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Emmanuelle Péchenart (Traducteur)
EAN : 9791038702622
192 pages
Zulma (04/04/2024)
3.66/5   25 notes
Résumé :
Shanghai, 1941. Une vieille famille crispée autour de sa douairière semble avoir pour seule ambition d’arrêter le temps. Quand madame Hsü y introduit un riche héritier aux mœurs décadentes pour épouser la Septième Demoiselle, c’est bien davantage sa sœur, Pai Lio-su, la jeune et belle divorcée retournée vivre dans sa famille, qui intéresse Fan Liu-yuan. Devant l’hostilité montante du clan, Pai Lio-su quitte Shanghai pour Hongkong…
Il y a dans Love in a Fallen... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les éditions Zulma nous proposent ici, au-delà de la fameuse jolie couverture, deux superbes récits de Eileen Chang (Zhang Ailing en chinois). En premier lieu, le célèbre "Love in a fallen city", sous-titré "un amour dévastateur", qui a plutôt la taille d'un court roman, et ensuite "Ah Hsiao est triste en automne", sous-titré "L'étuve aux fleurs d'osmanthe", qu'on pourrait plutôt qualifier de nouvelle.

Dans "Love in a fallen city", l'héroïne Lio-su est la 6ème soeur d'une noble famille de huit, les Pai. Elle a divorcé il y a déjà plusieurs années, et fait pour cela l'objet de railleries de sa famille. Une vieille amie de la famille, Madame Hsu, est appelée à la rescousse pour mener la double affaire de marier la 7ème soeur Pao-lo, puis de remarier Lio-su. Mais le prétendant auquel elle pense pour Pao-lo, Fan Liu Yuan, un célibataire aisé et séducteur, semble avoir jeté son dévolu sur Lio-su. Madame Hsu profite de la dégradation du climat familial pour inviter Lio-su à la suivre à Hongkong, où...Liu Yuan l'y attend. Dès lors, le lecteur va être témoin de la relation naissante entre eux, leurs rapprochements et éloignements, à travers leurs dialogues, alors qu'à la fin 1941, la guerre éclate...

"Ah Hsiao est triste en automne" est sans doute un texte moins connu, moins ambitieux, mais très attachant. Il nous montre quelques scènes de la vie d'amah (domestique) de Ah Hsiao, au service d'un américain installé dans une des concessions de Shanghaï. Logée sur place, elle est témoin, et nous avec, de la vie de séducteur de son patron Mr Garter, qui jongle entre plusieurs conquêtes, de la vie d'une autre amah, Hsiu-ts'in, qui va se marier en traînant des pieds et lui paraît bien exigeante...Ah Hsiao regrette vaguement d'avoir un mari qui ne lui rapporte pas grand-chose financièrement, mais il est là, discret, pour contribuer à éduquer leur jeune enfant. Une belle photographie, en immersion de la condition de ces amah.

Avec ces deux textes, Eileen Chang m'a conquis. Si ces histoires sont peu mouvementées, elles sont d'une richesse assez extraordinaire. Les figures féminines sont très puissantes, nous avons là des femmes de caractère, qui luttent pour leur indépendance, malgré les difficultés de la vie. Les dialogues, surtout dans "Love in a fallen city" sont absolument magnifiques d'intelligence, d'élégance, de subtilité malicieuse...
Chacune des phrases échangées au sein de ce couple est intense, et traduit merveilleusement le jeu amoureux qu'ils alimentent avec plaisir, en indépendants et égoïstes, dixit l'auteur, qui tout en portant ses personnages, n'oublie pas d'en brosser les quelques travers, sans indulgence pour ses compatriotes.

L'auteur nous offre là de très beaux portraits de femmes chinoises, emblématiques de leur temps, dans une société shanghaïenne partagée entre le respect des traditions chinoises et la modernité occidentale des concessions. Et c'est aussi extrêmement instructif sur les moeurs des familles chinoises des années 1930-40.

C'est aussi une superbe découverte pour moi que cette femme admirable que fut Eileen Chang, exilée aux Etats-Unis mais tellement chinoise, indépendante, courageuse, provocatrice sans doute, et surtout très en avance sur son temps. Ce qui est d'ailleurs frappant dans son écriture est sa remarquable modernité, très actuelle ! Mais la lecture est une délicieuse dégustation, tant le texte est ciselé, les adjectifs précis, la langue belle, sans doute aidée par une traduction qui semble très réussie.
Superbe !


