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Isabelle Delord-Philippe (Traducteur)
EAN : 9782221108796
486 pages
Robert Laffont (08/01/2009)
3.19/5   196 notes
Résumé :
Le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs parlant le yiddish. L inspecteur Meyer Landsman, de la brigade des homicides, est chargé de faire régner la paix dans cette communauté désobéissante et encline aux mystères. Ainsi, dans un hôtel minable, Landsman découvre un junkie assassiné qui s avère être le fils du plus puissant rabbin de Sitka, le chef des verbovers, des Juifs ultra-orthodoxes. Des ordres venant de l étranger... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,19

sur 196 notes
Le club des policiers Yiddish ou comment j'ai réussi à en venir à bout.

Ça y'est, je l'ai terminé, il m'aura quand même fallu une semaine pour le lire, rien que ça. Ce n'est pas que le pitch ne me plaisait pas, au contraire ; ce n'est même pas que le style de l'auteur soit mauvais, loin de là. C'est simplement, je crois, que cela ne l'a pas fait avec moi.

Le postulat de départ était pourtant très alléchant.
Nous sommes aux environs de 2008 ou 2009, en Alaska, devenu une sorte de Terre Promise pour les Juifs après l'échec de la création d'Israël. Enfin, pour quelques décennies seulement car les Etats-Unis sont sur le point de reprendre leurs droits sur la parcelle accordée. Il ne reste donc plus que quelques semaines à Landsman, flic de son état, pour résoudre les crimes non élucidés. Mais, depuis quelques temps, Landsman n'est plus le flic qu'il était. Divorcé, quasi alcoolique et pleurant la mort récente de sa soeur disparue dans un accident d'avion, il vit désormais dans un hôtel miteux où se retrouvent d'autres rebuts de son espèce. Mais quand un homme, considéré comme le nouveau Messie et se trouvant être, en prime, le fils du rabbin le plus puissant de la communauté, est retrouvé assassiné une balle dans la tête dans une chambre de l'hôtel où loge Landsman, ce dernier met un point d'honneur à élucider cette affaire avant la rétrocession de l'Alaska aux américains. Mais tout le monde a-t-il réellement envie que cette affaire soit rondement menée, les parents de l'infortunée victime en tête ? Et quand on met dans les pattes de Landsman son ex-femme, Bina, comme cheffe, cela s'avère encore davantage compliqué.

Je pensais lire une enquête policière sur fond d'uchronie et, en effet, il s'agit principalement d'une enquête policière sur fond d'uchronie. Mais quelle douleur pour moi que de suivre ces personnages. Le roman est truffé de mots yiddish (il y a d'ailleurs un glossaire à la fin du livre) et cela a très largement perturbé ma lecture, la rendant difficile et moins attrayante. De même, la multitude, que dis-je, la foultitude de personnages ne m'a pas aidée non plus à m'y retrouver facilement. J'ai trouvé le temps long, je l'avoue. Et j'ai même lu pas mal de passages en diagonale.

J'aurais pu ne pas le terminer mais j'étais quand même curieuse de connaître la fin qui est somme toute assez réussie. Et puis aussi je voulais terminer cet ouvrage pour son auteur qui a été couronné du prix Pulitzer pour un autre de ses romans. Alors oui, un prix aussi prestigieux que le Pulitzer ou le Goncourt ne signifie pas que j'aimerai le roman mais pour moi cela augure quand même de certaines qualités littéraires chez l'auteur que je ne peux pas nier.

En résumé, je pense que certains vont trouver ce roman extra, d'autres, comme moi, le trouveront poussif. Et même si le postulat de départ est génial et que la fin est à la hauteur, il reste quand même un grand, très grand entre-deux que j'ai trouvé, pour ma part, interminable.


