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Robert Amutio (Traducteur)
EAN : 9782264041142
104 pages
10-18 (06/05/2005)
3.84/5   38 notes
Résumé :

" San Salvador est horrible, et les gens qui y habitent sont pires encore, c'est une race pourrie. " L'ombre du patio cache mal le visage de Moya étourdi par la hargne de son ami, Vega. Exilé au Canada sous le nom de Thomas Bernhard, Vega est de retour au Salvador pour enterrer sa mère. Le Dégoût est son cri. Un monologue à la violence lénifiante où l'hommage à l'écrivain autrichien, père spirituel de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Longue litanie d'un homme exilé, qui de retour temporaire à son pays, le temps de l'enterrement de sa mère et de liquider un héritage, déverse sa haine pour son pays natal, le Salvador, dans un long monologue proche du délire. En faites il est assis dans un bar en fin d'après-midi, et s'adresse à son ami Moyà, l'auteur lui-même. Mais ce dernier se manifestant qu'en avant propos, laisse la scène à Vega, cet illuminé qui en 104 pages va nous lessiver, avec un discours aux mots forts et violents, renforcé par un style à la Thomas Bernhard ( phrases longues à répétitions ), d'où le titre, et pas seulement.....
Il nous déballe les revers d'un pays dévasté, pauvre et corrompu, sous le joug de la dictature et des criminels, ses propres rapports familiaux, non des plus sains, bref toute sa bile pour un système, un pays, des hommes et des relations, que désormais il honnit. Mais il faut accepter que l'énergumène n'est pas dépourvu d'humour, et que son discours a un fond de vérité valable pour tous les dictatures et pays du tiers monde régit par des régimes douteux et même dirais-je certains arguments valent pour nos propres sociétés et régimes occidentaux, supposés démocratiques.
C'est tellement noir, que l'effet est revigorant; mais vaut mieux ne pas échoir dans la langue de ce genre de personnage, c'est de l'acide caustique. Et si vous aviez par hasard, un minimum d'envie de voyager un jour au Salvador, après cette lecture, il ne vous en restera aucune trace 😊!
Pour moi, une inconditionnelle de Bernhard, et bientôt de Moyà, ça ne pouvait que me plaire. Un formidable coup d'oeil au grand écrivain autrichien et une expérience littéraire unique, que je conseille absolument, d'autant plus que c'est court !
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Un salvadorien exile, professeur d'histoire de l'art au Canada, revient a San Salvador pour les funerailles de sa mere. Un retour apres 18 ans d'absence qui tourne au cauchemar. Il deteste tout ce qu'il voit, autant sinon plus qu'il le detestait quand il etait parti. Il cite un vieil ami, Moya (un double de l'auteur?),le seul a qui il voudrait parler, le seul de qui il croit pouvoir etre compris.


Et nous voila partis pour un monologue torrentiel, ininterrompu, de quelques heures, ou il deverse, haineux, tout le degout que lui inspire son pays natal, ses habitants, ses moeurs et ses coutumes. Buvant du whisky, vu qu'il trouve la biere locale infecte, il vomit sa bile sur les politiques, tous des criminels; sur l'eglise qui enterine cyniquement leurs turpitudes et leurs injustices; sur la population, tous des ignares n'ayant jamais lu un livre, tous peureux face aux gangs de “maras" maffieux qui proliferent, tous serviles devant la police et l'armee qui ne sont qu'une autre sorte de bande de malfaiteurs. Tout y passe. Il ne pardonne rien ni personne. La ville, puante, pestilentielle, infestee de bestioles malveillantes, est un chaos architectural sordide, crasseux. L'eau y est contaminee et meme la biere locale provoque la diarrhee. La gastronomie n'est pas en reste, les “supusas au chicharron" dont tous se delectent, graisseuses et indigestes. La famille, le sens donne en cet endroit a la famille, ignominieux, les hommes hantant des bordels sordide avec l'aval de leurs epouses. Sa propre famille, celle du seul frere qu'il ait, abetie par la television, est cupide et ne pense qu'a lui voler sa part d'heritage.


