met parfois mal à l'aise, c'est qu'on oscille toujours entre la narration et la poèsie, la création.
Ce livre fait penser à tous ces auteurs Américains, immigrés qui racontent leurs galères des débuts, voire de leur vie entière. Il y a du Miller, du Bukowski et bien d'autres dans ces lignes.
L'auteur est en permanente en quète de Dieu, d'être Dieu.

Emanuel Carnevali a une très grande capacité d'observation et de transcription. C'est souvent en cela qu'il devient poête dans ses textes. Il sait traduire une ambiance, Américaine ou Italienne. Ses souvenirs sont présentés avec un luxe de détails finalement impressionnant.
De plus, il semble amoureux des villes dans lequelles il réside. Sa description de Venise est magnique.

Ce livre présente d'une part une autobiographie et d'autre part des nouvelles qui pourraient pour la plupart être également autobiographiques. Il y a une serieuse différence de style entre « le premier Dieu » et les nouvelles qui suivent . le premier texte est issu de souvenirs livrés brutalement avec parfois crudité, parfois poêsie ; les autres textes sont travaillés, réfléchis, véritablement « écrits »
Tout n'est pas génial, mais à mon avis, ces textes surpassent ceux de bien des acharnés de la plume contemporains.
C'est une sorte de classique méconnu, à découvrir.
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Carnevali aurait très largement pu s'inspirer du sketch de Coluche  "On a pas eu d'bol".
Punching-ball officiel de sa délicieuse génitrice morphinomane dès son plus jeune âge, répudié par son père, c'est au pays de l'oncle Sam, deuxième à gauche après le rond-point, que ce jeune rital exilé y entreverra son salut. Les emmerdes ayant tendance à voler groupées, à 23 ans, l'âge des possibles, Carnevali décroche la timballe et accessoirement une encéphalite qui lui pourrira très largement le restant de sa courte vie.
Fortiche pour trouver divers boulots, beaucoup moins lorsqu'il s'est agi de les garder, Em' trouvera en l'écriture un exutoire salvateur...jusqu'à l'âge avancé de 45 balais, temps pour lui de tirer sa révérence.

Paru aux éditions LaBaconnière, le premier dieu et autres proses, autobiographie percutante s'il en est, fait état d'un homme à l'esprit aussi fertile et talentueux que complexe.
Très à l'aise avec les mots, beaucoup moins avec ses condisciples qu'il conchie régulièrement, l'homme apparaît éminemment intrigant lorsqu'il évoque son parcours chaotique et non moins douloureux.
S'il manie le verbe avec une rare aisance, il n'en reste pas moins un être torturé difficilement estimable sur le plan humain.
D'où cette difficulté majeure, me concernant, à en extraire à sa juste valeur la portée fulgurante de ses écrits d'une qualité cependant incontestable.
L'homme n'aime pas les femmes, ou très mal.
L'homme n'aime pas ses amis, ou très mal.
L'homme n'aime pas les juifs qu'il estime tous petits et laids.
L'homme s'aime au-delà de toute commune mesure, comprenant difficilement qu'un mec comme Shakespeare soit bien plus reconnu que sa petite personne...
Faut dire que le bonhomme ne possède aucun filtre entre sa pensée et sa verbalisation. Pour ton p'tit boulot d' ambassadeur, tu repasseras...et pour les ferrero itou.
Même si les circonstances atténuantes pullulent, je suis resté sur le bord du chemin, préférant très largement ses autres proses, accompagnées des rares témoignages de ses plus proches amis, à son autobiographie.
Carnevali, c'est un style, une folie, un cri qui n'aura, hélas, peut-être pas résonné en moi à sa juste valeur.

Grand merci à Babelio et aux éditions LaBaconnière pour la découverte de ce personnage romanesque hors norme.

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Em' est jaloux de Shakespeare, Em' traite ses amis et bienfaiteurs de tous les noms, Em' abandonne celle qui travaille pour qu'il écrive, Em' préfère les femmes laides parce qu'en vieillissant elles déçoivent moins que les belles...

