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Jean-Pierre Dauphin (Éditeur scientifique)Henri Godard (Éditeur scientifique)Philippe Sollers (Préfacier, etc.)
EAN : 9782070755837
128 pages
Gallimard (05/10/1999)
4.13/5   130 notes
Résumé :
Un essai surprenant et très intéressant sur la vie et les découvertes de Semmelweis, un médecin hongrois qui découvrit l'existence des microbes cinquante ans avant Pasteur, sur sa volonté d'imposer des mesures d'hygiène aux médecins de l'époque pour sauver des vies, sur le rejet médical et social dont il fut la victime. Tout ceci raconté par la plume emphatique et passionnée de Céline.

" Et c'est vers la fin de ces deux années passées dans la chirurg... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsqu'on m'a prêté ce petit ouvrage, j'ai d'abord vu la croix rouge de la couverture, puis le nom de l'auteur à gauche verticalement dans l'édition L'imaginaire de Gallimard : Louis-Ferdinand Céline. N'ayant jamais rien lu de Céline, j'en étais resté à la réputation sulfureuse qu'il traîne suite à la seconde guerre mondiale. La médecine n'étant pas mon domaine et une prose trop littéraire pouvant me décourager, ce livre partait avec des handicaps. Et pourtant…

Semmelweis est la thèse de doctorat qu'a soutenu en 1924 Louis-Ferdinand Destouches, qui deviendra Céline en tant qu'auteur. La thèse sera republiée en 1936, lorsque l'écrivain aura pris le pas sur le médecin. Plus que de médecine ou obstétrique, Céline parle d'un homme, de sa carrière médicale, de ses intuitions, du refus de toute nouveauté par un monde médical dirigé par des chefs de service imbus de leur personne, et surtout de l'incompréhension qu'un homme peut connaître lorsqu'il sait qu'il tient une vérité et que toute sa corporation refuse de l'accepter.

Ignace Semmelweis, né en 1818, était un médecin hongrois, formé en grande partie à Vienne, qui a analysé des chiffres de décès, alors énormes, dans la maternité où il exerçait. Les femmes meurent alors en nombre de fièvre puerpérale. Par tâtonnement, en changeant son personnel, il perçoit que l'asepsie des mains des manipulateurs entre chaque patient est un moyen de réduire les affections. Les faits lui donnent raison. Mais son chef de service, et la majorité des internes, ne veulent pas en entendre parler.
Car Simmelweis était peut être le précurseur de Pasteur, mais il était aussi un homme doté d'une (trop) forte personnalité. Cherchant à imposer plutôt à qu'à convaincre, il est marginalisé par un système médical fonctionnant à coup de postes attribués et d'obeïssance hiérarchique. Désemparé, il retourne à Budapest où il finit par devenir à moitié fou.

L'ouvrage est d'accès facile, le style passe aisément. Cette édition comporte une introduction intéressante par Philippe Sollers et la version abrégée de sa thèse que Céline a fait publier quelques mois plus tard. En comparant les deux versions, on voit que ce qui a attiré l'auteur c'est l'injustice faite à Simmelweis, et la solitude d'un inventeur, qui ne peut compter que sur quelques rares amis.
La forme et ce sujet d'histoire médicale constituent une heureuse surprise .
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De Louis-Ferdinand Céline, je ne connaissais que Voyage au bout de la nuit, une lecture longue et laborieuse pour moi dont je n'étais venue à bout qu'avec beaucoup de volonté et de persévérance…
Je suis tombée par hasard sur ce court récit, à peine 128 pages, ignorant tout d'abord que Semmelweis était en fait le sujet de la thèse de doctorat en médecine de l'auteur, soutenue en 1924, considérée plus tard comme sa première oeuvre littéraire, car republiée, à peine remaniée dès 1936.