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Après une petite conversation littéraire un peu alcoolisée, un compère canadien me conseillait un auteur qui joue avec diverses conventions littéraires, entre autre dans un recueil d'essais sur des livres de "genres" littéraires pas nécessairement considérés comme de la "vraie" littérature, par exemple polar, fantasy, etc. Il se trouve que l'un des ouvrages de fiction de cet auteur se trouvait dans ma looooongue liste de livres à lire.
Une belle entrée dans l'oeuvre de Michael Chabon! Un bon polar dans le genre classique "hard-boiled" qui s'ouvre avec des dialogues et une atmosphère digne du Grand Sommeil de Chandler, et un grain de SF qui ne rend le livre que plus intéressant.
Une uchronie géniale basée sur une proposition obscure d'accueil de réfugiés européens persécutés par le régime nazi, proposition qui n'a jamais vu le jour, étouffée dans l'oeuf par le sectarisme et l'intolérance des politiques de l'époque.
La base géographique choisie me motive toujours à la lecture des bouquins les plus surréalistes. Oui, l'Alaska me fait rêver, pour des raisons que j'ai moi-même bien du mal à comprendre. Ajoutez à ceci un fond culturel et religieux qui m'est inconnu, outre les guerres israélo-palestiniennes, non par mauvaise volonté mais simplement par manque de suggestions ou quatrièmes de couv' accrocheurs. le texte est pavé d'expressions et termes yiddish ajoutant non seulement à la crédibilité de l'auteur et du texte, l'intrigue, mais une richesses ahurissante qui va de pair avec la découverte, du moins pour moi, d'une culture surprenante et bourrée de contradiction.
Des héros fascinants, que ce soit Landsman ou son cousin John Bear alias "Berko", des morts qui deviennent les héros ou plutôt les anti-héros tragiques d'un complot surréaliste effrayant et tellement fou qu'on peut presque s'attendre à le voir demain à la une des journaux internationaux.
Le négatif, pour moi, ne tient qu'à mon inculture: je regrette (pour la énième fois) de n'y connaître rien aux échecs. Toujours l'impression de manquer quelque chose, bien que la simple métaphore des échecs donne suffisamment de sens à chaque repli de l'intrigue.

En somme, un polar génial et audacieux, fin et qui vous pousse irrémédiablement à tourner les pages en vous étonnant et vous émerveillant de chaque nouvelle épaisseur d'un monde complexe où rien n'est finalement ce qu'il semble.
Un bon livre qui va rejoindre ma liste de bouquins à offrir, liste qui s'allonge, et c'est bien !
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J'ai bien aimé le côté uchronique de l'histoire : après la seconde guerre mondiale, la création d'Israël s'avère être un échec, et les survivants juifs sont envoyés sur un bout d'Alaska parmi les autochtones indiens, dans le cadre d'une concession qui prend fin quand débute le roman; que vont devenir tous ces gens ? Ce n'est pas la préoccupation de l'inspecteur Landsman, qui préfère résoudre le meurtre d'un jeune joueur d'échecs héroïnomane. Mais qui pourrait être bien plus que cela...
Il s'agit donc d'une enquête policière très complexe, dans le contexte encore plus complexe de la culture yiddish ; d'ailleurs, le roman est truffé de mots yiddish (il y a heureusement un lexique à la fin) qui compliquent la lecture -comme dit l'un des personnages : "Pas de chance... de préférer les explications simples dans un monde plein de Juifs". Néanmoins, j'ai appris beaucoup de choses sur les us et coutumes yiddish. Mais l'usage répété de l'appellation "Yid" m'a gênée ; ce n'est pas ma forme d'humour juif préférée.
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Sitka est un district de l'Alaska qui, dans l'imagination de Michael Chabon, a été cédé à la population juive dans le contexte de la Seconde Guerre Mondiale. Lorsque l'histoire démarre, nous sommes quelques semaines seulement avant que ledit district ne soit rétrocéder aux Etats-Unis, ne garantissant au passage à aucun de ses habitants le droit d'y demeurer à l'avenir et forçant la plupart d'entre eux à changer de pays… et de vie.

Dans cette atmosphère de « fin de cycle », l'inspecteur Landsman n'est lui non plus sûr de rien quant à l'avenir de sa place dans la police et n'a pas encore vraiment pris de dispositions pour la suite ; une situation déjà délicate, ébranlée encore par le retour de son ex-femme qui, en plus de lui rappeler le douloureux souvenir du fils qu'ils n'ont pas eu, devient sa supérieure hiérarchique. Et lui demande de boucler au plus vite les affaires non élucidées laissées en suspens par le binôme de choc que Landsman forme avec Berko, son énorme cousin à la fois juif et tlingit (l'ethnie indigène). Premier problème. le second étant que l'unique affaire tenant au coeur de l'inspecteur est celle, toute récente, du mystérieux joueur d'échec assassiné dans sa chambre d'hôtel, le même hôtel, bien sûr, que celui où Landsman lui-même habite. Ici, le problème réside dans le fait qu'il s'agit bien de la seule affaire qu'on semble s'efforcer à lui faire abandonner. Classée. Sans importance. Plus le droit d'enquêter. Et quand Landsman et Berko apprendront la véritable identité de ce joueur d'échec, il ne sera plus question de lâcher l'enquête.

