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Bécassine tome 1 sur 32

Joseph Porphyre Pinchon (Illustrateur)
EAN : 9782217100018
61 pages
Gautier-Languereau (15/04/2003)
3.86/5   38 notes
Résumé :
Un album incontournable pour tout connaître d'Annaïck Labornez, née à Clocher-les-Bécasses.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Quel plaisir de retrouver ce vieil album ! Cette pauvre Annaïck Labornez a bien été ridiculisée ! Bon, bien évidemment, il y a cette chanson d'une chanteuse pour enfants que je ne nommerai pas... Et ne faites pas semblant de ne pas savoir de qui je parle, je suis sûre que vous êtes en train de chanter à tue-tête le refrain !!!

Née à Clocher-les-Bécasses, cette petite bretonne va causer du tort à ses parents dès sa naissance. En effet, elle n'a qu'un tout petit nez, grave offense pour la famille ! D'autant plus que sa cousine, Marie Quillouch, en avait un gros, elle. Et la rivalité entre les deux familles était notoire. Vous imaginez un peu les noms d'oiseaux qui furent balancés à la tête des deux gamines, ou plutôt des géniteurs !

Cette bande dessinée ne contient pas de phylactères. L'histoire est racontée, au fur et à mesure et les dessins servent à l'illustrer. On apprend ainsi quelques coutumes bretonnes. Cette BD contient également une morale car cette pauvre petite, affublée de ce ridicule surnom par son propre parrain, est souvent défendue. La méchanceté des autres est d'autant plus mise en relief. Un beau message pour les enfants qui, à l'époque, lisaient cet album.
Lien : http://www.lydiabonnaventure..
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Si Bécassine m'est connue depuis toujours, je dois avouer que je n'avais jamais eu l'occasion de découvrir ses aventures dans le texte. C'est chose faite depuis que j'ai découvert quelques livres sur un étal de bouquiniste et que j'ai pris, presque au hasard, deux titres de Bécassine qu'il vendait. J'ai commencé par celui-là qui est le premier tout autant en terme de parution que dans le déroulé de l'histoire puisque l'on assiste à la naissance de la célèbre héroïne. Bien-sûr, lorsque ce livre est publié en 1913, Bécassine est déjà un personnage connu, qui a rempli de ses bévues plusieurs pages de « La Semaine de Suzette », mais c'est la première fois qu'elle a le droit à une histoire plus structurée.
Les albums de Bécassine font partie des ancêtres de la bande dessinée, sans les bulles et la mise en page qui ont été inventées depuis, mais déjà avec des illustrations omniprésentes et indispensables à la compréhension de l'histoire, et des textes qui sont surtout des légendes pour les images et qui se situent sous chaque dessin, qui n'est pas encore délimité comme une case de bande dessinée.
Il m'a fallu un peu de temps pour me prendre au jeu. Les premières histoires sont plutôt lourdes et répétitives, mais finalement, quand Bécassine grandit, les histoires se diversifient un peu et, si les ressorts de l'humour demeurent les mêmes, j'ai fini par bien aimer cette Bécassine qui certes n'est pas très futée, mais qui fait finalement preuve d'un bon sens très personnel.
Je sais bien que Bécassine n'est guère aimée des Bretons qui y voient le mépris jacobin pour la province. Et c'est vrai que Annaïg Labornez (à prononcer à la française…), de son surnom Bécassine, n'est pas une lumière. C'est vrai que l'on y sent un certain mépris bourgeois et parisianiste, et l'idée de ce personnage vient bien de l'envie de raconter les bévues des petites bonnes montées à Paris depuis leur province et que tout effraie ou surprend. Belle façon de renvoyer les provinciaux à leur situation de plouc, et la Bretagne, région particulièrement peu développée au début du siècle, en est l'illustration parfaite. Mais le Breton est plouc par définition, et devrait se revendiquer comme tel, n'est-ce pas un mot d'origine bretonne, le plouc étant l'habitant d'un des nombreux « plou » (villages en breton bretonnant).
Alors il faut accepter de lire Bécassine en restant un peu au premier degré, sans y voir la condescendance qui en suinte pour prendre un peu de plaisir à cette lecture et apprécier la logique toute particulière de cette jeune demoiselle et se dire que son manque d'intelligence avéré est compensé par un grand coeur qui est une qualité qui fait plus souvent défaut que l'intelligence.
Une lecture pour enfin comprendre qui est Bécassine et pouvoir en parler en connaissance de cause. Une lecture instructive, avec ses pour et ses contre…
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Première découverte des aventures de l'une des plus célèbres bretonnes et c'est un beau coup de coeur de trouvé!
Cet assemblage de courtes histoires tout en douceur et en humour est vraiment agréable. Les textes sont très courts tout comme les phrases. le vocabulaire est assez simple dans l'ensemble et les parties les plus complexes sont très facilement compréhensible pour un public plus jeune.
On s'attache très vite à Bécassine mine de rien de part son côté innocent et sa bonté naturelle. Idem pour les autres personnages qui ont une belle présence et qui s'enrichissent autant au fil des pages qu'ils enrichissent le personnage de cette petite bretonne en robe verte.