En ces temps de pandémie de Covid-19, ce livre résonne de manière très particulière…
Semmelweis est un titre éponyme, du nom d'un médecin obstétricien hongrois qui, au milieu du XIXème siècle, s'attaqua aux causes de la fièvre puerpérale qui frappait les femmes après leur accouchement et provoquait leur mort dans des proportions considérables et batailla pour imposer le lavage des mains dans les pratiques médicales et hospitalières.
En fait, cette thèse de doctorat, au style paradoxalement très littéraire, retrace la vie et les recherches de Philippe Ignace Semmelweis et ses démêlés avec ses pairs et les grandes instances médicales de son époque.
Nous frémissons aujourd'hui en lisant que les étudiants en médecine passaient sans transition de la dissection des cadavres à l'examen gynécologique des femmes enceintes, que les médecins examinaient l'une à la suite de l'autre, des femmes atteintes de cancer, prêtes à accoucher, etc. sans la moindre hygiène des mains entre les différentes activités. Quant à l'inertie, voire l'attitude franchement négative de l'ensemble du corps médical face aux intuitions, puis aux recherches et finalement aux solutions de lavage et désinfections des mains proposées par Semmelweis, elles donnent vraiment à réfléchir sur les motivations profondes des preneurs de décision, sur leur incapacité à se remettre en question.

Voilà un texte, le premier livre de Céline, qui me réconcilie avec cet écrivain que je jugeais difficile. C'est argumenté, documenté, bien écrit, efficace et concis… On est loin de l'oralité et de la logorrhée de Voyage au bout de la nuit ; pourtant, il m'a semblé sentir comme une tension, une retenue entre les lignes, comme si l'étudiant en médecine était parfois sur le point de laisser transparaître son amertume ou sa colère, mais qu'il devait rester maître de lui devant le jury.
L'histoire de Semmelweis provoque chez le lecteur toute une panoplie d'émotions et de ressentis : admiration devant sa persévérance, colère devant le refus de voir l'évidence de la part de la communauté médicale, horreur devant le nombre de décès qui auraient pu être évités si on l'avait écouté plus tôt…
La fin tragique du médecin, qui se contamine peut-être volontairement, provoquant une septicémie, avant d'être interné en hôpital psychiatrique est révoltante, injuste mais révélatrice d'une société difficile à sortir de ses contradictions et de ses intérêts mal placés.
Aujourd'hui, le grand public se souvient de Pasteur… Qui connaît le nom de Semmelweis et son rôle de pionnier ?

Un court récit que je recommande.

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Thèse de Louis-Ferdinand Céline. La dédicace qui accompagne ce livre est de celles qu'on n'oublie pas.

Ignace Philippe Semmelweis est un médecin austro-hongrois engagé dans la lutte contre les maladies puerpérales et pour la promotion de l'asepsie. D'abord intéressé par la chirurgie, il a de grands projets. « Il ne sait pas encore par quel côté il va entreprendre une réforme grandiose de cette chirurgie maudite, mais il est l'homme de cette mission, il le sent, et le plus fort est qu'un peu plus, c'était vrai. » (p. 48) C'est finalement en obstétrique qu'il exercera ses talents. Convaincu que les infections puerpérales ont un lien avec les dissections cadavériques qu'effectuent les élèves étudiants qui procèdent également aux accouchements, Semmelweis tente d'imposer ses vues sur l'hygiène et la désinfection des mains. « Puisque, pensa-t-il, Kolletchka est mort des suites d'une piqûre cadavérique, ce sont donc les exsudats prélevés sur des cadavres qu'on doit incriminer dans le phénomène de la contagion. » (p. 69 & 70)

Mais il se heurte à son supérieur, le docteur Klin qui réfute ses idées. Semmelweis ne sait pas négocier ni imposer ses vues en douceur. « Nous devons à la vérité de signaler un grand défaut de Semmelweis : celui d'être brutal en tout et surtout pour lui-même. »(p. 41) Il s'oppose profondément et durablement au Dr Klin. Soutenu par une faible poignée de médecins viennois, dont ses maîtres Skoda et Rokitansky, il désespère de sauver les accouchées qui se pressent dans les hôpitaux et qu'une simple précaution pourrait épargner. Moqué et contredit par ses confrères viennois et européens, il rentre en Hongrie en 1848 pour retrouver un pays secoué par des troubles politiques. C'est là qu'il finira sa vie et sa carrière, sans atteindre une reconnaissance pourtant méritée. « Quant à Semmelweis, il semble que sa découverte dépassa les forces de son génie. Ce fut peut-être la cause profonde de tous ses malheurs. » (p. 101)