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Lio-su est une chinoise de vingt huit ans qui est est retournée vivre chez ses parents parmi ses frères et belle soeurs après avoir divorcé.
L'histoire commence avec la nouvelle de la mort de son ex-mari, un incident soudain qui perturbe l'atmosphère silencieuse de l'honorable famille Bai. le clan, las de supporter une fille divorcée et sans le sou, la pousse à retourner dans la maison de son ex-époux pour endosser le rôle de veuve fidèle. Mais Lio-su refuse de porter le deuil de celui qui l'a bafouée, elle préfère se remarier pendant qu'il en est encore temps. Elle se rend bien compte que c'est la seule façon d'échapper à la tyrannie d'une famille avec laquelle les liens affectifs sont rompus depuis longtemps. Par hasard, elle fait la connaissance de Fan Liu-yuan, un chinois né en Grande-Bretagne, héritier d'une grande fortune et redoutable Don Juan. Entre eux naît une idylle complexe où chacun veut arriver à sas fins: lui veut la séduire, elle veut se faire épouser.
Situé à Shanghai et à Hong Kong, ce court roman décrit les difficultés d'une femme pour trouver un équilibre entre la respectabilité et la liberté. Prise au piège par les contraintes sociales, jonglant avec modernité et tradition, elle se débat pour trouver le bonheur. J'ai aimé la façon dont Lio-su et Liu-yuan jouent au chat et à la souris, on ne sait plus trop qui est le chat et qui est la souris. Il n'y aura que la terrible bataille de décembre 1941, qui fait tomber Hong Kong entre les mains des japonais ( d'où le titre du roman ) pour les aider à éclaircir leur relation.
C'est aussi une évocation féroce de la vielle garde chinoise engluée dans ses traditions ancestrales et qui ne va pas tarder à disparaître.
L'écriture d'Eileen Chang est claire et limpide. C'est la première fois que je ne me perds pas dans un roman chinois où l'abondance de noms trop compliqués m'embrouille et me fait perdre le fil de ma lecture.
Love in à fallen city est suivi d'une nouvelle mettant en scène une domestique chinoise au service d'un étranger.
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Une jolie découverte pour ce livre prêté par une amie. Cet ouvrage est constitué d'un court roman de 108 pages, Love in a fallen City, et d'une nouvelle de 50 pages, Ah Hsio est triste en automne, l'étude aux fleurs d'amarante.
Love in a fallen City :
Shanghai, 1941. Une famille traditionnelle (plusieurs générations, frères, soeurs, belles-soeurs, beaux-frères, neveux, nièces) sous le même toit. Une seule idée occupe l'esprit de la douairière, marier les deux plus jeunes soeurs encore célibataires. Cela devient urgent. La marieuse recherche le candidat idéal. Alors, remarier Pai Lio-Su, jeune divorcée de 28 ans revenu au bercail est bien le cadet de ses soucis. le divorce ? Une modernité qui ne devrait pas être et qui apporte bien des ennuis aux familles de ces femmes, poisse et déshonneur.
Alors, quand le prétendant choisi pour la fille n°7 est attirée par la divorcée, rien ne va plus et celle-ci doit fuir Shanghai pour Hong Kong.
Dans la Chine des années 40, chacun, et surtout chacune doit rester à sa place selon son rang et sa condition. Ces personnages sont cloisonnés dans leur rôle social et ne doivent pas en déroger. Ces portraits de personnages sont aussi des tableaux de la société.
Ah Siao est triste en automne :
Tinh Ah Siao est la domestique d'un étranger célibataire, avare et séducteur. C'est à travers son regard qu'on vivre cet homme et les femmes qui gravitent autour. C'est aussi une analyse de la vie des amah chinoises. Ah Siao a un fils et un concubin. Il y a peu d'argent, la vie est rude et on décrit la vie de ces femmes venue de la campagne pour travailler à la ville, campagne ou elles doivent retourner une fois que leur famille leur aura trouver un mari…Cette nouvelle dresse un tableau des conditions sociales de ces femmes, la richesse des employeurs étrangers, la pauvreté, le mariage, le regard de l'autre…

