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René Baldy (Traducteur)Jacques Martinache (Traducteur)
EAN : 9782266072243
574 pages
Pocket (15/01/2004)
4.05/5   1696 notes
Résumé :
New York, le 3 mars 1896. Un adolescent prostitué homosexuel est retrouvé égorgé, le corps lacéré, les yeux arrachés, la main droite tranchée, les organes génitaux découpés et enfoncés dans la bouche. Devant l'indifférence générale face au meurtre d'un marginal, Theodore Roosevelt, alors préfet de police, fait appel à ses amis Laszlo Kreizler, aliéniste, et John Schuyler Moore, chroniqueur criminel, pour traquer le meurtrier. Peu à peu, Kreizler commence à cerner la... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (166) Voir plus Ajouter une critique
4,05

sur 1696 notes
Laszlo Kreizler. L'aliéniste, c'est lui. Spécialiste des affections mentales (et non des petits hommes verts, ne pas confondre). Le gars capable de déduire que si un beau jour t'as pété un câble et trucidé père et mère à l'aide d'une fourchette à escargot c'est sans doute parce qu'on t'obligeait à finir tes endives-béchamel au stade crucial de la prime enfance.

Donc forcément quand un fâcheux sème la terreur à New York, massacrant méthodiquement de jeunes péripatéticiens des quartiers chauds, ben il est là Kreizler, et le cas bien sûr le fascine au plus haut point.

Sauf qu'on est en 1896 et que Les Experts Manhattan ce sera pas avant un siècle et des brouettes. En attendant l'ami Laszlo fait office de précurseur, aussi controversé que fascinant quant à son approche novatrice des troubles psychiques et perversions afférentes. C'est ainsi qu'en catimini et sous sa houlette se forme une fine équipe de petits futés chargée de résoudre cette aimable affaire de meurtres en série dans les bas-fonds nouillorkais.

Plus proche de l'enquête psychologique que du polar à proprement parler, L'Aliéniste séduit par son évocation très réaliste de cette fin de siècle dans la cité qui déjà semble ne jamais dormir. Mais il se distingue surtout, à mon sens, par une immersion captivante dans l'historique de nos techniques d'investigation contemporaines. Peu de rebondissements ébouriffants donc, ou d'hémoglobine au-delà du nécessaire (oui bon un peu quand même), mais une fiction néanmoins prenante et instructive.


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Avant d'être un polar magnifiquement écrit, une enquête subtilement menée et un roman palpitant, l'Aliéniste est une rencontre.

C'est une rencontre avec la ville de New York dont nous découvrons les quartiers, les ambiances, les ruelles mal famées, les restos chics, les lieux de perdition, le monde de la nuit. New York nous ouvre ses entrailles et nous invite à nous y perdre, à avoir peur de ses nuits, à pleurer devant la corruption de ses serviteurs, à nous émerveiller devant la beauté de sa baie.

C'est une rencontre avec une époque, la fin du 19ème siècle, qui voit les flots de migrants arriver en masse dans cette ville mystérieuse. C'est le temps où les droits de l'homme n'existent pas lorsqu'on est enfant, étranger et miséreux, où la corruption séduit toutes les couches du pouvoir et semble toute puissante. C'est l'époque où les sciences sociales, psychologiques, humaines tentent d'entrer dans le jeu et d'amener leur point de vue souvent contesté.

C'est une rencontre avec des personnages emblématiques, plus intrigants les uns que les autres qui nous révèlent au fil des pages, leurs côtés glauques et leur humanité touchante. Homme politique, tueur en série, journaliste, psychanalyste, policiers, prostitués, teneurs de bouges sordides, criminels en tout genre, ils nous délivrent les indices nous permettant d'avancer dans l'enquête et nous séduisent, tous à leur manière, faisant de nous des complices et des confidents fidèles.

C'est une rencontre avec l'écriture puissante, documentée, et efficace de Caleb Carr qui nous saisit par l'intrigue, nous balade dans les hypothèses plus réalistes les unes que les autres et nous tient fermement par un suspense puissant.

L'Aliéniste, je l'ai rencontré. Je l'ai compris. Il m'a séduite. Je l'ai aimé. J'en redemande !
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L'Alieniste m'a deçu et pis c'est tout !! Le probleme des livres encensés par la critique , c'est qu'ils suscitent forcément une incroyable attente ! Ça y est , je l'ai entre les mains , je l'ouvre fébrilement ne voulant pas gacher cette entrée en matiere qui s'annonce exceptionnelle puis je me rends tres vite compte qu'il va falloir batailler ferme pour en venir a bout !

