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EAN : 9782253032601
249 pages
Le Livre de Poche (01/09/1983)
3.44/5   91 notes
Résumé :
Une femme, trois enfants, l'autobus, le soir les pantoufles et la télé. Une vie monotone comme il y en a tant et soudain, pendant huit jours en été, la vie avec ce que cela signifie d'aventure, d'émotion, d'amour, de désespoir et de bonheur. Huit jours qui donnent enfin et pour toujours un sens à la vie de Jean-François.

Gai, drôle, tendre, émouvant et parfois même féroce, "Huit jours en été" est un des meilleurs romans de Patrick Cauvin, l'auteur de... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Condamné à passer son mois d'août de congés, comme toutes les années d'ailleurs, avec sa famille plutôt lourdingue, sur une plage vendéenne, comment peut-on se retrouver, en deux temps, trois mouvements, à arpenter les rues de Bénarès en compagnie d'une superbe Indienne, sensée être la fiancée de votre fils aîné ? Cette escapade inimaginable va pourtant arriver à Jean-François, assureur parisien, la quarantaine désabusée, plutôt "engoncé de l'existence", comme il se définit lui-même. Huit jours, c'est court mais ils seront d'une telle intensité qu'ils suffiront à donner enfin un sens à sa vie.
Actuellement, je suis en train de redécouvrir Patrick Cauvin et c'est un pur enchantement. Encore une fois, son style fait des merveilles pour nous décrire cet "enfer de couleurs et d'odeurs" qu'est l'Inde. Sans parti pris, il nous parle aussi bien de la mort que l'on côtoie à chaque coin de rue que de la magnificence du Taj Mahal. L'humour et l'auto-dérision dont fait preuve le personnage principal à son égard ne peuvent que le rendre sympathique, ce qui au départ pourtant n'était pas gagné ( plus "beauf" que lui, tu meurs !). Par contre, les agissements et les motivations de Sanandra, la jeune Indienne, m'ont paru un peu plus flous. Une chose est sûre, c'est elle qui sera malgré tout l'élément déclencheur de cette renaissance.
" Huit jours en été" : une parenthèse salutaire pour Jean-François, un beau voyage pour le lecteur !
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Jean François Varnier, se prépare à passer ses vacances entre sa femme, liseuse de roman à l'eau de rose ; sa fille, ado en crise et son fils, fana d'haltérophilie. Jef ne se sent pas bien avec sa famille, peu d'amour, beaucoup de lassitude, il subit plus qu'autre chose cette ambiance. Il est conscient de la morosité de sa vie sans éclat quand tout à coup, son fils aîné, hippy toujours rendu aux quatre coins du monde, l'appelle au secours. Il laisse en plan au camping, femme et enfants et fonce de retour à Paris, soulagé de respirer, de retrouver une certaine liberté. Son fils veut qu'il se rende en Inde pour demander la main d'une jeune fille à sa famille. Tout se bouscule dans sa vie et dans sa tête. Il fait la rencontre de Sanandra, il visite Bénarès, il découvre la pauvreté, le calme fataliste des hindous, la rébellion sans forme de conspiration d'une certaine intelligentsia et puis surtout il vit l'amour, un amour qui le désinhibe et l'aide à savoir qui il est.
Un roman qui change par rapport au style plus enfantin de Cauvin, ou il montre la détresse d'un homme perdu dans une famille qu'il ne comprend plus, et qui se retrouve embarqué dans une aventure qui lui redonnera gout à la liberté.
Un livre a lire pour prendre une bouffée de vacance.
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C'est toujours un plaisir de lire Cauvin, facile et il sait sonner juste, idéal en vacances, je voyais et sentais les épices,curry, curcuma, des couleurs plein la tête...
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Jean-François Varnier ne se sent pas à sa place dans sa famille. Il s'apprête à vivre un calvaire : passer une semaine avec sa femme, sa fille et son fils cadet à la plage. Heureusement pour lui, son fils aîné lui demande de le rejoindre en urgence à Paris. Il lui demande de partir en Inde demander la main d'une jeune fille, sinon, il menace de se laisser mourir de faim. Jean-François accepte à contrecoeur. Il se retrouve donc à Delhi, puis à Bénares. Là il fait la connaissance de la promise, Sanandra qui lui fait découvrir sa ville. Jean-François va également découvrir l'amour.