J'ai apprécié la découverte de cette auteure née en Chine ( 1920), puis exilée aux Etats-Unis ( 1955) où elle meure en 1995. Elle est l'observatrice des traditions chinoises, baignée par le vent de la modernité dans laquelle elle vit.
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Pai Lio-Su n'a pas trente ans mais mariée très jeune à un mari violent, déjà divorcée...
Pour sa famille sa vie honteuse est pour ainsi dire finie mais au moment de la tentative d’arrangement du mariage de sa soeur cadette, la Septième Demoiselle, par Madame Hsu, à Monsieur Fan Liu-yuan, riche héritier, aux moeurs décadentes, celui ci semble s'intéresser à elle lui proposant de le suivre à Hong Kong... Liu-yuan a-t-il des intentions honorables, ou ne cherche-t-il qu’une nouvelle maîtresse ?
Durant un périple semé d'embuches, leur histoire d'amour prend forme avec douceur dans un récit confidentiel et poétique et connait enfin son apogée au moment de la guerre sino japonaise.
Un très beau texte profondément touchant, qui transporte le lecteur dans l'Asie des années 40, empreinte de traditions ancestrales...

Texte suivi d’une courte nouvelle " Ah Hsiao est triste en automne" contant l'histoire de deux amahs... et le lecteur plonge dans la vie d'une domestique d'un maitre occidental avare et don juan, dressant un portrait acerbe des nantis occidentaux vivant à Shanghaï à cette époque...
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Il s'agit d'un volume composite, comprenant 5 nouvelles, un scénario de film, et un récit écrit d'après le scénario d'un film perdu. le seul texte que j'ai réussi à identifier avec un texte français, est la première nouvelle, traduite par Amour, luxure et trahison, qui a donné lieu à une adaptation cinématographique réalisée par Ang Lee.
Même si les scénarii sont plus anecdotiques, les nouvelles quand à elles sont excellente. Eileen Chang est une vraie nouvelliste, elle sait poser une atmosphère et des personnages rapidement, et maintient l'attention jusqu'à la chute. Un art à part, qu'elle maîtrise parfaitement. Les histoires qu'elle racontent parlent surtout de femmes, il y est question d'amour, de solitude, de difficulté à trouver sa place, surtout dans une société écrasée par des traditions, malgré des aspirations à une modernité. Et aussi l'histoire s'invite plus ou moins en filigrane, en trouble fête, qui casse des destins, emporte des société. Cela ressemble un peu à des films en technicolor, avec un décor exotique (enfin pour nous) des histoires parfois compliquées, mais aussi il y a une grande finesse, une analyse des personnages au plus près, une description du quotidien.
Un auteur que je vais continuer à explorer, même si peu de ses livres semblent avoir été traduits en français.
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critiques presse (1)
LaPresse
07 juillet 2014
À la fois ébloui et estomaqué par le style (incroyablement contemporain), l'histoire (quelques mois dans la vie de Sixième Soeur, jeune divorcée, dans le Shanghai et le Hong Kong de 1941), la pléthore de personnages, la subtilité des émotions, on retourne à la couverture.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Un pâle soleil avait fait son apparition et se répandait dans l'appartement en lumière bleue, brumeuse comme de la fumée de cigarette. Sur le lit étaient éparpillés des coussins de soie colorée, au chevet il y avait une radio et des magazines, et devant, des mules, un petit tapis rouge et bleu de Pékin et une corbeille à papier en forme de lanterne de palais. Des tables gigognes en acajou sculpté, emboîtées les unes dans les autres. Un masque d'opéra de Pékin suspendu à un angle du mur. Sur la table, une paire de chandeliers d'étain. La pièce était pleine de petites fantaisies, on aurait dit le boudoir d'une prostituée de luxe russe blanche. Des fétus de Chine picorés brin par brin pour bâtir un petit nid sûr et douillet. Le plus raffiné, c'était la série de verres en cristal mauve posés sur la commode, de différentes tailles pour des alcools variés. Ou encore un assortiment de bouteilles parfaitement alignées et fermées par de gros bouchons en forme d'oeuf, en bois laqué de rouge, bleu ou vert. Il y avait aussi, dans la salle de bains, une panoplie d'au moins sept ou huit peignes en verre d'un gris jaunâtre, rangés par ordre de taille, avec des dents qui aillaient s'amincissant. La vision de ces peignes faisait assez mal au coeur, parce que le patron commençait déjà à se dégarnir, il semblait que plus il prendrait un soin jaloux de sa chevelure, plus elle s'éclaircirait au moindre contact, rare et fragile comme des cils.