L'histoire se situe a New-York , en 1896 . Periode ou il ne fait pas bon etre un adolescent à la vie dissolue car vous possédez , dès lors , le potentiel type pour devenir la cible privilégiée d'un tueur en série implacable . Bon , archi-classique jusqu'ici ! L'interêt de ce bouquin réside en la résolution de cette affaire et les moyens novateurs , a l'époque , pour y parvenir . Ici , on pratique le profiling m'sieurs-dames , yes it is not because i do !
Dis-moi qui tu tues et je te dirais si tu fais de la danse...
Les personnages sont aussi eclectiques qu'interessants : Lazlo Kreizler , chef de projet et alieniste avant l'heure associé a son ami John Schuyler Moore , chroniqueur criminel de son état . A cette colonne vertébrale besogneuse viennent se greffer deux frangins policiers , sortes de Dupont et Dupond , le QI en plus , puis la petite touche fraicheur féminine incarnée par Sara , végétant dans son emploi à la brigade et se voyant dejà résoudre l'énigme du siècle...
L'histoire est prenante , bien amenée . L'analyse est ultra pertinente et permet fort logiquement d'appréhender l'épilogue tout en ayant retracé la vie du tueur et le pourquoi du comment du parce que de ses agissements mais que c'est long , beaucoup trop long et pas bon du tout pour le coup ! Il a manqué un zeste de folie , une pincée d'humour qui auraient pu en faire un très grand livre ! Au lieu de cela , je l'ai lu au rythme des investigations menées : très , très lentement ...Trop de details tuent le détail si ce n'est pas contrebalancé par un rythme soutenu ou a défaut , des retournements de situation qui auraient eu le mérite de titiller ma curiosité à défaut de bercer mes p'tits yeux d'une longueur monotone...
Bonne histoire plutôt originale gachée par un faux rythme s'avérant très vite lassant , dommage...

J'estime , paradoxalement , que le 7e art serait à même de tirer la quintescence d'un tel sujet sur grand écran . Max Pécas , si tu me lis...
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L'aliéniste n'est, je pense, plus à présenter et pourtant, je n'avais encore jamais osé me plonger dans cette histoire. Un peu plus de 500 pages en petits caractères, ça a parfois de quoi faire peur. J'ai débuté les 100 premières pages en début d'année et le livre m'est tombé des mains. Trop de descriptions, des longueurs, j'avais beaucoup de mal à rentrer dans l'intrigue. Vacances de Pâques obligent, je me suis forcée à le reprendre, n'aimant pas abandonner un livre et là j'ai adoré car une fois l'intrigue bien installée, le livre est passionnant.

Nous sommes à la fin de XIXe siècle à New-York où une série de meurtres ont lieu. Toutes les victimes sont des enfants, pauvres, qui se prostitués. Les corps sont tous affreusement mutilés. Il n'y a pas de doutes, on a affaire à un tueur en série. Theodore Roosevelt, alors préfet de police, décide de faire intervenir pour une enquête parallèle : Laszlo Kreizler, aliéniste et John Schuyler Moore, journaliste pour la rubrique criminelle. Aidé par plusieurs comparses, ils vont alors partir à la recherche de ce tueur.

