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Marina Boraso (Traducteur)
EAN : 9782226175922
471 pages
Albin Michel (25/01/2007)
4.04/5   41 notes
Résumé :
Monumental et captivant, un essai révolutionnaire qui bouleverse notre vision historique et culturelle des Amériques avant Christophe Colomb.

Synthèse des découvertes les plus récentes, fruit du travail colossal d'archéologues, d'anthropologues, de scientifiques et d'historiens, le livre de Charles C. Mann nous montre pour la première fois le vrai visage des mondes précolombiens. Une mosaïque de peuples, de langues, de cultures, d'empires, de cités pu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Le chapitre introductif de cet ouvrage vient renverser la représentation, commune jusque là, de ce qu'était le continent américain avant l'arrivée des Européens. Colomb n'est pas arrivé sur un terre quasi vide, peuplée de quelques tribus indiennes a-historiques, plus ou moins "civilisées" ou "sauvages" mais au contraire sur un continent densément peuplé et cultivé et urbanisé. Il prend l'exemple d'une région de l'est de la Bolivie, le Beni. Les archéologues y ont retrouvé les traces d'une société remontant à trois mille ans, qui a créé un environnement artificiel dans lequel vivaient possiblement jusqu'à un million de personnes : un vaste ensemble des tertres d'origine humaine, des habitations, des fermes, des chaussées et des canaux de villes et de villages ordonnés et spacieux. Cet espace, aujourd'hui ensauvagé, comporte des espèces différentes du reste de la Bolivie, une grande diversité écologique, mais créée par les Indiens.

Mais pourquoi les Européens ne les ont-ils pas trouvés en arrivant? Pourquoi n'y a t'il pas de traces dans les écrits européens du 16eme siècle? Pourquoi s'est développée l'image de l'"indien" dans sa simplicité, du bon sauvage qui n'intervient pas sur son environnement?

L'auteur, un journaliste scientifique fait la synthèse des recherches et controverses récentes sur l'Amérique avant Colomb. "Il s'agissait d'un lieu prospère et d'une extraordinaire diversité, tourbillon de langues, d'échanges commerciaux et de cultures... Une grande partie de cet univers s'est évanoui après Colomb, balayé par les maladies ou la domination. L'oblitération fut si totale qu'en l'espace de quelques générations, ni les conquérants ni les peuples soumis ne se rappelaient son existence.."

Pourquoi les Incas ont -ils été vaincus? Supériorité des espagnols ? Non. Les premiers blancs qui explorèrent la région le firent dans un monde où les Indiens avait déjà en partie disparus ! Les virus et bactéries apportés par les Européens dès leur premier contact dans les Caraïbes ont circulé très vite vers les côtes puis l'intérieur du pays et ont touché des populations qui n'avaient pas encore vu un seul Blanc, les décimant de manière catastrophique. Les Européens n'ont pas réellement pu se rendre compte de la réalité de la vie et de la culture des Indiens; ils ont découverts des peuples en déliquescence, leur permettant de croire qu'ils arrivaient dans un continent quasi vide dont ils pouvaient et dont ils ont pu s'emparer.

Nous en retrouvons aujourd'hui quelques traces comme le témoignage de Hernando de Soto qui débarqua en Floride en 1539, et sillonna pendant 4 ans les futurs États du Sud et de la vallée du Mississippi . le témoignage de survivants de l'expédition fait état de villes nombreuses et populeuses ainsi que de l'opposition farouche des indiens. En 1682, lorsque Cavelier de la Salle revint dans la région, plus aucune trace de cette population et des villes. La cause ? Selon les historiens, ce serait les maladies véhiculées par les cochons que Soto faisait suivre pour nourrir son armée.

Au fil des chapitres, l'auteur nous trace le portrait d'un univers, d'une culture riches et complexes, d'un peuple doté de vastes connaissances (mathématiques, astronomie, philosophie entre autres) et d'une vie matérielle impliquant la maitrise d'un grand nombre de techniques. "Après un cheminement de plusieurs millénaires à l'écart des autres cultures, les Amériques étaient devenues un océan illimité d'idées, de rêves, d'histoires, de philosophies, de religions, d'éthiques et de découvertes inédits, et de tout ce que l'esprit peut engendrer. Il existe peu de choses plus sublimes et plus caractéristiques de l'humain que le métissage des cultures. La seule découverte de l'Amérique par l'Europe a agi comme un ferment intellectuel. le tumulte eut été infiniment plus puissant si les sociétés indiennes avaient persisté dans toute leur gloire" (page 230)

Une des découvertes les plus étonnantes pour moi : l'Amazonie n'est pas une forêt primaire, le seul endroit intouché par les hommes depuis la création du monde ; mais une forêt cultivée par les hommes. Les habitants de l'Amazone n'ont pas cherché à éliminer la forêt pour la remplacer par des cultures mais à la remplacer par un système plus approprié à la vie humaine : " ils ont su ménager une transition -dans les parcelles défrichées- en adjoignant au manioc, les fruitiers qu'ils avaient sélectionnés" . "Si l'Amazonie est aujourd'hui riche en fruitier, c'est parce que l'es hommes les ont plantés". L'Amazonie est un ancien verger laissé à l'abandon.