Em' est battu comme plâtre par sa mère morphinomane qu'il aime,par sa tante acerbe et dure qu'il vénère, par son frère aîné mort en 1918 qui l'indiffère, et pourtant pas par son père, un commerçant réactionnaire et tyrannique qu'il déteste, cordialement....

Em' cherche l'amour d'une femme mais ne peut leur donner le sien tant elles le remplissent toutes d'effroi; ses amitiés amoureuses pour les hommes le conduisent à des scènes de jalousie violente, Em' crève de faim, de froid, de misère et use ce qui lui reste de santé à faire la vaisselle et à servir dans des restaurants qui ne le gardent jamais longtemps, Em' veut être publié, admiré, gratifié... Il rêve d'être Rimbaud...

.Em' est malade: la syphilis, croit-on, mais c'est encore pire: une encéphalite léthargique qui le fait trembler, somnoler, marcher et parler avec difficulté ,il va, traînant la jambe, bouche béante et yeux exorbités, comme un débile profond, alors que son esprit et sa plume sont d'une alacrité confondantes...

Em' est Italien, mais il quitte l'Italie à 16 ans pour émigrer à New York, puis à Chicago, il écrit toute son oeuvre en anglais, revient en Italie à 25 ans et y meurt à 45 ans, dans un hôpital neurologique.

Emanuel Carnevali est un cas, un fou, un vrai poète maudit , comme dans les romans..."Une bombe qui n'a pas explosé, et non explosible" dit-il de lui-même.

Les éditions La Baconnière ont entrepris d'éditer ses oeuvres complètes dans une fort élégante présentation: photo de couverture floutée par une jaquette en papier calque, préface d'Enidio Clementi (écrivain et musicien fondateur du groupe rock Massimo Volume), notice biographique, témoignages d'écrivains américains, et intégralité de ses oeuvres en prose: "Le Premier Dieu", et des pièces d'inégale longueur qui s'apparentent tantôt à de courtes nouvelles ,à des esquisses de récits, ou à de vrais poèmes en prose. La traduction de Jacqueline Lavaud est soignée et restaure le texte original, censuré par sa première traductrice pour l'Europe, Maria-Pia Carnevali qui n'était autre que sa demi-soeur...Bref du travail soigné et une entreprise de réhabilitation intéressante et méritée.

J'ai abordé cette lecture sans rien connaître de l'auteur, ni rien lire à son propos, j'ai donc "vécu" cette approche comme Candide: sans préjugé et sans attente.

J'ai d'abord été très déconcertée par les sautes d'humeur, les illogismes, les changements de focale, les coq-à-l'âne de son autobiographie , avant d'être exaspérée par le nombrilisme victimaire du narrateur et sa redoutable faculté de dénigrement - Em' est aussi une véritable langue-de-pute, si l'on me passe l'expression!- puis j'ai commencé à entrer en empathie: la folie, la maladie, la misère, la jeunesse et le courage de ce jeune immigré passionné et écorché vif, perdu dans la jungle des villes américaines, m'ont touchée puis attachée. Enfin j'ai été conquise par certaines pièces en prose, de vrais joyaux, dignes de figurer parmi les Illuminations rimbaldiennes: mention spéciale à "La danse est un art" et, dans le Journal de Bazzano, à son autoportrait, page 223

:"Cet homme étrange et drôle quand il parle: c'est moi.
Cet homme avec en permanence un crapaud flagorneur au bord des lèvres: c'est moi.
Cet homme au rire facile et excessif: c'est moi. (....)
Cet homme qui n'est pas assez fort pour haïr quiconque: c'est moi.
S'il hait quelque chose, il hait la littérature, uniquement à cause de sa propre petitesse."

Je remercie Masse critique , Babelio et les Editions La Baconnière pour cette rare expérience: découvrir au fil des pages un être inconnu, incompris et plein de rage et faire apprécier, puis aimer, par touches successives, une écriture violente comme un cri, douloureuse comme une blessure à vif..

Je recommande cette lecture à tous ceux qui aiment les rencontres un peu dérangeantes et qui ne craignent pas de se laisser apprivoiser par les chiens enragés...