Un monologue qui n'est pas une critique mais un matraquage de tout ce qui est salvadorien. Presque un anatheme. Et le denomme Moya du recit ecoute sans rien dire, sans interferer en quoi que ce soit. Je me demande donc si ce ne sont pas les vraies pensees de l'auteur, du Castellanos Moya reel, qui sont versees la. En tous cas c'est ainsi que cela a ete ressenti dans son pays, d'ou il a du fuir suite a des menaces. Et en fait dans le seul autre livre que j'ai lu de lui, Moronga, il est aussi tres critique du Salvador, qu'il decrit gangrene par les “maras", les gangs, et ou les anciens guerilleros de la guerre civile sont vite devenus des autocrates corrompus. Mais cela n'atteignait pas le paroxisme de la critique de ce livre, cette condamnation sans appel, justement intitulee le degout.


Ce n'est que vers la fin que l'exile imprecateur notifie qu'il a change son nom. Il s'appelle desormais Thomas Bernhard. Ah, bon! Ce livre est donc un exercice de style, dans le genre du celebre auteur autrichien. Des phrases longues a la Bernhard, repetitives a la Bernhard, et un denigrement, mechant et gratuit, de la societe ou il vit, a la Bernhard. Mais la comparaison s'arrete la. Bernhard l'autrichien, si j'essaie de me rappeler de vieilles lectures, a plus d'humour, et il se denigre lui-meme beaucoup plus, ce qui rend ses ecrits plus jouissifs. D'un autre cote Bernhard a ete, malgre quelques critiques, tres bien accepte en son pays, ayant meme recu des prix, alors que Castellanos Moya a ete pratiquement chasse du sien.


Pourquoi des ecrivains tentent de copier des modele qu'ils admirent? Castellanos Moya a bien fait par la suite de developper sa propre veine. Et si je dois donner un conseil, lisez plutot Moronga que ce livre-ci.
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En espagnol, on dirait, à propos d'Edgardo Vega, le narrateur : "Qué exagerado, cómo se está pasando el tío"*.
Pourtant, il faut le comprendre, ce pauvre Vega. Voilà 18 ans qu'il a quitté le Salvador, son pays natal, pour émigrer au Canada, dont il a acquis la nationalité sous le nom de Thomas Bernhard. Lui qui pensait ne jamais remettre un orteil dans son pays abhorré, il se trouve aujourd'hui contraint d'y retourner au décès de sa mère, sans quoi il n'obtiendra pas sa part d'héritage.
On le découvre à San Salvador, assis dans un bar en compagnie de son ami Moya, l'auteur. Et on assiste avec ce dernier à un long monologue furieux, litanique et répétitif, où Vega s'en prend impitoyablement à la bêtise et au mauvais goût de ses ex-compatriotes, à leur mesquinerie et leur vanité, au goût infect de la bière locale, aux moustiques et à la chaleur, à la musique débile du bar, au pays lui-même avec toute sa corruption, ses guerres, ses dictatures et sa criminalité, et même à sa propre famille cupide et décadente. Bref, pour lui, tout au Salvador est dégénéré et il n'aspire qu'à monter dans l'avion qui le ramènera pour toujours au Canada, ou ailleurs, mais pas dans ce pays de fous.
Et donc, à cette lecture, on comprend bien le sous-titre "Thomas Bernhard à San Salvador", tant ce texte est un exercice d'imitation de/un hommage à l'Autrichien rageur (que je n'ai jamais lu, honte à moi). Edgardo Vego éructe, hurle, déteste et vomit son pays et ses habitants dans des flots de bile. Ce livre qui ne connaît pas la demi-mesure est écrit à l'acide sulfurique. Critique féroce qui tend à l'universel quand elle décrie les régimes politiques non démocratiques et la surconsommation, il s'en dégage évidemment beaucoup de noirceur, mais aussi une énergie contagieuse, une sorte d'élan vital désespéré à l'idée de rester coincé dans ce pays fangeux. Un tour de force impressionnant, génial et jouissif qui a, paraît-il, valu des menaces de mort à l'auteur. Les Salvadoriens n'auraient-ils pas le sens de l'humour ?
*Il exagère, ce type dépasse les bornes.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Pour la petite histoire, ma grand-mère était salvadorienne, et j'ai encore beaucoup de famille dans ce pays, puisqu'une partie y est retournée après la fin de la guerre civile. Ne connaissant aucun écrivain originaire du Salvador, quand j'ai découvert Horacio Castellanos Moya à l'occasion de la sortie française d'un roman intitulé Là où vous ne serez pas, (tout un programme..!), j'ai voulu commencer par le dégoût. Bien m'en a pris, je vais sans doute éviter de le citer dans les prochaines correspondances avec mes cousins éloignés.