La collection L'Imaginaire de Gallimard ne sait pas me décevoir, cette fois moins que jamais. La préface de Phillipe Sollers est limpide et met en perspective le grandiose projet d'une vie funeste avec la grande Histoire. « Il y a la littérature, c'est-à-dire une tentative désespérée de compréhension de l'Histoire comme pathologie. » (p. 10) Dans un objectif follement scientifique, Céline voudrait tout assimiler à l'anatomie : les soubresauts du monde sont les manifestations cliniques de sa morbidité. le fait même que Semmelweis n'ait pas été reconnu est la preuve que ce pauvre monde nourrit son propre cancer.

Nul n'ignore que Céline était médecin. Il a choisi une grande figure du monde médical pour sa thèse. Difficile de ne pas faire le parallèle entre le médecin hongrois qui finit fou et l'auteur désespéré qui signa Bagatelles pour un massacre. Semmelweis expérimenta « le danger de vouloir trop de bien aux hommes » (p. 15) Céline fit la même déplaisante expérience. Si l'on peut dire de Semmelweis qu'« humainement, c'était un maladroit. » (p. 50), il est possible de tenir les mêmes propos au sujet de l'auteur français.

Cette courte lecture diffère radicalement de mes expériences avec Mort à crédit et Voyage au bout de la nuit. On est loin de l'oralité dont Céline s'était fait le chantre. Mais on retrouve une plume tourmentée qui s'élance et se retient tout à la fois. le plaisir que j'ai pris à cette lecture est sans doute le plus grand depuis un moment. Un texte qui fera date cette année.
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Semmelweis et Céline

C'est à l'occasion de la réédition de Semmelweis dans la collection "L'Imaginaire" (Gallimard, 1999) que la revue le Concours médical a, sous la plume de Francis Klotz, consacré cet article à cette grande figure de la médecine que Louis Destouches choisit en 1924 comme sujet pour sa thèse de doctorat en médecine. Évocation toujours d'actualité selon cet éminent praticien, chef d'un service de pathologie digestive en Bretagne.



Louis-Ferdinand Céline, écrivain et médecin, brossa un tableau morbide et cru de l'homme et de la société de la première moitié du XXe siècle. Avec un style truculent et un regard d'écorché vif, il tenta de transmettre cette vision blessée de la société à ses lecteurs et d'exprimer des idées contestées et contestables, basculant dans le délire provocateur à la fin de sa vie.

Le début de son oeuvre fut marqué de manière originale par la rédaction d'une thèse de doctorat en médecine, soutenue à la faculté de Paris en 1924 sur La vie et I'oeuvre de Philippe Ignace Semmelweis.

La réédition de cette oeuvre 1 vient fort à propos, à l'heure où les Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) assurent et contrôlent l'hygiène hospitalière pour tenter d'infléchir certaines conséquences nuisibles de la médecine hospitalière moderne.

Nous sommes heureusement bien loin de l'obscurantisme vécu il y a à peine plus de cent ans par Semmelweis. Étudiant hongrois, il quitta Budapest pour apprendre la médecine à Vienne. Il eut des maîtres prestigieux : Skoda en clinique et Rokitansky en anatomie pathologique. Nommé maître en chirurgie en 1846, il devint professeur assistant de Klin, qui régnait sur une grande maternité de la ville de Vienne. Céline décrit avec brio, dans un style inimitable, la "danse macabre" de la fièvre puerpérale dans les maternités de la capitale autrichienne. Cette véritable hécatombe fauchait un pourcentage effrayant de jeunes femmes atteintes par cette fièvre des accouchées.

