Un livre pour s'evader, qui donne le vertige, dans un langage accessible, plein de poésie.
Le coeur du livre est autant une philosophie cosmologique qu'un cours de physique, mais les nombreuses citations et références aux appendices théoriques (1/3 du texte à la fin du livre) nécessitent un minimum de culture scientifique.
L'auteur met l'accent sur les concepts, tout en se gardant bien de métaphores trop hasardeuses, et le résultat est clair et compréhensible : quelques points des théories d'Heisenberg, Dirac, et autres me semblent plus clairs, et s'insèrent bien mieux dans la compréhension générale des phénomènes physiques, mais il me faudra encore quelques explications pour en saisir toute la portée.
La vision du vide que ce livre propose est surprenante, et toujours d'actualité scientifiquement.
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Publié en 1993 par un astrophysicien des mots et poète des particules, et lu en 2015 par une ignorante de la physique qui a toujours aimé jouer avec les « concepts » fondamentaux de cette science. Avec l'explosion des découvertes des 20 dernières années en toile de fond.
Un petit bijou de poésie, souvent loin de mes capacités de compréhension des formules physico-mathématiques ou mathématico-physiques, mais qui m'a fait voyager au plus loin de mes passions pour le vide, le néant et l'infini.
Je recommande chaudement.
Pour ma part, je le garde précieusement sous le coude. En attendant de pouvoir lire et garder du vide et de l'Éternité.
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...le vide n'est plus l'absence, il rassemble toute la puissance de la physique et la redonne indéfiniment. Peuplé, surpeuplé même, est ce que nous croyions déserté. Si nous pouvions procéder à une sociologie du microcosme et visualiser les différents protagonistes, le spectacle évoquerait plutôt la foule d'un marché oriental que la solitude monastique.
Michel Cassé et Oskar Gomez Mata : Physique et création