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René L. F. Durand (Autre)
EAN : 9782070370207
119 pages
Gallimard (12/04/1978)
3.62/5   103 notes
Résumé :
A Venise, pendant le carnaval, un Mexicain déguisé en Moctezuma rencontre Vivaldi. Puis Scarlatti et Händel se joignent à eux pour visiter un couvent de nonnes musiciennes et pour aller prendre un petit déjeuner sur la tombe d'Igor Stravinski. Car les chronologies s'enchevêtrent dans ce merveilleux concert baroque où la musique, forme sublimée du temps, mène le récit. Si Vivaldi avait pris la plume, il n'aurait pas écrit autrement ce Concert baroque.
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Pourquoi ai-je deterre ce billet? Suite a des demangeaisons furieuses. Un desir non refrene d'aiguillonner des amis lecteurs (et une certaine lectrice en particulier). Un besoin subit de lire leurs ressentis.


Alors? Alors ouvrez grand vos Oreilles! Ouvrez grand votre Esprit! Laissez vous penetrer par le foisonnement musical de cette partition ou les lettres remplacent les notes. Car Alejo Carpentier nous a donne la un vrai concerto ou les mots et les phrases se deguisent, se melangent, se battent, se font l'amour a un rythme effrene. Il faut le lire a haute voix.

Et l'histoire aussi est baroque: un magnat mexicain voyage en Europe pour y sentir l'esprit de ses ancetres espagnols, ou tout simplement pour le plaisir. Decu par Madrid il pousse jusqu'a Venise ou il rencontre en pleine periode de carnaval Vivaldi (le pretre roux, le venitien), Scarlatti (le napolitain) et Haendel (le saxon), qui cooperent et s'affrontent en une orgie musicale. Il convainc Vivaldi de composer un opera sur le theme de la conquete du Mexique par Cortes et la perte du dernier roi azteque, Moctezuma (ou Montezuma dans le livre). Assistant a l'opera, il s'indigne contre les libertes que prend le livret sur la verite historique, mais la musique finit par transformer sa plus intime verite: "Je suis le petit fils d'espagnols qui virent le jour a Colmenar de Oreja et Villamanrique del Tajo, fils d'un estremegne baptise a Medellin comme Hernan Cortes. Et pourtant… plus se deroulaient les accords de la musique… plus vif etait mon desir de voir triompher les mexicains… j'epousais le parti des americains, brandissant les memes arcs, souhaitant la ruine de ceux a qui je dois mon sang et mon nom."


Dans un curieux et delirant mélange de styles et de temps, on s'assoiera sur la tombe de Stravinsky, dont Vivaldi denigrera la musique, et on s'extasiera aux sonorities plus-que-baroques de la trompette de Louis Amstrong. Alejo Carpentier (un patronyme a sonorite tres francaise. Ah! Ses aieux!) prend un malin plaisir a melanger toutes les facettes de sa culture musicale en une petulance toute cubaine. Pour notre plus grand Bonheur!

P.S. Je mets un exemple de la prose baroque de Carpentier en citation.