Semmelweis, avec perspicacité, mit au jour pour la première fois le rôle de la transmission manuportée du "processus pathogène". Les étudiants en médecine qui venaient examiner les femmes en travail après avoir disséqué des cadavres, sans s'être lavé les mains, furent désignés comme responsables. Il constata que les femmes examinées par les élèves sages-femmes, qui n'avaient pas accès à la salle d'anatomie, étaient beaucoup moins souvent atteintes par la fièvre puerpérale. Il nota également que les femmes qui accouchaient dans la rue, de peur de mourir à l'hôpital, étaient épargnées par la maladie.

Semmelweis, déterminé, engagea le combat pour que les étudiants et les médecins accoucheurs se lavent les mains avec une solution de chlorure de chaux avant d'examiner les patientes. Il eut immédiatement des résultats spectaculaires sur la mortalité, mais se heurta violemment au mandarinat obscurantiste des maîtres de l'obstétrique viennoise et subit toutes les vexations, y compris le sabotage de sa méthode.

Semmelweis était un être passionné et caractériel, persuadé de détenir la vérité. Il campa sur ses positions, seul contre tous, et sombra peu à peu dans la folie, finissant par se blesser volontairement lors d'une dissection. Il mourut, délirant, de "pourriture hospitalière" dans un asile d'aliénés ! Ce combat du précurseur de l'antisepsie, cette triste histoire humaine sont brossés de manière inimitable par Louis-Ferdinand Céline.

En cette période d'accréditation de nos structures hospitalières, la lutte contre les infections nosocomiales et la mise en place des moyens d'une hygiène hospitalière efficace sont des sésames incontournables. Les mots "vigilance" et "traçabilité" sont devenus notre quotidien, mais la rigidité des procédures ne doit pas nous faire oublier la clairvoyance de "veilleur de la société" que nous devons garder.



Francis KLOTZ

(HIA Clermont-Tonnerre, Brest-Naval)

1. L.-F. Céline. Semmelweis (préface inédite de Philippe Sollers), Éd. Gallimard, coll. "L'Imaginaire", 1999, 128 p. Cette édition comporte une utile bibliographie sur Semmelweis établie par Jean-Pierre Dauphin et Henri Godard, ainsi que différents textes parus après la soutenance de la thèse célinienne.