Niveau dessin et colorisation, on est vraiment sur un style adapté aux méthodes d'impression qui évoluent quelque peu comme l'explique le dossier en fin de livre. le dessin est sobre tout en étant efficace et parfaitement illustrateur de la scène décrite dans le texte avec des notes, le tout coloré avec toute la palette possible à l'époque.
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Mon album préféré de Bécassine. C'est tendre, touchant et amusant. 
Le dessin de son visage tout en rondeur et son manque d'habileté la rende attachante de simplicité et de candeur, le dessin tout en pointe de sa cousine souligne bien sa méchanceté vicieuse.
J'apprécie le principe de narration en image d'Épinal qui s'approche plus de l'illustration de texte. Cela donne un rythme de lecture plus lent, contrairement aux cases et bulles qui sont plus au rythme de l'action. 
J'ai beaucoup de plaisir à lire ses ouvrages anciens pour la jeunesse où la morale a une part importante, je trouve cela apaisant dans notre monde qui va si vite et dans tous les sens.
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On part de la naissance de Bécassine et tout au long du livre, on découvre son enfance (ses bêtises...). Très gai à lire, Bécassine est très touchante de part sa naïveté.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Annaîck Labornez, destinée à la célébrité sous le nom de Bécassine, eut pour première demeure la métairie que ses parents cultivaient à Clocher-les-Bécasses, non loin de Quimper.
Sa naissance ne fut pas signalée, comme celle des héros de l'antiquité, par des tremblements de terre et des pluies de feu. On remarqua seulement à cette épôque un fort passage d'oiseaux sauvages: oies, canards et bécasses.
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< < ... Et puis, c't'idée de l'appeler Annaïk ! Avec toutes les Annaïk qu'y a dans le village, ça fera de l'embrouille. Quand dans la rue, je crierai : Annaïk ! ça sera vingt fillettes qui arriveront.
Faut lui trouver un surnom > >
Le signal du départ arrêta ses réflexions.
Ce fut un beau baptême. La propriétaire du château Mme la marquise de Grand-Air, chez qui la mère d'Annaïk allait travailler en journée, vint assister à la cérémonie. Les Labornez ne furent pas peu fiers en la voyant arriver dans sa chevaux.
A la sortie de l'église l'oncle Corentin jeta à la volée des quantités de dragées et de sous aux gamins ; puis aux sons du biniou, on dansa sur la place.
Les deux petites filles avaient été installées à l'ombre d'un grand chêne. Annaïk riait de toute sa figure ronde, annonçant son heureux caractère, tandis que sa cousine était plus que jamais Marie Qui-Louche.
L'heure du dîner sonna. Tous les estomacs criaient famine, mais il y eu un moment d'inquiétude : l'oncle Corentin a disparu.
Qu'est devenu le parrain ? Il arriva enfin.
< < Pendant que vous dansiez, j'ai été chasser...
Tenez, ma nièce, mettez rôtir vivement ces bestioles. Ça ne fera pas le plus mauvais plat du dîner > >
Puis revenant à son idée d'avant le baptême et regardant Anaïk :
< < C'est-y dommage tout de même qu'elle ait pas au milieu du visage, un nez comme ces oiseaux-là ! > >
Ce disant, il prit une des bécasses qu'il apportait, cacha le corps dans sa large main, et présenta le bec devant la figure de sa filleule.
< < Une vraie petite bécassine, dit en riant Quillouch...
Eh mais ! oncle Corentin, le voilà le surnom que vous cherchiez ! > >
< < Oui, oui, cria toute l'assistance... Bécassine ! Bécassine !
Ma foi, avoua Corentin, ça lui va comme un gant ! > >
Et c'est ainsi que, malgré les protestations de la mère, Annaïk Labornez devint Bécassine.
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Annaïk Labornez destinée à la célébrité sous le nom de Bécassine, eut pour première demeure la métairie que ses parents cultivaient à Clocher-les-Bécasses, non loin de Quimper.
Sa naissance ne fut pas signalée, comme celle des héros de l'antiquité, par des tremblements de terre et des pluies de feu. On remarqua seulement à cette époque un fort passage d'oiseaux sauvages : oies, canards et bécasses.
Anaïk Labornez était un gros poupon, rose et dodu. Elle avait des yeux et une bouche minuscules, son nez était si petit qu'on le voyait à peine.
Et cela désolait ses parents qui chaque jour, mesuraient le pauvre petit nez :
< < Y pousse pas, disaient-ils. Quel malheur ! On va être la risée de tout le pays ! > >
On est en effet, persuadé à Clocher-les-Bécasses, que l'intelligence est en proportion de la longueur du nez. Cette croyance bizarre tient sans doute à ce qu'on voit dans le petit bourg, à l'époque des bains de mer, un grand savant, membre de nombreuses académies, qui est doté d'un appendice nasal formidable.
Ce nez trop court navrait d'autant plus les époux Lebornez que leur fille avait une cousine presque du même âge qu'elle, Marie Quillouche, qui ne laissait rien à désirer au point de vue du nez.
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Caumery et Pinchon. Bécassine au studio.
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