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Roman où il est question en premier lieu de musique et tout particulièrement de l'opéra d'Antonio Vivaldi "Montezuma". Dans ce livre la musique tient la première place, mais le lecteur y trouve beaucoup d'informations ayant trait à la culture, L Histoire, la littérature. L'auteur évoque la conquête du Mexique par Cortès et la capitulation de Montezuma. Au 18 ème siècle, un créole mexicain, part en voyage vers la vieille europe. Après un séjour en Espagne, il se pose pendant un temps à Venise où il rencontre plusieurs grands musiciens baroques, notamment Vivaldi... Mais dans ce roman étrange car ne respectant pas du tout la chronologie, un pique-nique est organisé dans le cimetière Saint-Michel à proximité de la sépulture d'Igor Stravinski. La villégiature se déroule à l'époque du Carnaval ou toutes fantaisies et badinages sont permis... Rêve, fable? Louis Amstrong, lui même, fait résonner sa trompette dans une salle de concert de Venise... alors qu'une locomotive, tirant des voitures des Wagons-lits Cook, venait à peine de quitter la gare de la Sérénissime.
Un peu plus de 100 pages pour une écriture intense et un récit touchant au merveilleux.
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Tout est baroque dans ce roman, à commencer par l'histoire. Au XVIIIème siècle, un riche mexicain d'origine espagnole se rend au carnaval de Venise. Il fait escale à La Havane où son valet (qui est aussi son musicien) meurt de la peste. Il engage pour le remplacer un jeune noir cubain doué pour la musique. Ils s'ennuient durant leur première étape en Espagne puis s'embarquent pour Venise, le maître déguisé en Montezuma et le valet en lui-même. Ils rencontrent un prêtre, Vivaldi, qui les présente à Haendel et à Scarlatti. Les époques s'entrechoquent et s'entremêlent : ils se retrouvent dans un cimetière près de la tombe d'un compositeur nommé Igor Stravinsky et le final du roman est un concert de Louis Armstrong (il y est aussi question de tour Eiffel et de wagons-lits !). Je ne m'y connais pas assez ni pour repérer toutes les références ni pour apprécier cette tentative de transposer la musique dans une oeuvre littéraire, mais il émane du texte une grande vitalité et le lecteur est embarqué dans un tourbillon de sensations. Cette histoire déjantée rend un très bel hommage au métissage culturel, musical et littéraire. Quant au style d'écriture, il arrive à créer un texte déjanté, échevelé, rythmé et virevoltant, plein de sons et de couleurs. le lecteur n'a qu'à se laisser porter, emporté dans une joyeuse sarabande baroque. Une très belle découverte !
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Au coeur de ce roman jubilatoire, il y a « Montezuma », un opéra de Vivaldi joué en 1700 et dont Alejo Carpentier (1904-1980) s'amuse à imaginer l'histoire. Une histoire en forme d'errance, qui nous mène des rivages du Mexique au carnaval de Venise. C'est au milieu des masques et des feux d'artifice que le Cubain Filomeno et son maître, un riche Indiano* mexicain, font la rencontre d'une bande de joyeux fêlés ayant pour noms Haendel, Scarlatti et Vivaldi.
A partir de là, ce qu'on avait d'abord pris pour un roman historique comme tant d'autres change subitement de dimension. Aux côtés des deux voyageurs, l'on assiste médusé à une sorte de « retour vers le futur » à la faveur duquel (et sans quitter la Venise du XVIIIè siècle) il nous arrive de croiser l'ombre de Stavinsky, la silhouette de la Tour Eiffel ou la trompette d'Armstrong.
On l'a compris, cette histoire déjantée est pour l'auteur l'occasion de questionner les rapports d'influence entre Europe et Amérique – rapports qui ne sont pas à sens unique, loin de là, comme le prouve l'opéra précédemment cité, ou bien encore les « Indes Galantes » de Rameau, quelques années plus tard.
Mais ce roman est aussi une manière de remonter aux sources de l'identité latino-américaine : ainsi, lorsqu'il assiste à la première de « Montezuma », curieusement, ce n'est pas pour ses ancêtres espagnols que le maître prend parti mais bien pour le malheureux monarque aztèque :
« J'eus l'impression que le chanteur était en train d'interpréter un rôle qui m'était destiné, et que moi, par mollesse, par trouille, j'eusse été incapable d'assumer. Tout à coup, je me sentis déplacé, exotique dans cet endroit, étranger, comme éloigné de moi et de tout ce qui fait que je suis moi. »
Très souvent drôle, parfois érudit, ce court roman d'Alejo Carpentier est un vibrant éloge du métissage (musical, littéraire, culturel…), en même temps qu'une fête des mots et de l'intelligence.

* Indiano : C'est ainsi qu'on nommait au Siècle d'or les colons espagnols enrichis aux Amériques (ou leurs descendants) et qui revenaient au pays les poches pleines.
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Une bulle de champagne ! Un tourbillon de musique, de couleurs, de sons. Entrez dans le monde d'Alejo Carpentier et laissez-vous bercer par la musique.

