On n'en croit pas ses yeux

Ces petites « vieilleries » des Editions le Masque que j'aime bien découvrir. « On n'en croit pas ses yeux » de John Dickson Carr en fait partie, il date de 1941 et ici, j'ai bien ressenti un petit côté désuet en le lisant.
Lors d'une séance d'hypnose, Vicky tue son mari d'un coup de poignard sensé être factice mais une substitution a été effectuée sans que les témoins présents s'en aperçoivent. Comment est-ce possible ?
Un mystère inexplicable donc à résoudre et ses l'un des personnages récurrents de l'auteur qui s'y colle : le détective amateur sir Henry Merrivale. Sacré caractère cet Henri qui s'est mis en tête d'écrire sa biographie style encyclopédie qui deviendra une référence pour le commun des mortels !
Ce livre policier tout court n'est pas transcendant mais reste sympathique, il se lit avec plaisir avec une touche d'humour avec ce détective amateur un peu mégalo et une touche d'amour aussi avec quatre jeunes gens, tous témoins de l'affaire.
Et puis, j'aime bien moi lire ce style un brin défraichi, davantage avec un meurtre inexplicable qui fait creuser les ménages qui finalement me bluffe par sa simplicité quand le mystère du crime est élucidé.

Peut-on ordonner à une personne hypnotisée de commettre un crime ? Voilà une expérience tentante...
Alors qu'elle est sous hypnose, une femme tue son mari. On sait qu'elle le croit coupable d'avoir tué sa maîtresse. Mais pour autant….
Nous étions là juste dans une expérience que Vicky et Arthur Fane ont accepté. Et la tenue de cette expérience d'hypnotisme se fait à leur domicile en compagnie de quelques proches, Frank Sharpless et Ann Browning. le docteur Rich, un ancien psychiatre devenu hypnotiseur que l'oncle Hubert connait bien, officiera ce soir.
Pour mener à bien son expérience il a besoin de deux accessoires : un poignard en caoutchouc et un revolver chargé à blanc. Mais Vicky ignore néanmoins que ces armes sont factices. Une fois placée en état d'hypnose par le Dr Rich Vicky se saisit de l'arme blanche et, à la stupeur générale, elle poignarde à mort son mari. Et le tue !
Mais qui a pu substituer le poignard en caoutchouc au vu de tous ?
Et depuis cette funeste soirée, les ennuies poursuivent Vicky qui s retrouve hospitalisée, visiblement empoisonnée à la strychnine, enfin c'est ce que découvre sir Merrivale.
Sir Merrivale qui va devoir dénouer cette nouvelle énigme en chambre close. Et comme souvent dans ces cas Merrivale organisera une réunion solennelle où il révélera l'identité du tueur ou de la tueuse, des moyens utilisés pour parvenir à ses fins, ainsi que de ses mobiles.
Voici donc un classique du genre, un très bon suspense les personnages sont attachants même si ici, mais ce n'est que mon avis, s les situations et les caractères sont un peu schématique

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Ce roman n'a de policier que le meurtre. Lors d'une séance d'hypnose, une femme tue son mari - qu'elle déteste bien entendu. En effet, le Dr Rich, psychiatre exclue de son ordre à cause d'une rumeur sans fondement, se propose de démontrer les pouvoirs de l'hypnose. Pour cela, il a apporté un revolver et un poignard factices. Les conditions sont en place pour une mise en scène convenue.

Pourtant ce flop n'entamera pas mon intérêt pour les éditions du Masque.

Se faire hypnotiser et lors de la séance, aux yeux de tout le monde, tuer son époux... Est-on victime ou coupable ?
La question ne se pose plus quand on apprend que la femme en question est amoureuse d'un autre homme et qu'elle ne supporte plus son mari. Pourtant, la situation n'est pas si simple que ça quand on découvre que plusieurs personnes en voulaient à mort au défunt époux.
Et si toute cette affaire n'était qu'une diabolique manipulation ?
Il faudrait regarder la situation sous un autre angle car peut-être que toute cette histoire n'est qu'un jeu de dupes...

Même si je n'avais pas trouvé le coupable, je me suis ennuyée une partie du livre. le début démarre sur les chapeaux de roues, est captivant. puis on tombe un peu dans une autre genre, roman d'amour à l'eau de rose. On sent que ce n'est pas un livre récent, le langage est parfois un peu soutenu. L'explication se fait racontée par un personnage que je ne pouvais pas sentir dans l'histoire. Une fin un peu mitigée à mes yeux