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Les Tuniques Bleues tome 8 sur 67

Willy Lambil (Illustrateur)
EAN : 9782800108650
48 pages
Dupuis (01/04/1986)
4/5   134 notes
Résumé :
Le 22e de cavalerie a été presque entièrement anéanti et le capitaine Stark a été capturé par l’ennemi. Les deux seuls survivants ne sont autres que le sergent Chesterfield et le caporal Blutch. Amputés de leur cavalerie, les Yankees sont plus vulnérables car plus lents à répliquer aux attaques du camp adverse. Il faut donc trouver un moyen d’anticiper les mouvements des troupes confédérées. Grâce à une étrange invention, la montgolfière, on peut envoyer deux observ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Vous y croirez ou pas, il s'agit de ma première lecture des Tuniques Bleues.
Coïncidence, juste après avoir terminé Robur-le-conquérant, voilà que je lis une autre histoire de ballon. Car nos deux compères délaissent leurs chevaux pour un ballon destiné à observer les mouvements de l'armée confédérée. Pas qu'ils aient eu le choix à un quelconque moment, cela dit. Les officiers supérieurs ont décidé pour eux.
Bon, personne ne sait vraiment comment ça marche, ces ballons. Cependant, le sergent Chesterfield et le caporal « tire-au-flanc » Blutch vont réussir à tirer leur épingle du jeu. Ils vont même parvenir à étendre les fonctions du ballon, s'en servant pour pénétrer nocturnement et silencieusement (voire) dans le camp ennemi.

Je ne m'attendais pas à tant d'humour et de gags. Ceux qui prennent vraiment chers sont les officiers supérieurs, qui finissent en chaise roulante, au mieux. Mon gag préféré est la sentinelle confédérée qui, voyant Chesterfield apparaître et disparaître devant lui, finit par ne plus croire à sa présence chaque fois qu'il le croise.

Bourré d'humour, mais on perçoit en creux toute l'horreur de cette guerre civile. Contrairement à la plupart des BD d'humour, il y a de vrais morts ici.

Pour une première, c'était une réussite. J'y reviendrai assurément.
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La dernière charge de cavalerie, même composée de seulement trois cavaliers a occupé les confédérés un bon moment, mais le capitaine Starck a été fait prisonnier et le sergent Chesterfield a eu beaucoup de chances de s'en sortir san dégâts. Quant à Blutch, il se remet de la chute inopinée de son cheval.

L'armée de l'Union se retrouve ainsi sans cavalerie, ce qui peut causer beaucoup de problèmes aux unités d'infanterie ou d'artillerie, privées d'un support rapide.

Mais la solution à ce problème pourrait bien venir de France.
L'Union possède en effet un ballon, qui pourrait servir pour anticiper les mouvements de troupes confédérés. Encore faut-il trouver deux volontaires pour y prendre place.
La chèvre qui a servi de cobaye s'est écrasée au sol après une chute de plus de trente mètres, sans que le ballon en soi directement responsable.
Mais cela a été suffisant pour que personne n'ose mettre un pied dans la nacelle.