La destruction des Indiens d'Amérique a bouleversé et détruit l'écosystème qu'ils géraient : une grande partie du territoire des États-Unis était en réalité cultivé et n'était ni l'immense prairie vierge et recouverte de bisons des westerns ni la forêt impénétrable que dépeint Thoreau (selon les zones géographiques) : elle l'est devenue à cause de la disparition ou de la destructuration des sociétés indiennes.

Ces considérations éclairent les débats en cours sur l'avenir de l'espèce humaine et celui de la planète. On doit pouvoir apprendre quelque chose. Si l'Amazonie était un verger et non pas un forêt primaire, cela remet en cause certains discours écologistes sur l'urgence qu'il y aurait à ne plus rien toucher et à faire réapparaitre le sauvage. Mais d'un autre côté, cette expérience que les Indiens nous transmettent nous poussent aussi à arrêter certaines actions inconsidérées. Les indiens ne déforestaient pas sauvagement, ils construisaient un écosystème vivable et divers. Ils cultivaient mais en amendant la terre naturellement et en veillant à la diversité des plantes et au maintien de la productivité des sols. C'est aussi un peu le principe de l'agriculture biologique.

Par ailleurs, Si l'Amérique étaient très peuplée, les humains d'alors n'étaient pas 7 milliards et quelques, n'épuisaient les ressources dans une course en avant effrénée et ne réchauffait pas le climat par leur activité. Leur sagesse agricole ne suffit peut être pas aux enjeux de nos jours.

Enfin, les Indiens nous ont laissé un autre héritage : des institutions démocratiques pour veiller aux affaires du monde par l'équilibre des pouvoirs, alliant le respect de la liberté et le souci de l'égalité.

La grande loi de la confédération des Haudenosaunees décrite au chapitre final a probablement plus inspiré la jeune démocratie américaine que la pensée des philosophes des Lumières. Elle fonde un système pragmatique et efficace de limitation des pouvoirs et de représentation parlementaire dès le XIIeme siècle. Lors des premiers temps de présence européenne, les relations étaient beaucoup plus poreuses et étroites que ne l'a laissé croire la représentation postérieure. La liberté qui régnait parmi les Indiens attiraient beaucoup d'Européens qui avaient fui des royaumes très stratifiés. " le sauvage ne sait pas ce que c'est qu'obéir" s'indigne un explorateur qui ne parvenait pas à imposer ses vues. Pour les indiens "aucun homme n'est le maitre d'un autre" et ces derniers étaient atterrés de voir l'extrême richesse et l'extrême pauvreté cohabiter dans nos sociétés ou de voir qu'un seul homme détenait la totalité du pouvoir.

"Lorsqu'un enfant indien élevé parmi nous, initié à notre langue et habitué à nos coutumes, vient à rendre visite aux siens et fait une seule excursion en leur compagnie, il n'y a plus moyen de le ramener vers nous. Mais si un Blanc, homme ou femme, a été enlevé dans sa jeunesse par les Indiens, et a partagé un moment leur vie, ses amis auront beau le racheter et lui prodiguer tous les égards imaginables pour le convaincre de demeurer avec eux, il se lassera très vite de nos usages et de notre mode de vie, et saisira la première occasion de repartir dans les bois, où il est impossible de le retrouver. (citation de Benjamin Franklin page 592)

Peut être que rechercher l'esprit originel des institutions indiennes et des valeurs de leurs sociétés nous aideraient, sans qu'il s'agisse d'imiter quelque chose issu d'une époque différente, à colmater nos sociétés fracturées autant qu'à renouer des liens apaisés avec notre environnement.
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Avec "1493" qui lui fait écho, le livre d'histoire économique, écologique, agricole, biologique et humaine "1491" propose une vision globale des Amériques avant leur découverte par les Européens. L'auteur fait face à des problèmes complexes de méthode, plus difficiles qu'avec 1493, car il doit nous donner l'idée de sociétés anciennes dont presque aucune (Méso-Américains et Incas exceptés) ne disposait de l'écriture, et il lui faut s'appuyer presque uniquement sur l'archéologie. Cette science dévoile des faits matériels, mais ensuite, il faut les interpréter et dans le cas des Amériques, les problèmes d'interprétation sont immenses. Certains, par le passé, justifiant la colonisation, ont prétendu que le continent était presque vide d'habitants et laissé à la seule nature sauvage. Cette thèse aujourd'hui battue en brèche par les auteurs que Mann utilise, revient aujourd'hui à la mode sous la forme d'une certaine mythologie écologiste, paternaliste, qui ignore, ou choisit d'ignorer, ce que l'archéologie (et quelques autres sciences) démontrent. D'autres se sont violemment affrontés sur la question de la date du peuplement des Amériques et sur la naissance locale du Néolithique : il vaut mieux se voir comme le conquérant d'un continent vierge ou presque, peuplé de primitifs à peine sortis de l'âge de pierre, que comme le destructeur d'un ordre écologique et humain sagement bâti. Ce sera donc une des originalités du livre : non seulement il a les qualités de "1493", dans la variété, l'intelligence des descriptions et des analyses, et l'aisance du style (malgré les trop nombreuses facilités journalistiques), mais il nous introduit dans les débats scientifiques et idéologiques qui agitent les savants américains.
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Un excellent livre sur les Amériques précolombiennes.

