Bien sûr
Philip Kindred Dick est l'un des plus grands écrivains de SF du XXe siècle et sans doute aussi l'un des grands écrivains américains tout court. Sa névrose explique bien évidemment son oeuvre, truffé d'angoisses existentielles et d'univers gigognes. Ceci étant dit, le personnage n'est pas bien folichon et sa vie fut somme toute assez terne. A partir de là, il est bien difficile d'écrire une biographie très palpitante. Même si Carrère réussit la prouesse d'écrire parfois comme
le maître (du Haut-Château...), passé la moitié de l'ouvrage ça tourne un peu beaucoup (trop) en rond autour de la névrose paranoïaque de ce cher Dick et l'ennui pointe son nez assez rapidement.
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