Mais il reste bien deux cavaliers sans commandant...
La mission est pour le sergent Chesterfield et le caporal Blutch !
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Si l'emploi militaire des ballons à air chaud ne date pas d'hier (les Chinois utilisent les lanternes célestes pour la signalisation depuis le IIIe siècle), elle reste périphérique. En Europe, on citera deux emplois de ballons d'observation (bataille de Fleurus et siège de Mayence en 1794) et une tentative ratée de bombardement aérien le 2 juillet 1849 lors du siège de Venise par les Autrichiens. Et c'est tout. Faiblard. Et étonnant pour le XIXe siècle, qui voit, par rapport aux périodes précédentes, les effectifs engagés exploser en nombre, par dizaines voire centaines de mille, sans parler de la portée grandissante de l'artillerie. La taille du champ de bataille augmente dans les mêmes proportions, ainsi que les difficultés à en avoir une vue d'ensemble. Mais personne n'y croit, à commencer par les militaires, rétifs par essence à la nouveauté dès lors qu'elle n'a pas une vocation directe à réduire l'ennemi en confettis.
Les Américains des deux bords retentent le coup à partir de 1861… et cesseront les frais deux ans plus tard, le Nord, pour cause de dissensions internes entre les militaires et les civils impliqués dans l'Union Army Balloon Corps ; le Sud pour cause de manque de matières premières qui oblige à bricoler des engins avec les moyens du bord.
Mais on n'en est pas encore à plier les gaules dans cet album qui revient sur le tout début de l'emploi du ballon par les Nordistes. Seuls rescapés de leur régiment décimé par une énième charge menée par le capitaine Stark, les compères Blutch et Chesterfield se voient promus chevaliers du ciel, tels des Tanguy et Laverdure avant l'heure. Rien de scandaleux à les retrouver dans un ballon d'observation, vu le rôle traditionnel de la cavalerie dans le renseignement et la reconnaissance. Entre atterrissages forcés, largage de lest sur les piétons malchanceux et hauts gradés qui en prennent plein la figure au propre comme au figuré, les “performances” des aérostiers du dimanche amènent à se poser la question suivante : y a-t-il un pilote dans la montgolfière ?
Lien : https://unkapart.fr/les-tuni..
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Dans cet album, le lecteur découvre l'utilisation des ballons dirigeables durant la guerre de Sécession ; ceci à travers les tribulations du sergent Chesterfield et du caporal Blutch, nos deux inénarrables héros de la série « Les tuniques bleues ». Une fois de plus, le 22ème de cavalerie a été décimé. Pire, le capitaine Stark a été fait prisonnier. Tout cela à cause de son zèle à charger les troupes sudistes au mépris du danger. Sans sa cavalerie, l'infanterie et l'artillerie de l'Union sont à la merci de la rapidité des cavaliers sudistes. Mais, c'est sans compter une arme révolutionnaire venue directement de France. Une arme passive qui permet d'observer du ciel le mouvement des troupes et d'anticiper l'action de la cavalerie ennemie voire de libérer le capitaine Stark des mains des Confédérés. Il y a bien quelques réglages à effectuer mais que c'est beau le progrès !

L'album comporte beaucoup de gags surtout aux dépens de l'état-major nordiste. Ainsi, le général Pumpkin et le colonel Argusson sont dans le plâtre d'un bout à l'autre de l'histoire à cause de nos deux héros, certes courageux mais très maladroits. Voilà un épisode amusant qui bénéficie toujours des dessins mignons tout plein de Lambil avec en sus une touche historique méconnue de la guerre civile américaine. En effet, sept ballons dirigeables au sein de « L'Union Army Balloon Corps » ont été utilisés par l'armée de l'Union pour la reconnaissance aérienne de 1861 à 1863. Les tentatives sudistes dans ce domaine se sont soldées par des échecs.
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Les charges à répétitions du Capitaine Stark ont décimé le 22ème de cavalerie. Il faut bien trouver une nouvelle mission aux deux derniers survivants : Blutch et Chesterfield.

Devinez qui va devoir tester la nouvelle acquisition de l'armée nordiste ? Devinez qui va devoir espionner l'ennemi depuis une montgolfière ? Devinez qui va s'envoyer en l'air ?

Un opus truculent où les gradés en auront pour leurs frais.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Comment est-ce arrivé ?
- Bêtement comme toujours, nous chargions les sudistes, quand soudain je l'ai vu porter les mains à la tête et il est tombé de cheval.
- Ouais le coup classique, une balle en pleine tête, ça ne pardonne pas, vous l'aimiez bien hein ?
- Comme un fils...Eh mais ? Mais...Dites-moi Blutch la dernière fois que je vous ai vu vous étiez blessé à la tête.
- Tiens ? Mon pansement a encore glissé héhéhé...
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- ils ne vous ont pas dit ce qu’ils comptaient faire de moi ?…
- oh ! Pour ça si !... au début, ils ont voulu vous faire écarteler, mais comme ce n’était pas prévu dans le règlement militaire, ils ont décidé de vous fusiller !
- mais c’est affreux ! Je suis innocent !
- innocent ?!... avec trois généraux qu’il faudra nourrir à la cuillère pendant des mois et un ballon envolé dans la nature ! Vous en avez de bonnes, vous !
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* Dites-moi Blutch... La dernière fois que je vous ai vu, vous étiez blessé à la tête...
* Tiens? ... Mon pansement a encore glissé... Hé Hé Hé...
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Jusqu'ici, un bataillon d'infanterie n'a jamais battu un cheval à la course, que je sache !
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Ce n'est pas possible! Vous avez décidé de supprimer tous les officiers supérieurs de cette armée?!
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