Un inspecteur talentueux avec un vrai instinct de flic, ultra cynique, porté sur la bouteille et dissimulant les cicatrices encore douloureuses de son passé : pour moi, il n'y a pas plus cliché. C'est exactement ce qu'est Landsman et pourtant, Landsman est unique, Landsman ne ressemble à personne. Landsman est absolument génial. J'ai adoré ce personnage franchement torturé, avec une légère tendance à s'apitoyer sur son sort et à vouloir tout laisser tomber avant de trouver au fond de lui la force de s'y remettre, puisqu'après tout, il ne vit que pour ça. Et il ne constitue d'ailleurs pas une exception car tous les personnages sont finement travaillés, complexes, intéressants, ainsi que les liens qui les unissent les uns aux autres. On trouve là un véritable travail d'écrivain, magnifiquement bien réalisé.

J'ai aussi énormément aimé le ton employé, à la fois cynique et tendre, cru mais désopilant. L'humour s'insinue l'air de rien entre les lignes et les dialogues font mouche à tous les coups. Je dirais que l'écriture est nerveuse, rythmée, elle sait tenir en haleine et donner envie de continuer.
L'argot yiddish utilisé plonge immédiatement le lecteur dans l'ambiance et le décor, parfaitement planté, instaure d'emblée le cadre glacial et dépaysant de Sitka, mêlé de traditions juives tenaces – on s'y croirait.

Alors oui, il y a quelques petits défauts, c'est inévitable. le style m'a parfois paru un peu ardu, surtout en début de lecture (j'imagine qu'on s'y habitue) où il faut parfois s'accrocher pour suivre des phrases à rallonges, ponctuées de dizaines de virgules, qui perdent finalement un peu le sens du texte. Dans ce cas, il faut relire le passage pour être certain d'avoir bien compris qui s'adresse à qui ou qui fait quoi. On y trouve également quelques enchaînements un peu faciles, des événements qui surviennent trop opportunément et des personnages qui déboulent toujours à point nommé, comme par hasard, pour sauver la peau du héros. Mais je ne suis pas forcément impartiale et autant ce genre de petits défauts est capable de me pourrir une lecture, autant je m'en rends à peine compte s'ils ponctuent un livre que j'ai déjà décidé d'adorer.

Et puis il y a le fait, mais ceci transparait surtout vers la fin, que tous les éléments ne nous sont pas toujours donnés. Il peut arriver à Landsman de comprendre certaines choses (untel se cache chez untel, par exemple) sans que l'auteur juge bon de nous expliquer d'où lui vient cette fine intuition… Parfois, on nous décrit une scène et, en y revenant quelques dizaines ou centaines de pages plus loin, on nous parle soudain d'individus qui étaient visiblement déjà présents sans que, sur le moment, cela ait été explicité. Disons, d'une manière générale, que Chabon a une légère tendance à nous prendre pour des lecteurs absolument omniscients. Voilà pourquoi j'ai tout de même trouvé la dernière partie du livre un peu déroutante.

Sur fond de jeu d'échecs, de pseudo-miracles, de traquenards politiques et à travers l'attente désespérée de la venue du Messie, le Club des policiers yiddish est un excellent roman policier, costaud, solide et aussi savoureux qu'un lokshen kugel. C'était mon premier Chabon, mais certainement pas le dernier !
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L'Alaska, c'est complètement "loup phoque"...!!

D'APRES L'AUTEUR, l'anglo-américain est presque une langue étrangère à Sitka (Alaska). Dans cette enclave juive, les flingues qui pendent dans les holsters s'appellent donc des "Sholem", les téléphones portables sont des "Shoyfer", les indics sont des "Shtinker".
On ne s'étonnera pas alors que les "Shammès"(inspecteurs de police) traquent parfois des "Shtarker"(gangsters) avec des chapeaux noirs de religieux. Cette traque étant réversible...
Pas d'inquiétude, c'est très lisible et un petit glossaire de Yiddish local se trouve à la fin du livre.
A Sitka, on peut vous menacer de mort mais ponctuer cet avertissement en vous souhaitant un fraternel "bon shabbat !", parce que tout de même un vendredi soir, il y a des principes à respecter...

Les personnages principaux du roman ont des personnalités originales et attachantes; l'inspecteur franc-tireur Landsman et son collègue juif-indien (hé oui), la rigoureuse Bina "et ses seins, ses jambes, ses fesses, ses yeux" (Landsman traverse une période d'abstinence propice à la déconcentration...). Les autres protagonistes, les seconds rôles, sont formidables aussi, à leur façon.
La solennité, la rigidité des divers rituels et usages juifs (même quand ils sont festifs) ou des codes en cours dans la population de Sitka, donnent à la moindre anicroche l'occasion d'une scène burlesque et inattendue. Or l'inspecteur Landsman est une transgression permanente!