J'ai eu un peu de mal avec le début du roman : je ne savais pas trop où l'auteur voulait m'emmener. Mais je me suis attaché très vite à Jean-François, un homme un peu perdu, qui ne sait pas vraiment où est sa place dans cette famille. Je crois que c'est son côté râleur qui m'a plu. C'est également un personnage qui va évoluer, qui va beaucoup réfléchir sur lui-même afin de trouver ce qu'il veut vraiment.
La trame de l'histoire est assez classique. Ce qui m'a vraiment marqué dans ce livre, c'est la description que l'auteur fait de l'Inde. Loin des clichés et des parcours touristiques, Jean-François découvre un pays contrasté, où misère et magnificence ce côtoient. C'est un pays où la vie est dure, où la mort est omniprésente. le passage, le plus dur pour moi, est quand un homme noie un nourrisson dans l'indifférence générale.
Malgré tout, j'ai beaucoup aimé ce livre qui nous fait entrevoir un pays complexe.
Lien : http://hellody.canalblog.com..
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un voyage dans les indes, où se rend Jean François pour aller demander la main de la fille dont est amoureux son fils aîné. Là bas, la jeune fille lui fait découvrir son pays et l'amour, il se découvre tel qu'il ne pensait pas pouvoir être et ce changement va modifier son existence.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Beau film hier soir à la télé : Airport. Un film sur une catastrophe aérienne. L'idéal pour moi. Je me suis couché sagement à dix heures trente et me suis endormi à sept heures moins trois. J'avais mis le réveil à sept.
Je ne suis pas énervé du tout.
En trois minutes de sommeil, j'ai effectué quatre sauts en parachute dont trois sans parachute, j'ai été détourné six fois, me suis écrasé douze dont une sur la face est de l'Annapurna. Le reste du temps, j'ai perdu mes billets dans cinquante aéroports différents ou me suis fait poursuivre à bride abattue par des jégions de lépreux surexcités.
Il faut dire que c'était un film charmant contant l'histoire d'un Boeing naviguant avec un trou d'un mètre cinquante de diamètre dans la carlingue. Plein de suspense, cet avion, une véritable séance d'entraînement en cas de bombe à retardement pétant dans la soute. Je souhaite presque que la chose se produise, je serais le seul à savoir que faire. A moins que d'autres aient vu le film. Dean Martin en commandant de bord m'a semblé hésitant sur le maniement des commandes. Je me demande si le pilote qui va me transporter s'y connaitra davantage.
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J'étais amoureux sans trêve, avec une extrême facilité ; j'ai aimé de tout, même une marchande de gruyère de soixante-quinze kilos, une passion folle pour une bigleuse à oreilles décollées et à sexualité délirante qui me traînait au fin fond des mezzanines des cinémas du XIIe arrondissement, derrière la gare de Lyon, au temps où il y avait plein de cinémas et peu de garages... Il y en eut des belles aussi, des douces, des rieuses, des gentilles... Le drame, c'est qu'aucune, aujourd'hui, ne ressorte... Je manque d'histoires d'amour. Là aussi, j'ai dû être trop difficile, trop compliqué, j'ai peut-être trop lu, trop rêvassé. Çà me tiendrait bien compagnie pourtant en ce moment une belle histoire, une fille qui viendrait du passé me refiler un grand coup de goût de désespoir, au moins j'aurais soudain le goût de quelque chose...
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C'est fou ce que je peux me sentir nu lorsque je suis à poil. J'envie l’insouciance des générations sportives qui avancent de la même façon avec ou sans vêtements. Il suffit que je n'aie plus mon slip pour avoir l'air de marcher sur des œufs. Côté soleil, je n'ai aucun problème : les autres bronzent, moi je rougis d'abord et je pèle ensuite, la chose se produit alternativement trois ou quatre fois pendant le mois ; je repars en général de la même couleur que j'avais à l'arrivée.
Cette bizarrerie a fait longtemps la stupéfaction de mes collègues de bureau, ils s'y sont habitués depuis. Eh bien, voilà Friquet à la plage. Maman m'appelait Friquet. Friquet à la plage. Un bon titre pour un bande dessinée comique réservée aux enfants jusqu'à six ans. De quoi faire pleurer de rire nos chers tout-petits.
