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EAN : 9782361660048
128 pages
Editions des Busclats (23/09/2010)
3.56/5   16 notes
Résumé :
Correspondance entre le René Char et le peintre Nicolas de Staël, publié par Marie-Claude Char, la veuve du poète.

Début 1951, Char fait la connaissance de Staël à Paris. De cette rencontre naît le projet d'un livre commun Poèmes, accompagné de quatorze bois gravés. Une année durant, Staël délaisse ses pinceaux pour exécuter à coup de gouges ses gravures et tient fidèlement compte à Char de ses avancées et de la passion qui l'anime. Lors de ses voyage... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
On commence à éditer la correspondance de Réné Char. Après l'échange avec Albert Camus, voici celui avec Nicolas de Staël. Ce qui frappe, c'est que Char est toujours Char - autrement dit, que ses lettres ne le cèdent à aucun de ses autres textes. Tout est situé à hauteur d'homme, avec force, énergie et chaleur. On comprend mieux le travail du poète, et ce qui dicte son amitié : la joie d'être au plus près de l'autre, en tant qu'artiste et en tant qu'être, dans la proximité et la différence. Magnifique !
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Hum ! très franchement, je n'ai pas trouvé cette correspondance très intéressante, j'en attendais peut-être trop. J'ai découvert cependant que l'amour fou que Nicolas de Staël avait pour une certaine Jeanne ne l' a pas sauvé du suicide, à moins qu'il ne l'ait précipité ?
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une amitié d'artistes
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Ménerbes, 12 mai 1954

Cher vieux,

Donne de tes nouvelles. Il y a toujours un drame de ne pouvoir penser à soi-même avant de penser aux autres. Gardera-t-on assez de force pour tout le monde? Es-tu debout?

Je t'embrasse.

Nicolas
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“Il faut que tu me pardonnes, je suis à fond de cale avec le tout en question, à chaque instant. (...) Le cassé-bleu c'est absolument merveilleux, au bout d'un moment la mer est rouge, le ciel jaune et les sables violets, et puis cela revient à la carte postale de bazar, mais ce bazar-là et cette carte, je veux bien m'en imprégner jusqu'au jour de ma mort.”
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Rien de plus violent que la douceur.
12 juin 1952
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Le « cassé-bleu », c’est absolument merveilleux, au bout d’un moment la mer est rouge, le ciel jaune et les sables violets (…), je veux bien m’en imprégner jusqu’au jour de ma mort. Sans blague, c’est unique René. Il y a tout là. Après on est différent.
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Le travail va par à-coups, de la terreur lente aux éclairs. Je mettrai des années à faire claquer au vent ta Provence, ce n'est pas simple et physiquement je me sens dans un carcan d'acier. Seul Lucien est gentil pour moi. Mais c'est bon l'hostilité, imaginaire ou pas, j'ai toujours eu besoin d'une bonne contradiction pour peindre librement.
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Videos de René Char (57) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de René Char
Les grands classiques du répertoire N°1 : René Char. “Claire”, suivi de “Fêtes des Arbres et du Chasseur” - Première diffusion sur la Radiodiffusion-Télévision Française : 14/05/1955. Réalisation : Alain Trutat. Musique originale : Pierick Houdy. Chef d'orchestre : Pierre Michel Le Conte. Avec Jacqueline Pagnol, Pierre Vaneck, Roger Blin, Madeleine Sylvain, Jean Mauvais, Pierre Leproux, Gaetan Jor, Jean-Jacques Morvan, Jean Péméja, Roger Pigaut, Jean Topart, Paul Emile Deiber, Lucienne Bogaert, Pierre Larquey, Michel Dumur, Catherine Goetgheluck. Et Cyril Dives à la guitare et l’Orchestre National de la RTF. “Claire” Dans cette suite, René Char suit le cours d’une rivière à laquelle il donne le nom familier de Claire. Il imagine que dans les villages et les lieux qu’elle traverse vivent, participant de l’existence de tous, des jeunes filles et des jeunes femmes appelées également Claire. Mais elles ne sont que des personnifications vivantes de la rivière elle-même. Claire est celle que le poète attend, la “Rencontrée” qui seule lui permet de chasser ses fantômes et de continuer à vivre. Claire est une et plusieurs, toutes celles qui “aiment, rêvent, attendent, souffrent, questionnent, espèrent, travaillent”. À travers les personnages d’un chef d’opérations dans le maquis puis d’un chargé de mission de la Résistance, ce sont ses propres contradictions qu’interroge le poète des “Feuillets d’Hypnos”. Dans “Claire”, il poursuit sous une forme dramatique son analyse à la fois poétique et politique du réel, avoue ses déceptions face à l’hostilité d’un monde qui aurait dû changer et s’est reconstruit, étranger à cette espérance. “Fêtes des Arbres et du chasseur” Poème pour voix et guitare. Deux joueurs de guitare sont assis en plein air dans l’attente du chasseur. Ils échangent des poèmes. Thèmes : Création Radiophonique| Radiodiffusion-Télévision Française| Grands Classiques| Poésie| France Culture| René Char
Source : France Culture
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