Ses parents sont à un concert et Mattéo passe son weekend à réviser en vue du bac littéraire.
- Mattéo ? C'est Jérémie. Faut que tu me files un coup de main. Mon grand-père s'est brûlé avec de l'acide et je dois l'emmener à l'hosto. Tes parents sont là ?
- Non, mais tu peux téléphoner aux pompiers.
- Vaudrait mieux pas avec ce qu'il bricole. On peut prendre la caisse de tes vieux ?
- T'as ton permis ?
- Presque !
A partir de ce moment Mattéo, Jérémie et leur copine Mahaut vont se retrouver dans un maelstrom d'aventures qu'ils n'auraient en aucun cas imaginées. Mais les amis c'est sacré ! Et ne pas les aider est un manquement grave au code d'honneur de l'amitié.
C'est bien sur ce registre que ce petit roman pour adolescent joue. Petit par le nombre de pages : 111, mais pas par l'intensité du récit. Aucun temps mort, du rythme, de l'action, des événements, des rebondissements. 111 pages, c'est court, ça se lit d'une traite et ça fait du bien.
La solidarité est mise en avant et lire ce genre d'ouvrage, m'a permis de me replonger du temps de mon adolescence. Cette époque ou les potes été une priorité. Ou l'on pouvait traverser la France sur un coup de dé pour en aider un dans le besoin. C'est toujours le cas mais, dorénavant, la famille prime.
Livre envoyé par les éditions du jasmin grâce à l'opération masse critique de Babelio du mois de mars 2016. Soyez-tous remerciés.
Commenter  J’apprécie         190
Petit roman très agréable à lire, rapide, haletant, il nous tient jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'il est fini. L'amitié, la solidarité sont les valeurs mise en avant du roman, ce qui est agréable à lire.
Commenter  J’apprécie         10
- D'accord. Dis-moi, qu'est-ce qu'elle te veut la fifille à maman ?
- Elle me confirmait l'invitation à son anniversaire, mercredi.
- Dans son palais des Mille et une nuits ? Fais gaffe au djinns.
- Jaloux !
Chacun d'eux se sentait toujours redevable vis-à-vis de l'autre. C'était l'amitié, ça ne s'expliquait pas et ne se monnayait pas.
Brian éteignit son portable et jura :
- Le fumier.
- La crapule, répondit Antoine.
Les deux hommes n'avaient guère de vocabulaire, mais ils ne se trompaient pas.