Razane a douze ans et elle vit à Paris avec sa mère. Toutes deux ont un caractère bien trempé et quelquefois, ça fait des étincelles! Razane est même souvent à la limite de la méchanceté, surtout avec son petit copain Poséidon, beau gosse et bonne pâte (un peu trop, peut-être...)
Lamia, la grand-mère de Razane, vient leur rendre visite. Elle habite au Liban et est très gourmande. Elle est particulièrement douée dans l'élaboration des maamouls, ces petites pâtisseries orientales succulentes. Lamia était d'ailleurs sur le point d'en faire une fournée quand Razane l'a blessée par une remarque mal placée. Grand-mère est allée faire un tour pour se calmer les nerfs, et Razane, dépitée, décide de fabriquer elle-même des maamouls. C'est le début d'une aventure loufoque et magique qui va changer pour toujours la vie et le comportement de la jeune fille...
Un petit roman plein de peps et d'humour, qui plaira aux jeunes dès 10 ans. le début peut-être un peu laborieux est très vite oublié, et l'on suit les péripéties qui s'enchaînent ensuite avec plaisir, un petit sourire malicieux aux lèvres. Une agréable lecture, accessible et rigolote.
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Un récit pétillant d'intelligence où l'on se surprend souvent à humer l'air ambiant dans le secret espoir de sentir l'odeur des maamouls encore tièdes…
Lire la critique sur le site : Ricochet
Je ne sais pas comment l'exprimer...
Ça a commencé un peu avant que je sorte les maamouls du four.
C'était comme une odeur et comme un son en même temps, oui, une sorte de petit bruit parfumé, qui faisait : "Akakak...Aaakakaaaak..."
Une senteur nous en rappelle toujours un peu une autre, on peut les regrouper par familles : agréables, pénibles, sensuelles, nostalgiques, attirantes ou détestables, elles marquent notre esprit plus que tout au monde. Mais celle-ci ne pouvait être classée, parce qu'elle ne ressemblait à rien du tout.
p.27
Poséidon est magnifique, comme le dieu grec, mais beaucoup plus bête que les statues qui le représentent. Je crois que ça rassure les jalouses, qui se disent que si je sors avec le plus beau garçon du collège, au moins, il a une graine de quinoa dans le crâne.
Quelqu'un a-t-il déjà entendu parler de la sorcière du claf
outis, ou de l'enchanteur de la meringue? Fée des maamouls! Ce n'était pas du tout sérieux. Mais elle était bien là pourtant, cette...chose volante, qui me hurlait à la figure.(...)
Plus de doute possible, la créature - la fée des maamouls - était libanaise.
p.32
"La sorcière et les Manananggals" - Présentation par Jean-François Chabas