Je n'ai peut-être pas toutes les clés pour comprendre toutes les subtilités de ce livre à sa juste valeur, n'étant pas musicienne et n'y connaissant pas grand-chose, mais j'ai aimé l'écriture et les sensations procurées par cette lecture. Je me suis simplement laissée porter.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
On disposa les lutrins, le Saxon s’installa de façon magistrale devant le clavier de l’orgue, le Napolitain essaya les voix d’un clavecin, le Maître monta sur le podium, saisit un violon, leva l’archet, et, en deux gestes énergiques, déchaîna le plus extraordinaire concerto grosso qu’aient jamais entendu les siècles mais les siècles ne s’en souvinrent pas, et c’est dommage car tout cela était aussi digne d’être entendu que d’être vu... Une fois amorcé l’allégro frénétique par les soixante-dix femmes qui connaissaient leurs parties par cœur, tellement elles les avaient répétées, Antonio Vivaldi se rua dans la symphonie avec une incroyable impétuosité, en un jeu concertant, tandis que Domenico Scarlatti — car c’était lui —- se lançait dans des gammes vertigineuses sur le clavecin, et que Georg Friedrich Haendel se livrait à d’éblouissantes variations qui bousculaient toutes les normes de la basse continue. « Vas-y, Saxon de merde ! criait Antonio. — Tu vas voir, à présent, Prêtre putassier!», répondait l’autre, livré à sa prodigieuse imagination, pendant qu’Antonio, sans cesser de regarder les mains de Domenico qui se prodiguaient en arpèges et agréments, décrochait de haut des coups d’archet, comme s’il les tirait de l’air avec un brio fascinant, mordant les cordes, s’étourdissant dans un jaillissement d’octaves et de doubles notes, avec l’infernale virtuosité que lui connaissaient ses élèves. Il semblait que le mouvement fût arrivé à son comble, quand Georg Friedrich lâchant soudain les grands jeux de l’orgue, attaqua les jeux de fond, les mutations, le plénum, faisant vibrer avec une telle fougue les tuyaux des clairons, des trompettes et des bombardes, que l’on crut entendre les appels du Jugement dernier : « Le Saxon nous baise tous ! cria Antonio, exaspérant le fortissimo. — Moi, on ne m’entend même pas », cria Domenico, redoublant de force dans ses accords. Mais entretemps Filomeno avait couru aux cuisines, apportant une batterie de chaudrons en cuivre, de toutes les dimensions, qu’il se mit à frapper avec des cuillères, des écumoires, des batteuses, des rouleaux à tarte, des tisonniers, des manches de plumeaux, dans une telle profusion de rythmes, de syncopes, d’accents déplacés, que, l’espace de trente-deux mesures, on le laissa seul pour qu’il improvisât. « Magnifique ! Magnifique ! » criait Georg Friedrich. « Magnifique ! Magnifique ! » criait Domenico, donnant des coups de coude enthousiasmés sur le clavier du clavecin. Mesure 28. Mesure 29. Mesure 30. Mesure 31. Mesure 32. « Maintenant! », hurla Antonio Vivaldi, et tout le monde attaqua le Da capo avec une furieuse vigueur, arrachant les accents les plus extraordinaires aux violons, hautbois, trombones, régales, orgues manuels, violes de gambe, et tout ce qui pouvait résonner dans la nef, dont les lustres vibraient comme ébranlés par un tintamarre céleste.
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Et c'était là qu'avaient échoué, avec leurs caisses, leurs malles, leurs ballots et leurs corbeilles, les passagers du bateau malade, attendant qu'on pansât ses plaies, tandis que dans la ville d'en face, qui dominait superbement les eaux du port, régnait le sinistre silence des demeures fermées par l'épidémie. Fermées étaient les salles de bal et les boîtes à matelots, avec leurs mulâtresses aux chairs offertes sous les jours des dentelles amidonnées. Fermées les maisons de la rue des Marchands, de la rue de l'Oeuvre-Pie, des Métiers, où l'on présentait souvent, bien que ce ne fût pas il est vrai bien grande nouveauté, des orchestres de chats mécaniques, des concerts de glass-harmonica, des dindons qui dansaient la forlane, les célèbres jumeaux de Malte, et des merles dressés qui, non contents de siffler les mélodies à la mode, offraient avec leur bec des cartes où était écrit le destin de chacun. Et comme si le Seigneur avait voulu châtier de temps en temps les nombreux péchés de cette ville cancanière, vaniteuse et insouciante, voici que tombaient sur elle soudain, au moment où on s'y attendait le moins, les souffles maudits des fièvres qui selon des opinions fondées provenaient de la pourriture qui empestait les marécages voisins.
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En argent la fine coutellerie, les élégantes fourchettes ; en argent les plats où un arbre d'argent ouvré dans la concavité du métal recueillait le jus des rôtis ; en argent les compotiers à trois coupes, couronnés d'une grenade en argent ; en argent les cruches à vin martelées par les orfèvres ; en argent les plats à poisson avec leur pagre en argent au ventre rebondi sur un entrelacs d'algues ; en argent les salières, en argent les casse-noisettes, en argent les gobelets, en argent les petites cuillères ornées d'initiales... Et tout cela était emporté, lentement, avec des gestes réguliers, en prenant soin que l'argent ne heurtât pas l'argent, vers les sourdes pénombres de caisses en bois, de paniers en attente, de coffres aux solides verrous, sous Ia surveillance du Maître qui, en robe de chambre, se bornait à faire résonner l'argent, de temps à autre, en pissant magistralement, d'un jet précis, abondant et percutant, dans son pot de chambre en argent, dont le fond s'ornait d'un œil malicieux en argent, vite aveuglé par une écume qui, de tant refléter l'argent finissait par paraître argentée ...

