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EAN : 9782742733958
138 pages
Actes Sud (30/11/-1)
3.17/5   6 notes
Résumé :
Cette variation sur l’incommunicabilité du couple, servie par une écriture sensuelle, est avant tout un hymne à la félinité, à la féminité, pour tout dire à l’ambiguïté.

4ème de couverture :

La femme, c’est Cora Baxter, écrivain. Le chat est une persane noire, nommée Pupe en hommage à Visconti. En plus de Pupe, Cora a aussi une mère, Anna Baxter, "bondissante septuagénaire", un joli pavillon en banlieue parisienne, et un mari, Wil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cora Baxter vit en banlieue avec son mari et son chat.
Vie à l'opposé de son passé.
Mais la voilà qui se prend de désamour pour William Monnet, son mari.
Elle fait part de ses réflexions à son chat adoré.
J'ai souvenir d'avoir lu Muriel Cerf il y a longtemps et même si je ne m'en souviens plus très bien, me reste un sentiment d'intérêt.
Ce roman semble être en partie autobiographique, je ne sais pas dans quelle mesure, dans la profession d'écrivain c'est sûr.
Il est écrit en longues phrases alambiquées qu'il faut parfois lire plusieurs fois pour les comprendre.
Il se dégage de ce texte une impression de partage affectif, d'intellectualisation des sentiments, de sensibilité, de finesse, d'intelligence.
Muriel Cerf a de grandes exigences d'écriture et réussit parfaitement à les mettre en oeuvre.
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Roman étrange, bien trop savant et élitiste pour moi. Un livre bien écrit certes, mais bien trop intellectuel. Mon premier contact avec cet écrivain. Je ne renouvellerai pas l'expérience, cette lecture ne m'ayant rien apporté et l'émotion étant absente.
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L'héroîne de ce roman est une chatte, prénomée Puppe. On trouve, également, un pavillon de balieue, propriété de la narratrice, un mari, qui cuisine, bricole, tient la maison, en compagnie d'un yorkshire , prénomée Précious Malcom.

Entre le chien et le chat, comme entre la femme et son mari, le malentendu ne peut que s'installer. La splendeur féline de la chatte n'a rien à voir avec les trémoussements du chiot. La narratrice se lasse de voir son mari passer ses journées devant le fourneau où l'établi ainsi que dans le jardin.

Pendant que l'un ne pense que bricolage, l'autre ne rêve que d'art afin d'exprimer ses émotions de femme de lettres + une mère débordante d'énergie, n'appréciant guère son gendre. Après un divorce et la mort du chien, Puppe la chatte est, toujours, présente, plus majestueuse que jamais.

Muriel Cerf, auteur d'une quinzaine de romans, vit recluse en banlieue parisienne depuis qu'un accident de voiture l'a privée de ses jambes.

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La chatte dort. Le soleil se lève sur les anciens deltas de sa gloire. La chatte va vers le fleuve entre les pierres poudreuses. Un sursaut à son flanc, qui le moire et crispe, annonce la proximité d'une proie. Avare d'énergie, la chatte s'en détourne, scrute la palmeraie, soudain suspend son pas, hausse la croupe et creuse les reins jusqu'à l'impossible, étend et raidit ses pattes et dégaine ses couteaux, louche un peu, n'est plus qu'extension tétanisée, se rassemble, rajuste ses convenables et souples rondeurs avec l'air décent d'une femme qui se rhabille, baîlle, ouvre le gouffre incroyablement sain, pour s'attaquer à des chairs parfois avancées, de sa gueule qui est un iris rose.
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« Oui, oui, William est plutôt de ces singes d’Amérique qui ont la queue prenante… », image qui me fit étouffer un fou rire, puis me laissa coite : toujours sous le rapport animalier, ma mère était un compromis entre l’oie, encore qu’elle eût les fureurs du jars, et l’ondoyante murène, à laquelle jeter un esclave par jour, si l’on en croit les légendes de l’antiquité romaine et les Ballades de Victor Hugo – et c’était, à ma connaissance, le premier de ses traits d’esprit qui en méritât le nom.
- (…) qu’importe, nous aurons eu du bonheur – nous partirons mais pas avant qu’ici approche la saison froide, que s’allume, là-bas ces oranges grosses comme des lampions et semblables à tes yeux, quand s’éteindra la constellation du Chat.
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Moralement, l'homme ne peut soutenir la comparaison avec la bête : l'homme ne sait tuer sans haïr.
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William n'était ni un chat haret ni un acteur remarquable, mais rien qu'une fraude grossière, une imposture générale et quelqu'un auquel, par mégarde et à cause d'une beauté un peu veule, j'avais apparié mon sort : qui in fine, avais-je épousé, je le savais de moins en moins, mais seulement qu'il me fallait en divorcer au plus tôt.
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Qui donc était cet homme, lequel pourvu d'un jour de moins à vivre, s'en félicitait, sauf un individu à la morbidité qui pouvait être soit dangereuse, soit contagieuse, soit les deux?
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Vidéo de Muriel Cerf
Tout le monde en parle : [émission du 7 janvier 2006] Murief Cerf, invitée pour son livre "Bertrand Cantat ou le chant des automates" s'accroche violemment avec Lio-chanteuse au sujet de l'approche "indulgente" qu'elle envisage dans son livre à propos du meurtre de Marie Trintignant par Bertrand Cantat. Lio déchiffre une certaine forme "d'absolution" ( de Cantat) dans le livre de Muriel Cerf. Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel
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Chez Muriel Cerf

Dans le journal Le Monde du 31 octobre 1975, Muriel Cerf déclarait à propos de son premier ouvrage (paru en 1974 au Mercure de France) apprécié de toute une génération, décrié par d'autres : Je ne répondais pas à une mode. Je me suis sentie propulsée en Asie sans motivation particulière, sinon celle d'une nécessité biologique.

La voyageuse du soir
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L'antivoyage
Les chemins de Katmandou
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