J'ai découvert New-York, sous un autre jour. On est loin de la ville moderne et touristique d'aujourd'hui. Dans ces pages, on découvre une ville sale, à la criminalité élevée, ou l'alcool coule à flot, et la pauvreté est omniprésente. L'ambiance est très noire et l'enquête comme je le disais plus haut passionnante. On penche entre la police aux habitudes d'enquêtes archaïques tandis que notre équipe d'enquêteurs s'essaient à de nouvelles méthodes plus modernes qui n'ont pas encore fait leur preuve : la prise d'empreinte, la déficience mentale du suspect ou non, l'autopsie, la recherche de la personnalité du suspect…
«Je me tournai vers le financier :
- Cela semblera absurde à des hommes comme le commissaire Byrnes – à vous aussi, peut-être – mais nous avons adopté ce qu'on pourrait qualifier de technique d'investigation à rebours.
Byrnes éclata de rire :
- Cul par-dessus tête, quoi !
Comprenant mon erreur, je choisis un autre angle d'attaque :
- C'est-à-dire que nous partons des caractéristiques des meurtres eux-mêmes, ainsi que les traits de la personnalité des victimes, pour déterminer quel type d'homme l'assassin pourrait être. Ensuite, à l'aide d'indices qui, autrement, seraient dépourvus de sens, nous commençons à remonter vers lui.
Je me savais en terrain délicat, et ce fut avance soulagement que j'entendis Kreizler m'apporter son renfort.
- Il y a des précédents, Mr Morgan. La police londonienne a déployé des efforts comparables, quoique plus rudimentaires, pendant l'affaire de l'Éventreur, il y a huit ans. Et les français recherchent en ce moment leur propre Éventreur avec des techniques qui ne sont pas sans rappeler les nôtres.
- L'Éventreur de Londres aurait-il été appréhendé sans que j'en aie connaissance, docteur ? ironisa Byrnes.
Laszlo plissa le front.
- Non.
- Et la police française a-t-elle fait beaucoup de progrès avec son anthropo-machin-chose ?
- Non, reconnut Laszlo
- Deux exemples remarquables, triompha l'ancien commissaire.
Sentant notre position s'affaiblir, je répliquai avec détermination :
- le fait demeure…
- le fait demeure que cette méthode est un pur exercice intellectuel qui n'offre aucun espoir de résoudre l'affaire, coupa Byrnes, s'approchant de nous mais s'adressant à Morgan. Ces individus ne font que donner à tous ceux qu'ils interrogent l'illusion qu'une solution est possible. Ce n'est pas seulement inutile, c'est dangereux. La seule chose qu'il faut dire aux immigres, c'est qu'ils ont intérêt à respecter les lois de cette ville. Sinon, personne ne peut être tenu pour responsable de ce qui leur arrive. Ils trouveront peut-être ça dur à avaler, mais de toute façon, Strong et son cow-boy de préfet ne tarderont pas à dégager le terrain, et nous pourrons remettre en vigueur les bonnes vieilles techniques de gavage.»