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Se laisser porter par une poésie empreinte d'innocence quand il s'agit de l'enfance, de cynisme quand il s'agit de la religion, d'élans lyriques pour sublimer le ressenti de la misère…


Emanuel Carnevali a une vision très lucide du monde dans lequel il vit et de sa situation.
Sa vie est marquée par la maladie et la souffrance.

Quoique, pour la maladie, dans son enfance…
Qui se souviendrait d'une broncho-pneumonie contractée avant un an ?
Qui n'a pas eu la scarlatine (disons plutôt la varicelle de nos jours) et une angine dans son enfance ?

Carnevali semble plutôt victime, comme Mark SaFranko l'a été lui aussi, de la gêne qu'il occasionne aux adultes par son état :
« Je pense que tous les soucis que j'ai causés auraient pu être évités si j'étais mort. Et quelle délivrance c'eut été ! »

D'ailleurs, ça me rappelle « un air de famille » quand Yolande dit :
« Mais Kévin, oh écoute. Je n'en peux plus. Il ne cherche qu'à me contrarier. Tu sais ce qu'il m'a fait mercredi ? Une otite. »


Par contre, son enfance est sans aucun doute marquée par les coups : sa mère le bat, son frère le bat, sa tante bat ses enfants à elle (pas lui). Ensuite, lorsqu'il vit avec son père, celui-ci bat son frère (pas lui, qui n'en vaut pas la peine).


Comme déjà dit par Bruno dans sa critique, « le premier Dieu », qui constitue le récit autobiographique, n'est pas palpitant, réunissant de nombreuses platitudes.
Pour ma part, les « autres proses » m'ont bien plus touché, en particulier « Home sweet home ».

Carnevali est parti vivre aux Etats-Unis, où il a survécu de petits boulots, voyant l'Amérique et ses belles promesses de bien bas.

« Puis, plus loin vers l'ouest, je progresse en pleine misère : les habituelles façades rouges, certaines d'un jaune pisseux, criblées d'innombrables fenêtres noires. Des torchons, bannières de la pauvreté, pendent aux fenêtres ; des vitres grises où la misère écrit, avec la poussière et la pluie, des choses que les locataires sont trop tristes pour vouloir cacher. En face de la tour, les becs de gaz obèses, endoloris par la rouille, affaiblis par des taches de peinture grise, grotesquement solennels. Dans ce quartier, les êtres humains préfèrent la rue au foyer ; aussi sont-ils tous dehors : les enfants jouent, les femmes cancanent, les hommes traînent. Des braises et des cendres échappées des poubelles trop pleines se dispersent sur le trottoir bosselé, ridé et crevassé. »


Carnevali contracte à l'âge adulte une encéphalite léthargique, un truc qui ne se soignait pas dans les années 1920.
Il croit sombrer dans la folie, entouré de souffrances, souffrance lui-même.

« Je suis resté sous l'épave de mon âme à demi détruite, haletant et tremblant. Des centaines de nuits de souffrances ont putréfié mon amertume et maintenant ça pue dans mes narines. »


Il y a en tout cas des points communs entre Fante, Bukowski ou SaFranko, c'est leur goût de la littérature, et le fait que ce sont des émigrés… (et plein d'autres en fait.)


« C'est un foutu métier, crois-moi ! Si l'écrivain dénude son coeur et ses blessures purulentes on le traite de porc sentimental. S'il est réservé, c'est un âne constipé. S'il est réaliste, il ne se porte pas bien ; et s'il est symboliste, le voilà ésotérique et incompréhensible. »





Un air en tête :

« Je n'ai pas d'avenir je n'ai qu'un destin
Celui de n'être qu'un souvenir c'est pour demain
Je n'ai rien à croire je n'ai pas d'espoir
Je n'ai plus de passion je suis en prison
Je n'ai pas de raison mais je n'ai pas tort
Je n'ai pas de maison mais je ne couche pas dehors
[…] »

Extrait de « Je n'ai pas » de Mano Solo :
https://www.youtube.com/watch?v=vb3Tm-604ng