Même si cet auteur , dans un entretien, dit:
" L'humour est une composante de la mentalité centrale-américaine. C'est difficile à expliquer, mais nous, les centre-américains, nous aimons rire de tout, et notamment rire des gens. Ce n'est pas toujours politiquement correct, mais c'est inscrit dans notre culture. C'est sans doute un mécanisme de défense. La réalité est trop dure pour être assumée sérieusement ", je ne suis pas persuadé que cet "humour" soit apprécié à sa juste valeur. Et d'ailleurs, pour ce seul roman paru au Salvador, les réactions ont été assez violentes.."

Ne t'inquiète pas, j'apprécie, moi, les gènes?
L'avant-propos :
"Edgardo Vega , le personnage central de ce récit, existe: il vit à Montréal sous un autre nom- un nom d'origine saxonne qui n'est cependant pas celui de Thomas Bernhard. Il m'a fait part de ses opinions de manière assurément plus outrée et plus crue qu'elles n'apparaissent dans ce texte. J'ai voulu atténuer quelques uns de ces jugements qui sinon auraient scandalisé certains lecteurs."

Ah bon!! Qu'est-ce que cela pourrait être, alors, car ce roman est déjà, disons assez heu.. percutant..
Vega, donc, exilé au Canada sous le nom de Thomas Bernhard , d'où le thème, pays je te hais- et le style- est contraint de rentrer au bercail une quinzaine de jours à la mort de sa mère. Pour l'enterrement et pour y toucher sa part d'héritage. Il y est accueilli par son frère et sa famille, et retrouve dans un bar un certain Moya, double de l'auteur, journaliste et écrivain. de 17 heures à 19 heures . Il boit deux verres de whisky, deux seulement à cause de sa colite. Et écoute Tchaïkovski. Et hurle. Son dégoût de tout ce qui concerne ce pays. Sa politique, son absence complète de culture, son frère, sa belle soeur, les enfants de son frère, la télé, la bière locale.. Tout y passe.. et on sort un peu abasourdi de cette lecture, à la fois exercice de style d'écriture, et de pastiche finalement, mais aussi portrait certainement réaliste, je n'en doute pas une minute, de ce qu'est devenu ce pays d'Amérique centrale après une guerre civile qui a fait 100 000 morts.

" Je ne décris que des personnages qui n'ont rien de commun avec moi. Tant que je ne les entends pas, le livre ne vaut rien. J'écris à l'oreille. Je pars d'un ton, non d'une vision. Au livre suivant, je change. D'abord, c'est un pari sur le langage. Ensuite, je déteste me répéter. Enfin, c'est le plaisir de la croissance : plonger dans d'autres passions, d'autres voix. La mienne ne m'intéresse pas "
Horacio Castellanos Moya dans Libération.

Là, ça sonnait quand même très personnel, pourtant.. Et une des forces du texte, c'est que ce n'est pas vraiment un personnage sympathique, ce Vega! Car après tout, la mort de sa mère, il s'en fout, seul lui importe l'héritage, il n'est là que pour 15 jours et s'il ne se plait pas chez son frère et ses neveux brailleurs, si les télés dans toutes les chambres l'horripilent tant , il n'était pas obligé d'y aller, si la bière locale lui donne la diarrhée, il n'est pas obligé non plus d'en boire etc.. Il réussit , par sa verve énervée qui mélange un peu tout tant il hait ce pays, ses états d'âme et ses problèmes digestifs variés, à nous donner envie de lui dire de prendre un Lexomil et de reprendre l'avion le plus vite possible. Et à la fin, il perd son passeport, c'est l'horreur absolue.. et c'est très drôle..
J'aime beaucoup les écrivains qui arrivent à rire d'eux-mêmes. Car c'est en grande partie comme cela que j'ai lu ce roman.