Extrait de "Ah Hsiao est triste en automne" (L'étuve aux fleurs d'osmanthe)
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Appuyé au rebord de la fenêtre, Liu-yuan tendit une main qu'il posa sur le carreau pour intercepter la vue aux yeux de Lio-su, sans cesser de la regarder avec un sourire. Lio-su baissa la tête. Liu-yuan s'adressa à elle en souriant :
- Vous savez ? Votre talent particulier, c'est de baisser la tête.
Elle releva la tête.
- Pardon ? dit-elle. Je ne comprends pas.
Il reprit :
- Certains ont un talent particulier pour parler, d'autres pour rire, d'autres pour tenir une maison, le vôtre, c'est de baisser la tête.
- Je ne sais rien faire, dit Lio-su, je suis quelqu'un de parfaitement inutile.
- Les femmes inutiles sont de loin les plus redoutables, répondit-il en souriant.
Elle s'éloigna de lui.
- Je ne veux plus parler avec vous, dit-elle en souriant, allons jeter un coup d'oeil à côté.
- A côté ? Dans la chambre de madame Hsu ou dans la mienne ?
Lio-su sursauta de nouveau.
- Vous êtes logé dans la chambre voisine ?
Tout en lui tenant la porte, Liu-yuan répondit :
- Ma chambre est dans une telle pagaille qu'elle ne peut recevoir aucune visite.


Extrait de "Love in a fallen city"
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Liu-Yuan fit une longue pause et resta à contempler, il ressentait la terreur qui surgissait au milieu de la banalité, et se mit à frissonner soudain.
- Maintenant tu dois vraiment me croire, dit-il. "Pour la vie, pour la mort, pour le temps d'une longue séparation", pouvons-nous avoir la capacité d'en décider nous-mêmes ? En plein bombardement, si par malchance...
Lio-su protesta :
- Arrivé là où nous en sommes, tu parles encore de ne pas être en mesure de décider !
- Mais je ne fais pas machine arrière ! Je voulais simplement dire...
Il la regarda, vit son expression, et se ravisa :
- Non, non, je n'ai rien dit.
Ils poursuivirent leur chemin, et il reprit :
- Avec l'intervention divine, nous y sommes pourtant arrivés, à nous aimer !
- Tu m'as déjà dit depuis longtemps que tu m'aimais, répondit Lio-su.
- Cela ne comptait pas, répondit-il en souriant, nous étions trop occupés, alors, à tomber amoureux, comment aurions-nous eu le temps de nous aimer ?

Extrait de "Love in a fallen city"
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Le patron avait raccroché et consultait le calepin où elle notait le numéro des personnes qui appelaient en son absence. Il composa un numéro, mais l'appel n'aboutit pas.
- C'est embêtant, amah ! lui lança-t-il en insistant sur chaque mot. Vous n'écrivez jamais les numéros clairement !
Il avait un doigt levé et l'agitait d'un air menaçant. Les deux mains glissées dans son tablier, Ah Hsiao affichait un sourire écarlate.
Il jeta un coup d'oeil vers le pain que l'enfant avait laissé et Ah Hsiao comprit qu'il la soupçonnait. En fait elle l'avait acheté avec des tickets de pain que la maîtresse de maison d'à côté lui avait donnés parce qu'elle en avait trop. Ah Hsiao piquait un fard avant même que son patron n'ouvre la bouche. Les ménagères de Soochow sont fières, sans même parler de se faire réprimander, elles ne supportent pas le moindre signe de réprobation. Surtout que dès qu'elle rougissait, Ah Hsiao avait l'air d'avoir été giflée, ses pommettes étroites enflaient et se marquaient de stries rouges, comme l'empreinte de cinq doigts. Elle offrait alors le portrait d'une souffre-douleur, ses yeux gracieux et largement fendus semblant s'ouvrir vers un monde lointain où de délicates beauté "charment les oies et les poissons, détrônent la lune et les fleurs."
"J'aurais du mal à en retrouver une comme elle, si je veux qu'elle reste à mon service, il faut que je la soigne", se dit le patron.

Extrait de "Ah Hsiao est triste en automne" (L'étuve aux fleurs d'osmanthe)
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Au même moment retentit une déflagration qui ébranla ciel et terre, le monde entier devint noir, comme pris dans un coffre gigantesque dont le couvercle venait de se rabattre brutalement, avec tout un trousseau de chagrins et de haines inépuisables, en flots chatoyants, enfermé à l'intérieur.
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