Merci à Babelio d'organiser Masse Critique, merci à LaBaconnière d'y participer.
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J'ai suivi la progression des critiques de ce livre, et me voilà, maintenant, à la date échéance de la mienne... si j'ai tardé autant, c'est que je n'ai pas encore réussi à finir ma lecture et que je sais depuis longtemps que ma rencontre avec Emanuel Carnevali est ratée.
J'ai loupé le coche, on ne s'est pas appréciés, ce n'était pas le moment.
Je me souviens pourtant de l'instant où je l'ai pris dans les mains, prête à me lancer. La belle couverture épaisse et transparente, pareille à du papier calque sur lequel est écrit un extrait du Premier Dieu, devant le visage agrandi et pixelisé de l'auteur. Des pages denses, une typographie agréable et un parfum de papier qui donne envie. J'avais l'agréable sensation d'ouvrir un livre spécial, peu connu, érudit.
Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé le premier texte, le Premier Dieu, qui est l'autobiographie que l'auteur a écrite à son retour des Etats-Unis alors qu'il est malade, atteint d'encéphalite. J'ai trouvé ce texte amer et mesquin mais surtout maladroit.
Je n'ai pas retrouvé cette maladresse dans ses autres textes, bien au contraire. Ceux-ci sont poétiques, originaux, mais le mal était fait et le personnage ne me plaisait absolument pas. On dénote, dans ses textes, une misogynie, un auto-apitoiement et une cruauté banale que je n'ai pas aimé.

Je n'ai pas fini ma lecture, à mon grand regret, et j'espère la reprendre dans quelques années car il s'y trouve quand même des images de New York que j'ai aimé.
Dans mon cas, il aurait mieux valu éviter l'autobiographie et commencer directement par les textes, sans aucun doute mon regard porté sur l'oeuvre de Carnevali aurait été différent.
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
J'ai dit que ma femme était brune. (Voici la parabole des cheveux des femmes, leur qualité la plus grande. Certaines sont noires comme la nuit noire, et elle était de celles-là; d'autes sont blondes comme un jour ensoleillé; d'autres sont rousses comme le couchant prodigieux ou comme l'aube odieuse; d'autres sont grises comme un jour obscur ou blanche comme les nuages qui passent à travers le ciel. La pluie n'est que la chevelure de cette énorme tête qu'est le ciel; la neige est sa toison chenue, la grèle une mèche rebelle du paradis. Ici prends fin la parabole des cheveux féminins. )
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Les jours où la faim ne me tenaillait plus, c'était le travail qui me tenaillait. Je traînais mon pauvre corps d'un restaurant à l'autre, non comme client mais comme serveur. Je le conduisais, dans la misère, d'un hôtel à l'autre. Parfois c'étaient les poèmes qui consumaient mes pensées, s'avançant dans mon cerveau comme une armée de fourmis ou me dévorant comme autant de vers. Mais à quoi bon cette obsession pour les mots, me disais-je, s'il n'est personne pour les écouter?
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« J’ai vu la nuit de petits animaux phosphorescents sur les flancs d’un bateau. J’ai vu bien des choses étranges. J’ai vu également des choses qui ne le sont pas du tout, mais qui concernent le cerveau humain.
La littérature est faite de choses semblables, mais alors l’ensemble est hybride. Il est facile d’en laisser échapper une. J’ai aussi entendu à bord d’un bateau le bruit que produit une corne de brume : il terrifie tout le monde. Ces notations n’ont pas grand-chose à voir avec la littérature. Essayons quand même : épouvantable, ce bruit, surtout la nuit… Non, non, il n’y a rien à en tirer. »
Extrait de Croquis
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Au silence de Venise, certains préfèrent le vacarme d'autres villes. Mais le silence de Venise a quelque chose de magique. C'est la seule ville silencieuse du monde et son silence est un silence chaud, feutré, mystérieux. Reine de la lagune, elle se pelotonne dans un angle, mais c'est toujours une reine.
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Maudit soit ce vieux collège et les années passées à étudier toutes les absurdités que les professeurs nous faisaient ingurgiter (Les professeurs s'entourent, comme une double épaisseur de lard, de la présomption que leur confère la matière qu'ils enseignent).
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