Je suis maintenant curieuse de me plonger dans l'adaptation télé et de voir comment ce roman a bien pu être adapté. J'ai surtout hâte de voir si l'ambiance noire New-Yorkaise y est bien présente. J'ai également hâte de retrouver nos personnages dans une nouvelle enquête et le deuxième tome : L'ange des ténèbres. Il faut dire que j'ai beaucoup aimé Sarah et John au fil du livre. Sarah est une jeune femme indépendante et moderne qui pour l'époque choque très souvent. Quand a John, son coté dandy m'a plu et il est plutôt bon enquêteur. Pour Lazslo, je ne sais toujours pas quoi en penser. Il semble cacher un lourd passé et j'aimerai bien en apprendre davantage. Affaire à suivre donc !
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Je me suis fais avoir, « L'aliéniste » et ces critiques dithyrambiques en veux tu en voilà, il fallait que je lise le Caleb Carr. Et bien, comment dire pour ne pas froisser, c'est quand même un poil mou du genou. le thème de la chasse d'un sérial killer et les prémices du profilage sont intéressants mais cette lenteur certainement voulu par Carr, m'a fait regretter ces bons polars qui vous scotchent de la première à la dernière page. Ici, les enquêteurs ne sont pas franchement charismatiques, leurs interrogations, leurs tâtonnements franchement soporifiques et même si par moment l'intérêt ressurgit, j'ai eu souvent le sentiment que ce faux rythme desservait l'histoire. Car au final , L'aliéniste », s'il s'avère un polar historique classique, est avant tout un roman prodigieusement long, long, long, long … Désolé je crois que je pique du nez!!!
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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Je me tournai vers le financier :
- Cela semblera absurde à des hommes comme le commissaire Byrnes – à vous aussi, peut-être – mais nous avons adopté ce qu’on pourrait qualifier de technique d’investigation à rebours.
Byrnes éclata de rire :
- Cul par-dessus tête, quoi !
Comprenant mon erreur, je choisis un autre angle d’attaque :
- C’est-à-dire que nous partons des caractéristiques des meurtres eux-mêmes, ainsi que les traits de la personnalité des victimes, pour déterminer quel type d’homme l’assassin pourrait être. Ensuite, à l’aide d’indices qui, autrement, seraient dépourvus de sens, nous commençons à remonter vers lui.
Je me savais en terrain délicat, et ce fut avance soulagement que j’entendis Kreizler m’apporter son renfort.
- Il y a des précédents, Mr Morgan. La police londonienne a déployé des efforts comparables, quoique plus rudimentaires, pendant l’affaire de l’Éventreur, il y a huit ans. Et les français recherchent en ce moment leur propre Éventreur avec des techniques qui ne sont pas sans rappeler les nôtres.
- L’Éventreur de Londres aurait-il été appréhendé sans que j’en aie connaissance, docteur ? ironisa Byrnes.
Laszlo plissa le front.
- Non.
- Et la police française a-t-elle fait beaucoup de progrès avec son anthropo-machin-chose ?
- Non, reconnut Laszlo
- Deux exemples remarquables, triompha l’ancien commissaire.
Sentant notre position s’affaiblir, je répliquai avec détermination :
- Le fait demeure…
- Le fait demeure que cette méthode est un pur exercice intellectuel qui n’offre aucun espoir de résoudre l’affaire, coupa Byrnes, s’approchant de nous mais s’adressant à Morgan. Ces individus ne font que donner à tous ceux qu’ils interrogent l’illusion qu’une solution est possible. Ce n’est pas seulement inutile, c’est dangereux. La seule chose qu’il faut dire aux immigres, c’est qu’ils ont intérêt à respecter les lois de cette ville. Sinon, personne ne peut-être tenu pour responsable de ce qui leur arrive. Ils trouveront peut-être ça dur à avaler, mais de toute façon, Strong et son cow-boy de préfet ne tarderont pas à dégager le terrain, et nous pourrons remettre en vigueur les bonnes vieilles techniques de gavage.
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- [...] Oh, à propos, Moore, as-tu une tenue habillée pour sortir ce soir ?
- Sortir? demandai-je en enfilant ma casquette et mes gants.
- A l'opéra. L'agent pressenti par Roosevelt pour faire la liaison entre ses services et nous doit nous retrouver chez moi à sept heures.
- Tu le connais?
- Pas du tout, répondit Laszlo. Et justement, son rôle sera crucial. J'ai pensé que nous pourrions l'emmener à l'Opéra et voir comment il se comporte. C'est un excellent test de personnalité. De plus, Dieu seul sait quand nous aurons la possibilité d'y retourner ensuite. Maurel chante Rigoletto ce soir au Metropolitan. Nous prendrons ma loge. Je pense que ce sera parfait pour faire travailler nos yeux et observer notre collaborateur.
- Sans aucun doute, dis-je, enchanté. Et puisque nous parlons de travail des yeux, qui chante la fille du bossu ?
Kreizler se retourna avec une expression de vague réprobation.
- Bon Dieu, Moore, il faudra que je me penche sur ta petite enfance un de ces jours. Ce besoin de voir le sexe en toute chose...
- Enfin! Je demande simplement qui est la fille du bossu !
- D'accord, d'accord ! C'est Frances Saville. La demoiselle aux jambes de rêve, comme tu l'appelles.
- Si c'est elle, dis-je en descendant le perron, pas de problème. J'ai une tenue de soirée.
On pouvait me coller sur scène Nellie Melba, Lillian Nordica et le reste des bonnes femmes aux voix quatre étoiles du Metropolitan, cela ne me chatouillait pas plus que cela, comme aurait dit Stevie Taggert. Mais que l'on me propose une authentique beauté avec une voix convenable, et j'etais un spectateur conquis.
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- C'est une méthode encore théorique, docteur, elle n'est pas reconnue partout dans le monde mais ... (Il se tourna vers Marcus, qui semblait craindre que son frère ne vînt de les priver de dessert.) Bon, vas-y.
- Cela s'appelle la dactyloscopie, murmura Marcus sur un ton de confidence.
- Oh, vous voulez parler des empreintes digitales, fis-je.
- C'est l'appellation courante, oui, confirma-t-il.
- Sans vouloir vous offenser, sergent, la dactyloscopie a été rejetée par toutes les polices du monde, rappela Sara. On n'a pas établi son caractère scientifique, et elle n'a permis d'élucider aucune affaire.
- Je ne me sens pas offensé Miss Howard, et j'espère que vous ne le serez pas si je vous réponds que vous vous trompez. son caractère scientifique a été prouvé, et plusieurs cas ont été résolus grâce à elle - mais pas dans une partie du monde dont vous avez beaucoup entendu parler.
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La fonction essentielle du Paresis, c'était de mettre en rapport les clients et les divers types de prostitués qui y travaillaient. La seconde catégorie comprenait aussi bien des adolescents comme Giorgio Santorelli que des homosexuels n'ayant aucun goût pour les vêtements féminins, et même quelques véritables femmes qui traînaient dans la boîte dans l'espoir qu'une des âmes qui s'y fourvoyaient redécouvrirait son hétérosexualité à leur profit.
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A l'époque, en effet, non seulement hydrate de chloral mais aussi morphine, opium, cannabis indica et autres substances similaires étaient en vente libre dans toutes les pharmacies.
C'est ainsi que des milliers de personnes avaient détruit leur vie en se fiant au chloral pour, comme l'affirmait un fabricant, "effacer les soucis et apporter un sommeil réparateur".
Les morts par surdose étaient monnaie courante...
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L’ALIÉNISTE, saison 1 - Bande Annonce VF (2018)
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