Un petit extrait:
"Et les pires, ce sont les misérables politiciens de gauche, Moya, ceux qui naguère se faisaient appeler commandant, ce sont ceux qui m'écoeurent le plus, je n'aurais jamais cru qu'il y avait des types aussi vils, des types répugnants de la tête aux pieds, après avoir envoyé à la mort tant de gens, après avoir envoyé tant de naïfs au sacrifice, après s'être fatigués de répéter ces stupidités qu'ils appelaient leurs idéaux, les voilà maintenant qui se comportent comme les plus voraces des rats, des rats qui ont troqué leurs uniformes militaires de guérilleros contre le complet veston-cravate, des rats qui ont troqué leurs harangues de justice pour la moindre miette tombée de la table des riches, des rats dont l'unique désir a toujours été de s'emparer de l'Etat pour se goinfrer, des rats vraiment écoeurants, Moya, ça me fait de la peine de penser à tous ces imbéciles qui sont morts à cause de ces rats, ça me fait une peine terrible de penser à ces milliards d'imbéciles qui se sont fait tuer parce qu'ils obéissaient aux ordres de ces rats, à ces dizaines de milliers d'imbéciles qui sont allés à la mort dans l'enthousiasme parce qu'il obéissaient aux ordres de ces rats qui maintenant ne pensent qu'à amasser la plus grande quantité de fric possible pour ressembler aux riches qu'ils combattaient avant…."

...Et ça ne leur a pas plu, au Salvador?





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Horacio Castellanos Moya est originaire du Salvador, bien que né au Honduras. Il a quitté le Salvador au début de la guerre civile. Il a écrit ce livre en 1997 : victime de nombreuses menaces de mort pour ses livres, activités journalistiques et politiques, il a dû s'exiler au Canada, au Costa Rica puis au Mexique, au Japon, en Allemagne...
Le roman nous met en position d'auditeur totalement impuissant face à la logorrhée verbale du personnage principal. le narrateur est un ancien camarade de pensionnat mariste d'Edgardo Vega, il l'écoute parler de son retour au Salvador pour les obsèques de sa mère.
Edgardo Vega est professeur d'histoire de l'art au Canada à présent, il a changé d'identité et adopté la nationalité canadienne sous le nom de Thomas Bernhard.
Thomas bernhard comme cet écrivain autrichien qui n'a jamais eu de mots assez durs envers son pays, celui qui du faire un séjour dans un centre de rééducation national-socialiste pour enfants où il fut torturé. Ses écrits lui valurent de nombreux procès en diffamations. Et malgré tout il cherchait à tirer son pays vers le haut...
Vega se défoule, il déroule le dégoût profond que les dirigeants et la petite bourgeoisie salvadorienne lui inspirent. Dans une homélie obsessionnelle et répétitive, il décrit ses impressions sur l'Université salvadorienne, sur la junte militaire au pouvoir soutenue par des groupes paramilitaires d'extrême-droite, les escadrons de la mort, qui firent des milliers de morts.
Au fur et à mesure de l'avancement du discours, un effet comique se fait jour dans des scènes d'une absurdité terrible et assez abjecte parfois.
Il faut un courage immense pour écrire un livre pareil, et surtout il fait aimer son pays pour avoir écrit ce livre.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C’est incroyable, Moya, c’est vraiment incroyable, la stupidité humaine n’a pas de bornes, et particulièrement dans ce pays, où les gens parviennent à établir des records sans précédent en matière de stupidité humaine, comment expliquer autrement que le politicien le plus populaire du pays au cours des vingt dernières années ait été un psychopathe criminel, comment expliquer autrement qu’un psychopathe criminel qui a fait assassiner des milliers de personnes au cours de sa croisade anticommuniste se soit transformé en l’homme politique le plus populaire du pays, qu’un psychopathe criminel qui a fait assassiner l’archevêque de San Salvador soit devenu l’homme politique le plus charismatique, le plus aimé, non seulement par les riches, mais par la population en général, une chose monstrueusement répugnante, si tu y réfléchis avec attention, Moya, un psychopathe criminel, l’assassin de l’archevêque, transformé en héros national, un psychopathe criminel métamorphosé en une idole à laquelle une bonne part de la population voue un culte,......
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Les pires sont les misérables politiciens de gauche, ceux qui ont été naguère des guérilleros, ceux qui naguère se faisaient appeler commandant, ce sont eux qui m'écœurent le plus, je n'aurais jamais cru qu'il y avait des types aussi faux, aussi bas, aussi vils, des types répugnants de la tête aux pieds, après avoir envoyé à la mort tant de gens, après avoir envoyé tant de naïfs au sacrifice, après s'être fatigués de répéter ces stupidités qu'ils appelaient leurs idéaux, les voilà maintenant qui se comportent comme les plus voraces des rats.
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C'est terrible, Moya, me dit Vega, la ville de San Salvador est une version grotesque, naine et stupide de Los Angeles, peuplée de types stupides dont la seule ambition est de ressembler aux types stupides qui habitent Los Angeles, une ville qui montre clairement l'hypocrisie congénitale de ce peuple.