Lien : http://louisferdinandceline...
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Ignâc Fülöp semmelweiss, médecin hongrois, a, dès 1846, perçu les secrets délétères de la fièvre puerpérale atteignant une bonne partie des accouchées dans les maternités publiques de Vienne. Allant à l'encontre des directives alors en vigueur et contre l'avis des obstétriciens en chef, semmelweiss n'a pu ou n'a pas su convaincre ses collègues européens du bien-fondé de ses découvertes, qui reposaient en fait sur l'asepsie, une notion alors inconnue. C'est Louis Pasteur qui réussira, avec ses travaux, à prouver ce que semmelweiss avait déjà compris.
Louis-Ferdinand Céline a repris ce parcours tumultueux dans la thèse qu'il a soutenue en 1924 pour l'obtention de son doctorat de médecine.
C'est avec curiosité que j'ai entrepris la lecture de ce récit qui tient plus de la biographie historique que de l'ouvrage scientifique. J'y ai reconnu le style flamboyant et vociférant de l'auteur, présent dans ses romans, et qui, ici, donnent à la figure du médecin seul contre tous, une dimension quasi mythique.
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Citations et extraits (49) Voir plus Ajouter une citation
Conclusion p. 131
Voici la très triste histoire de P. I. SEMMELWEIS, né à Budapest en 1818 et mort à Vienne en 1865.
Ce fut un très grand cœur et un grand génie médical. Il demeure, sans aucun doute, le précurseur clinique de l'antisepsie, car les méthodes préconisées par lui, pour éviter la puerpérale, sont encore et seront toujours d'actualité. Son œuvre est éternelle. Cependant, elle fut, de son époque, tout à fait méconnue.
Nous avons essayé de mettre en relief un certain nombre de raisons qui nous paraissent expliquer un peu l'extraordinaire hostilité dont il fut la victime. Mais on n'explique par tout avec des faits, des idées et des mots. Il y a, en plus, tout ce qu'on ne sait pas et tout se qu'on ne saura jamais.
Pasteur, avec une lumière plus puissante, devait éclairer, cinquante ans plus tard, la vérité microbienne, de façon irréfutable et totale.
Quant à SEMMELWEIS, il semble que sa découverte dépassa les forces de son génie. Ce fut, peut-être, la cause profonde de tous ses malheurs.
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Supposez qu'aujourd'hui, de même, il survienne un innocent qui se mette à guérir le cancer. Il sait pas quel genre de musique on lui ferait tout de suite danser! (...) Ah! il aurait bien plus d'afur à s'engager immédiatement dans une Légion étrangère! Rien n'est gratuit en ce bas monde. Tout s'expie, le bien, comme le mal, se paie tôt ou tard. Le bien c'est beaucoup plus cher, forcément. -Préface à la réédition de 1936
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On rêve de choses plus ou moins précises, on se laisse porter par ses ambitions, par ses rancunes, par son passé. C'est un des lieux les plus méditatifs de notre époque, c'est notre sanctuaire moderne, la Rue.
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Les poètes réorganisèrent leurs cohortes alarmées, cent mignardises furent dites en un jour de printemps pour la volupté des âmes sensibles. On créait avec autant d'outrance qu'on avait détruit. Un souffle de tendresse caressa les tombes innombrables. La clochette ne quitta plus le cou des petits moutons. Sur tous les ruisselets des vers furent murmurés. Il ne fallait pas plus d'une marguerite déclose pour qu'une demoiselle vraiment sentimentale fondît en pleurs. Et pas plus que cela pour qu'un homme de bien en tombât amoureux pour la vie.
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Rien n'est gratuit en ce bas monde. Tout s'expie, le bien comme le mal, se paie tôt ou tard. le bien c'est beaucoup plus cher forcément.
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J : 3:46 - JEUNES ET VIEUX - Decoly 3:56 - JEUNESSE - Jean-Bernard 4:09 - JOIE - Martin Lemesle 4:22 - JOUISSANCE - John Petit-Senn
L : 4:33 - LARME - Georges Courteline 4:46 - LIBERTÉ - Henri Jeanson 4:57 - LIT - Paul Éluard
M : 5:05 - MALADIE - Boris Vian 5:18 - MARIAGE - Édouard Pailleron
5:31 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Madame de Sévigné : https://www.linternaute.fr/biographie/litterature/1775498-madame-de-sevigne-biographie-courte-dates-citations/ Delphine Gay : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/5/5e/Delphine_de_Girardin_1853_side.jpg George Sand : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/09/George_Sand_%281804-1876%29_M.jpg Robert Poulet : https://www.belgiumwwii.be/belgique-en-guerre/personnalites/poulet-robert.html Jean-François Marmontel : https://www.posterazzi.com/jean-francois-marmontel-n-1723-1799-french-writer-stipple-engraving-french-c1800-poster-print-by-granger-collection-item-vargrc0085347/ Pierre-Adrien Decourcelle : https://www.mediastorehouse.co.uk/fine-art-finder/artists/henri-la-blanchere/adrien-decourcelle-1821-1892-39-boulevard-des-25144380.html Victor Hugo : https://www.maxicours.com/se/cours/les-funerailles-nationales-de-victor-hugo/ Alphonse Karr : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/9/9c/Personnalités_des_arts_et_des_lettres_-_Alphonse_Karr_%28Nadar%29.jpg Anatole France : https://rickrozoff.files.wordpress.com/2013/01/anatolefrance.jp Alphonse Allais : https://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/alphonse-allais-faits-divers.html Louis Scutenaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Scutenaire#/media/Fichier:Louis_Scutenaire,_rue_de_la_Luzerze.jpg Marcel Pagnol : https://www.aubagne.fr/actualites-109/marcel-pagnol-celebre-dans-sa-ville-natale-2243.html?cHash=50a5923217d5e6fe7d35d35f1ce29d72#gallery-id-4994 Anne Barratin : https://www.babelio.com/auteur/Anne-Barratin/302855 Charles Pinot Duclos
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