Un petit coup d'oeil dans une encyclopédie à l'article Alaska peut s'avérer profitable à la compréhension de ce livre. Personnellement, j'ai apprécié entreprendre cette simple et rapide démarche (mes lacunes étaient abyssales), parallèlement à la lecture du roman de Chabon. L'Alaska est un territoire étonnant, fascinant, parfois surréaliste; je le considère presque comme un des "personnages" du roman.
Ceci permet aussi de discerner la part de réalité de ce roman. L'éditeur nous dit que "le district de Sitka, en Alaska, est le nouvel Israël. Y vivent deux millions de Juifs...". En réalité, l'Alaska, en 2007, comptait moins de 700 000 habitants, et Sitka, qui est la 5ème plus grande ville comptait...moins de 9 000 habitants! A moins que les loutres autochtones ne se soient massivement converties au judaïsme, le compte n'y est pas du tout.
Les descriptions de Sitka délivrées par la plume de Chabon évoquent une grosse ville-refuge dense et surpeuplée (sans l'ombre d'un goy), un ghetto communautaire souhaité par ses habitants. Pour l'urbanisme aussi, une vue aérienne sur l'Internet suffit à constater à quel point cette oeuvre littéraire est UNE FICTION.

Ceci étant mis au point et admis, c'est un livre hilarant, loufoque. Les "bons", les "méchants", et les autres, trouvent avec leurs religions, coutumes ou principes, des accommodements assez tordus et tordants. Mais c'est aussi un bon polar remarquablement écrit.
Je concède toutefois que le dernier quart du livre a de quoi décontenancer ou refroidir l'enthousiasme. L'intrigue prend une tournure dans laquelle j'ai moi-même eu du mal à me laisser engager (ce qui explique ma notation).
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
La Terre promise n'a jamais paru plus lointaine ou inaccessible à un Juif de Sitka. Elle se trouve à l'autre bout de la planète, un lieu misérable dirigé par des hommes unis seulement dans leur résolution à ne laisser entrer que le menu fretin d'une poignée de Juifs las. Depuis un demi-siècle, Arabes irréductibles et partisans de l'islam, Perses et Égyptiens, socialistes, nationalistes et monarchistes, panarabistes et panislamistes, fondamentalistes et parti d'Ali mordent à belles dents dans Eretz Yisroël et le rongent jusqu'à l'os. Jérusalem est une cité de murs couverts de sang et de slogans, de têtes fichées sur des poteaux téléphoniques. Les Juifs pratiquants du monde entier n'ont pas abandonné l'espoir de vivre un jour sur la terre de Sion. (pages 31-32)
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[...] Je me suis assise dix minutes avec lui pour regarder. C'était cette émission de dessins animés, le loup qui pourchasse le coq bleu...
Landsman affirme la connaître.
- Alors vous savez, poursuit-elle, que le loup en question peut courir dans les airs. Il sait voler, mais seulement tant qu'il croit toucher le sol. Dès qu'il regarde en bas et voit où il est, comprend ce qui lui arrive, alors il tombe et s'écrase par terre.
- J'ai déjà vu ce truc, acquiesce Landsman.
- C'est pareil dans un mariage réussi, dit la femme du rabbi.
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- J’ai eu un étrange pressentiment, lance Tenenboym en entrant dans la pièce derrière lui. La première fois que j’ai vu ce mec. Vous connaissez l’expression « un homme brisé » ?
Landsman admet que ces mots lui disent quelque chose.
- La majorité de ceux auxquels elle s’applique ne la méritent pas vraiment, poursuit Tenenboym. Les trois quarts, d’abord, n’ont rien à briser. Mais ce Lasker, il était comme un de ces bâtons qui s’allument quand on les brise. Vous voyez ? Pendant quelques heures. Et puis on entend un bruit de verre cassé à l’intérieur. Je ne sais pas, laissez tomber. C’était juste un étrange pressentiment.
- Tout le monde a d’étranges pressentiments de nos jours, dit Landsman, consignant dans son petit carnet noir quelques notes sur l’état des lieux, même si lesdites notes sont superflues, car il oublie rarement un détail d’un signalement.
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Landsman appelle le coordinateur pour s’instituer inspecteur officiel dans l’affaire Lasker. Un nouvel homicide de merde ne va pas spécialement nuire à son taux d’élucidation personnel. Non que ça ait une quelconque importance. Le 1er janvier, la souveraineté de l’ensemble du district fédéral de Sitka, parenthèse torturée de littoral rocheux courant le long des côtes occidentales des îles Baranof et Chichagof, reviendra à l’État d’Alaska. La police du district, à laquelle Landsman voue sa peau, sa tête et son âme depuis vingt ans, sera dissoute. Il est loin d’être clair que Landsman ou Berko Shemets, ou n’importe qui d’autre, conservera son job ou non.
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Un messie qui vient réellement n'est bon pour personne. Un espoir comblé est déjà une demi-déception.
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