Page 41 (10/18 - mai 2005)
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C'est incroyable, Moya, les chauffeurs de ces bus sont très certainement depuis leur plus tendre enfance des criminels pathologiques, des tueurs à gages qui se sont reconvertis dans la conduite de bus, me dit Vega, ce sont des types qui ont dû très certainement être des tortionnaires ou des massacreurs pendant la guerre civile et qui maintenant ont été recyclés comme chauffeurs de bus.

Page 42 (10/18 - mai 2005)
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Il n'y a rien qui soit plus détestable que le sport, Moya, rien ne me paraît plus ennuyeux et crétinisant que les sports, et le football national plus que tout autre sport, Moya, je ne comprends pas comment mon frère est prêt à donner sa vie pour vingt-deux sous-alimentés aux facultés mentales limitées qui courent après un ballon.

Page 35 (10/18 - mai 2005)
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Videos de Horacio Castellanos Moya (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Horacio Castellanos Moya
EN LIGNES avec Jacques Aubergy, éditeur et traducteur.
Aujourdhui "Severina" de Rodrigo Ray Rosa
Avoir comme conseiller Pablo Ignacio II, c'est gage d'exigence et d'engagement. Se former au droit, “faire” cadre dans la restauration collective, s'essayer à la traduction et devenir par rupture éditeur d'une littérature latino américaine qui explore le continent, c'est marque d'un désir accompli. Ainsi est née “L'atinoir”, néologisme, maison d'édition, librairie et belle adresse marseillaise
"L'atinoir – édition" Conçu au Mexique sous l'impulsion de l'écrivain Paco Ignacio Taibo II et créé à Marseille en 2006, L'atinoir publie de la littérature, des essais et de la poésie écrits pour l'essentiel dans des pays d'Amérique latine. Depuis 2014, les choix éditoriaux privilégient les formes brèves de la fiction. La plupart de ces textes sont publiés en version bilingue. http://www.latinoir.fr/
Plus loin... Jacques et son "métier" https://desmotsdeminuit.francetvinfo.fr/tripalium/la-serie-documentaire-dmdm-jacques-aubergy-editeur-de-passion-latino/ Jacques Aubergy est notamment traducteur de l'écrivain salvadorien Horacio Castellanos Moya. https://desmotsdeminuit.francetvinfo.fr/mot-a-mot/horacio-castellanos-moya-la-litterature-contre-les-escadrons-de-la-mort/
+ Lire la suite
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