Le sentiment de nostalgie a été plus fort que mes réticences à lire un thriller qui a trait au terrorisme islamique (encore un...). Néanmoins, ce contexte est moins pesant que l'on pourrait l'imaginer, et surtout assez mystérieux. Il est contrebalancé par des histoires parallèles - l'enquête sur la victime principale, l'élection présidentielle, thème pas très original non plus en ce moment, mais dont le traitement et le candidat sur lequel le livre se focalise sont intéressants - et également des rebondissements sur la conspiration majeure de la série, la mort de la mère de Heat (assez maigres finalement, suffisants pour en vouloir plus!). le tout se retrouve de façon sensée et très prenante. Malgré une écriture simple et parfois naïve, on se laisse prendre au rythme; une fois dedans il m'a été difficile de m'arrêter avant d'arriver au bout.
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Pour tous les fans de la série Castle, ce livre est un petit bonbon plein de nostalgie. Rien que pour ça, j'ai passé un très bon moment de lecture.
Le roman en lui-même est divertissant, plein d'actions et d'émotions.
Je n'ai pas du tout vu venir le rebondissement de fin.
Un thriller qui se lit vite, sans prise de tête et qui donne presque envie de se refaire la série télé.
J'espère que j'aurai d'autres occasion de lire les autres livres de la saga.
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Nikki est toujours la super flic qui vient a bout de tout et même quand elle est au coeur dune polémique politique et qu'on la menace directement elle garde la tête haute et s'en sort avec brio.
Une enquête rondement menée et écriture fluide.
Sympa
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Le 24 novembre 1999 n’était pas juste le jour le plus tragique de sa vie. C’était aussi un tournant ; dans sa biographie personnelle, il y avait l’avant et l’après.
Avant cette date, elle avait eu une enfance, puis une vie de jeune adulte plus ou moins banale. Certes, ses parents avaient divorcé quand elle était petite. Et, oui, sa mère professeure de piano était de temps à autre volage ; elle disparaissait avec peu ou pas d’explications et reparaissait sans plus d’éclaircissements sur ses agissements. Toutefois, elles étaient heureuses ensemble. Et Nikki, qui avait hérité de plus d’un des nombreux talents de Cynthia – ne serait-ce que sa beauté – avait été une prometteuse étudiante en théâtre, dont le talent et le charisme laissaient entrevoir un potentiel sans bornes pour la scène comme pour le cinéma.
Sur le plan physique, c'est ton type... Mais sur le plan affectif ? Je parie qu'elle balance des petites phrases en guise de préliminaires. Ça doit donner l'impression de faire l'amour à une poupée gonflable qui parle.
Depuis qu’elle était montée en grade, Heat sentait que sa vie s’était transformée en une succession de mises à l’épreuve, qu’elle n’affrontait pas seulement pour elle-même, mais au nom de toutes les femmes.
Elle était la première femme de l’histoire de la vingtième circonscription à accéder au rang de capitaine. Certains des hommes qui l’avaient précédée à ce poste faisaient partie de la crème de la maison ; ils s’étaient montrés d’une grande compétence. Toutefois, il y avait eu, aussi, des imbéciles carriéristes parvenus là par chance, grâce au principe de Peter.
...elle commandait parfois son fils comme s’il faisait partie d’une troupe de théâtre en plein jeu. C’était par ailleurs une sorte de cougar totalement décomplexée qui enchaînait les conquêtes.
Mais derrière tout ce cinéma – et malgré toutes ses absurdes passades –, il y avait une mère qui aimait son fils avec passion. Il y avait eu bien des années – surtout à ses débuts, avant qu’on ne lui propose des rôles rémunérateurs –, où elle avait dû jongler entre les festivals d’été et les toutes petites productions, juste pour leur assurer un toit.
Nikki Heat travaillait à la Vingtième depuis ses débuts ; elle y était arrivée tout droit de l’école de police, l’encre encore fraîche sur son diplôme.
Personne ne pensait qu’elle tiendrait plus d’un an ou deux, à l’époque. Contrairement à la plupart, elle ne faisait pas partie de ces gamins de la classe ouvrière qui avaient passé leur jeunesse à s’endurcir dans les rues. Tout en elle – de son manque d’accent des quartiers à sa mise impeccable – exprimait le raffinement. Or, le travail de police n’était pas de la plus grande délicatesse.