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Robert Amutio (Traducteur)
EAN : 9782264045423
144 pages
10-18 (20/08/2009)
3.81/5   21 notes
Résumé :

Ayant fui son pays, un journaliste paranoïaque échoue au Guatemala où il révise les mille cent feuillets d'un rapport sur le génocide perpétré par l'armée contre les Indiens. Au fur et à mesure que défilent les pages qui voient se succéder tortures, viols et massacres abominables, l'homme perd peu à peu la raison, emporté dans une spirale de démence horrifique. Et ce ne sont pas ses beu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans un roman court, peut-être un peu trop plein de scènes de sexe pas vraiment drôles, l'auteur essaye de faire ressentir au lecteur ce qu'est le sixième sens qui pousse un être clairvoyant et réceptif, à l'aide du moyen que constitue la paranoïa exacerbée à s'enfuir devant le danger imminent. le cadre: des militaires, des religieux, des membres d'ONG comme il en fourmille dans toute l'Amérique latine. La corruption, les massacres, les intérêts privés, nationaux et supra nationaux sont tels que tomber au milieu de cette fourmilière est un grave péril. Il aurait pu y ajouter les représentants de la justice pour un tableau complet.
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Un cri de révolte
L'histoire d'un journaliste en exil, qui se retrouve embauché pour corriger un rapport secret, répertoire de souvenirs saisissants, descriptions des atrocités de l'armée souvent relatées par des Indigènes dans un langage hautement poétique, lors du conflit qui opposa les forces armées et la guérilla.
L'auteur montre à quel point les sociétés cente-américaines où dominent les dictatures militaires se retrouvent morcelées par la violence infligée, comment par le règne de la peur et l'impunité totale des tortionnaires, la mémoire des victimes est reléguée aux oubliettes de l'histoire.

Ce texte d'une très grande force parvient par sa construction même à nous impliquer fortement, ce qui est sa plus grande réussite.
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Le narrateur, journaliste de profession, a fui son pays après avoir "insulté" le président en poste, et se retrouve au Guatemala où il est embauché par l'archevêché du palais épiscopal pour relire quelques 1100 feuillets d'un rapport relatant les tortures physiques et psychiques que l'armée a infligé aux indiens.
Au fil de ses relectures, il note sur un petit carnet des phrases qui font sens pour lui et il découvre une violence qu'il ne pensait pas trouver chez l'homme. Cette lecture va l'affecter plus que de raison l'entraînant à la limite de la paranoïa et le poursuivra bien au delà des frontières. Mais est-ce réellement de la paranoïa ?

Le premier chapitre est perturbant, déjà par la longueur des phrases (entre 15 et 30 lignes) mais aussi par la façon dont est amenée l'intrigue. En persévérant dans la lecture, on découvre une écriture torturée mais qui expose une situation politique compliquée connue mais que personne ne dénonce. Il fait aussi référence au manque cruel d'humanité de certains êtres humains et de la jouissance qu'ils en tirent.

Ce petit roman (141 pages) dérangeant mérite d'être lu car il donne une image de l'Amérique centrale plutôt obscure mais on l'on sent une volonté de changement avec le besoin de dénoncer, de dévoiler ces atrocités. 
Lien : http://quandsylit.over-blog...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
au début j'ai voulu être un serpent venimeux, mais maintenant ce que je veux c'est leur repentir à eux p.123)
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Videos de Horacio Castellanos Moya (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Castellanos Moya
EN LIGNES avec Jacques Aubergy, éditeur et traducteur.
Aujourdhui "Severina" de Rodrigo Ray Rosa
Avoir comme conseiller Pablo Ignacio II, c'est gage d'exigence et d'engagement. Se former au droit, “faire” cadre dans la restauration collective, s'essayer à la traduction et devenir par rupture éditeur d'une littérature latino américaine qui explore le continent, c'est marque d'un désir accompli. Ainsi est née “L'atinoir”, néologisme, maison d'édition, librairie et belle adresse marseillaise
"L'atinoir – édition" Conçu au Mexique sous l'impulsion de l'écrivain Paco Ignacio Taibo II et créé à Marseille en 2006, L'atinoir publie de la littérature, des essais et de la poésie écrits pour l'essentiel dans des pays d'Amérique latine. Depuis 2014, les choix éditoriaux privilégient les formes brèves de la fiction. La plupart de ces textes sont publiés en version bilingue. http://www.latinoir.fr/
Plus loin... Jacques et son "métier" https://desmotsdeminuit.francetvinfo.fr/tripalium/la-serie-documentaire-dmdm-jacques-aubergy-editeur-de-passion-latino/ Jacques Aubergy est notamment traducteur de l'écrivain salvadorien Horacio Castellanos Moya. https://desmotsdeminuit.francetvinfo.fr/mot-a-mot/horacio-castellanos-moya-la-litterature-contre-les-escadrons-de-la-mort/
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