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Le bazar s'enterre sous les roseaux et les tentures, de longs égouts dont l'épicentre est une vache crevée. Je sais à présent que les charognes ont des odeurs de sucre... Je pense à Baudelaire et à son attirance pour l'immonde, mais cette passion pour les décompositions verdissantes des chairs mortes n'est après tout que la gourmandise olfactive des fins connaisseurs ; la mort a ses parfums, la vie en s'enfuyant exhale ses essences de fruits et de vieilles fleurs... Le poète n'avait, après tout, qu'un nez sans préjugés.
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"Vous êtes d'une civilisation où la religion s'impose par des marques de respect, ce qui la différencie du profane. Mais, ici, il n'existe pas de profane, tout est religion ; le sacré est donc inutile, il est dans les gestes de tous les jours : se moucher, boire, dormir... Nous avons la religion naturelle."
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Videos de Patrick Cauvin (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Patrick Cauvin
"J'ai le goût du merveilleux, ce sont des restes d'enfance." C'est avec ces quelques mots de Romain Gary, extrait de "La Nuit sera calme", que nous démarrons ce nouvel épisode de notre podcast. Car il y sera justement question d'éblouissement des premières fois, de cet âge où chaque découverte est un trésor à apprivoiser. D'enfance, en somme.
Pour nous accompagner : nous recevons Valentine Goby, autrice de nombreux romans pour adultes, mais aussi pour la jeunesse. Son dernier livre, "L'Île haute", nous emmène à la rencontre de Vadim, jeune garçon de 12 ans, qui vit à Paris. Nous sommes en 1943 et il est envoyé dans les Alpes. Officiellement pour soigner son asthme, mais surtout pour fuir les Allemands... car il est Juif. Arrivé après un long trajet en train et dans la neige, Vadim découvre la splendeur de la montagne, immensité enivrante qui le rend minuscule.
Au cours de cet entretien, Valentine Goby nous dira comment est née cette envie d'écrire un roman d'apprentissage, et en quoi l'enfance la fascine et l'inspire.
Juste après, nous retrouverons les libraires de Dialogues, Romain, Rozenn et Laure. Ils ont sélectionné pour nous plusieurs romans sur l'enfance et l'émerveillement. 
Bibliographie : 
- L'Île haute, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/20859799-l-ile-haute-valentine-goby-actes-sud
- Murène, de Valentine Goby (éd. Actes Sud) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18855093-murene-roman-valentine-goby-actes-sud
- L'Anguille, de Valentine Goby (éd. Thierry Magnier) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16758956-l-anguille-valentine-goby-thierry-magnier
- Chèr.e moi (éd. Seuil) https://www.librairiedialogues.fr/livre/21362899-cher-e-moi-lettres-a-l-ado-qu-lettres-a-l-ado--collectif-seuil
- Germinal, d'Émile Zola (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/843968-germinal-emile-zola-folio
- Les Misérables, de Victor Hugo (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/11354695-les-miserables-victor-hugo-folio
- E = mc2 mon amour, de Patrick Cauvin (éd. le Livre de poche) https://www.librairiedialogues.fr/livre/185907-e-mc2-mon-amour-roman-patrick-cauvin-le-livre-de-poche
- Élisée, avant les ruisseaux et les montagnes, de Thomas Giraud (éd. Contre-allée) https://www.librairiedialogues.fr/livre/16687921-elisee-avant-les-ruisseaux-et-les-montagnes-thomas-giraud-contre-allee
- Ciel bleu, de Galsan Tschinag (éd. Métailié) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18909888-ciel-bleu-une-enfance-dans-le-haut-altai-galsan-tschinag-anne-marie-metailie
- L'Invention de Louvette, de Gabriela Trujillo (éd. Verticales) https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955179-l-invention-de-louvette-roman-gabriela-trujillo-verticales
- le Petit Prince, d'Antoine de Saint-Exupéry (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/392754-le-petit-prince-avec-des-aquarelles-de-l-auteur-antoine-de-saint-exupery-folio
- Alice au pays des merveilles, de Lewis Carroll (éd. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/8194310-les-aventures-d-alice-au-pays-des-merveilles---lewis-carroll-folio
- L'Étranger, d'Albert Camus (ed. Folio) https://www.librairiedialogues.fr/livre/440374-l-etranger-albert-camus-folio
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