De plata los delgados cuchillos, los finos tenedores ; de plata los platos donde un árbol de plata labrada en la concavidad de sus platas recogía el jugo de los asados ; de plata los platos fruteros, de tres bandejas redondas, coronadas por una granada de plata ; de plata los jarros de vino amartillados por los trabajadores de la plata ; de plata los platos pescaderos con su pargo de plata hinchado sobre un entrelazamiento de algas ; de plata Ios saleros, de plata los cascanueces, de plata los cubiletes, de plata las cucharillas con adorno de iniciales... Y todo esto se iba llevando quedarmente, acompasadamente, cuidando de que la plata no topara con la plata, hacia las sordas penumbras de cajas de madera, de huacales en espera, de cofres con fuertes cerrojos, bajo la vigilancia del Amo que, de bata, sólo hacía sonar la plata, de cuando en cuando, al orinar magistralmente, con chorro certero, abundoso y percutiente, en una bacinilla de plata, cuyo fondo se ornaba de un malicioso ojo de plara, pronto cegado por una espuma que de tanto reflejar la plata acababa por parecer plateada ...
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En un ciel gris d'eau et de ciel embrumé, malgré, cette année-là, la douceur de l'hiver ; sous la grisaille des nuages colorés de sépia lorsqu'ils se reflétaient, en bas, sur les larges ondulations, molles et arrondies, alanguies en leur flux et reflux sans écume, qui s'amplifiaient ou s'entremêlaient quand elles étaient poussées d'une berge à l'autre ; parmi les teintes floues d'aquarelle très délavée qui estompait le contour des églises et des palais ; dans une humidité que rendaient sensible les tons d'algues sur les perrons et les débarcadères, les reflets de la pluie sur le carrelage des places, les suintements le long des murs léchés par de courtes vagues silencieuses ; parmi des évanescences, des sons assourdis, des lumières ocres et la tristesse de la rouille à l'ombre des ponts jetés sur la quiétude des canaux ; au pied des cyprès qui étaient comme des arbres à peine ébauchés ; au milieu de grisailles, d'opalescences, de reflets crépusculaires, de sanguines éteintes, de fumées d'un bleu pastel, avait éclaté le carnaval, le grand carnaval de l’Épiphanie, en jaune orange et jaune mandarine, en jaune canari et vert grenouille, en rouge grenat, rouge de rouge-gorge, rouge de coffres chinois, en costumes à carreaux bleu indigo et jaune safran, en devises et cocardes, en torsades de couleurs comme berlingot et enseigne de barbier, en bicornes et plumets, en chatoiement de soies fondu dans un tourbillon de satins et de rubans, de turqueries et de grotesques déguisements, avec un tel fracas de cymbales et de crécelles, de tambours, tambours de basque et clairons, que tous les pigeons de la ville, d'un seul envol qui, l'espace de quelques secondes, obscurcit le firmament, s'enfuirent vers des rivages lointains.
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En un gris d'eau et de ciel embrumé, malgré, cette année là, la douceur de l'hiver ; sous la grisaille des nuages colorés de sépia lorsqu'ils se reflétaient, en bas, sur les larges ondulations, molles et arrondies, alanguies en leur flux et reflux sans écume, qui s'amplifiaient ou s'entremêlaient quand elles étaient poussées d'une berge à l'autre ; parmi les teintes floues d'aquarelle très délavée qui estompaient le contour des églises et des palais ; dans une humidité que rendaient sensible les tons d'algue sur les perrons et les débarcadères, les reflets de la pluie sur le carrelage des places, les suintements le long des murs léchés par de courtes vagues silencieuses ; parmi des évanescences, des sons assourdis, des lumières ocre et la tristesse de la rouille à l'ombre des ponts jetés sur la quiétude des canaux ; au pied des cyprès qui étaient comme des arbres à peine ébauchés ; au milieu de grisailles, d'opalescences, de reflets crépusculaires, de sanguines éteintes, de fumées d'un bleu pastel, avait éclaté le carnaval, le grand carnaval de l'Epiphanie, en jaune orange et jaune mandarine, en jaune canari et vert grenouille, en rouge grenat, rouge de rouge-gorge, rouge de coffres chinois, en costumes à carreaux bleu indigo et jaune safran, en devises et cocardes, en torsades de couleurs comme berlingot et enseigne de barbier, en bicornes et plumets, en chatoiement de soies fondu dans un tourbillon de satins et de rubans, de turqueries et de grotesques déguisements, avec un tel fracas de cymbales et de crécelles, de tambours, tambours de basque et clairons, que tous les pigeons de la ville, d'un seul envol qui, l'espace de quelques secondes, obscurcit le firmament, s'enfuirent vers des rivages lointains.
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