Si vous pensez, comme encore beaucoup de gens, que les colons européens sont arrivés sur un continent presque vierge et ont soumis rapidement quelques groupes d'indigènes à la culture primitive : détrompez vous!

Les Amériques, loin d'être des territoires vierges, ont été façonnées du Nord au Sud pendant des millénaires par des cultures complexes et ont abrité des communautés, des villes et même des empires n'ayant rien à envier en taille ou en ingéniosité à ceux du reste du monde.

Charles Mann expose avec brio de nombreuses découvertes récentes et moins récentes qui remettent profondément en question plusieurs paradigmes encore bien ancrés : l'idée que la "civilisation" serait née dans le Levant avec le développement de l'agriculture et de l'écriture, ou que l'Amérique était avant l'arrivée de Colomb un continent "jeune", peuplés par de petits groupes arrivés récemment et n'ayant pas eu le temps de développer des cultures avancées.

Au delà des anecdotes historiques nombreuses et passionnantes dont est truffé le texte, l'auteur propose un vrai questionnement sur ce qui fait et défait les civilisations, ce qui peut se produire quand des cultures et des technologies différentes se rencontrent.

Juste un exemple extrait du livre : les Incas n'avaient pas l'écriture, ni la roue, ni le cheval, ni l'acier. Ils connaissaient des techniques de métallurgie sophistiquées et ne manquaient pas de fer, mais préféraient fabriquer des pièces d'ornement plutôt que des armes ou des outils plus solides. Tout ça ne les a pas empêché de bâtir un des empires les plus vastes et puissants de l'histoire -qui plus est, sur un territoire hautement difficile d'accès.

De quoi remettre en question la vision selon laquelle la réussite de la conquête des Européens était inévitable en raison de leur supériorité technologique.

En fait, Mann le montre bien, cette victoire n'était de loin pas donnée : les colons étaient peu nombreux, affaiblis par leur voyage, et leurs "technologies supérieures" ne faisaient souvent pas le poids face à celles très ingénieuses des Indiens qui étaient eux, nombreux et en bonne forme physique - en tout cas au tout début de la colonisation.

Alors que s'est il passé pour qu'en quelques décennies, le continent américain se retrouve sous domination européenne?
Mann propose quelques réponses, tragiques et riches d'enseignement.

Sans nous asséner une histoire toute faite, il nous présente les différentes hypothèses sur le peuplement des Amériques et nous fait assister au travail des scientifiques "en direct", avec ses errances et ses rebondissements. J'avais presque l'impression de lire une enquête policière, tellement je n'arrivais pas à lâcher ce livre!

Un livre passionnant donc, et souvent émouvant, où l'on apprend des choses à chaque page.
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Plutôt que d'ajouter inutilement des lignes à ce qui a déjà été (bien) dit, je me contenterai de dire à propos de ce livre que je partage totalement notation et critique postées par Walktapus à son sujet le 1er janvier 2010.
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Tres complète synthèse historique et historiographique de l'Amerique antécolombienne, Charles C. Mann va à rebours de nombreuses idées reçues ou répandues sur le sujet. Il souligne notamment comment l'impact des maladies à l'arrivée des Europeens sur les populations locales a fait tomber dans l'oubli des cultures entières, mais aussi couvrir d'un voile d'ignorance la terraformation du continent par les populations originelles. Magistral.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Qui voudrait aujourd'hui vivre dans la Grèce de Platon et de Socrate, où régnaient l'esclavage, les guerres perpétuelles, la pédérastie institutionnalisée et l'élimination des excédents de population? Athènes n'en possède pas moins une brillante tradition dans les domaines de la rhétorique, du drame lyrique et de la philosophie. On peut en dire autant de Tenochtitlan et des autres cités de la Triple Alliance. En fait, le corpus d'oeuvres écrites en nahuatl classique, la langue de l'Alliance, est encore plus large que celui des textes en grec ancien.
La philosophie mexica, arrêtée dans son élan par Cortés, n'a pas eu l'occasion de se développer comme les pensées grecque ou chinoise, mais les traces qui nous restent indiquent qu'elle était en voie d'y parvenir. Les piles de manuscrits en nahuatl conservés dans les archives du Mexique décrivent des rencontres entre tlamatinime (penseur-professeur en français) échangeant idées et commérages, comme les intellectuels viennois, les philosophes français ou les membres de l'école de Kyoto à l'ère Taisho.
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Depuis longtemps, les chercheurs en linguistique s'interrogeaient sur la diversité et la fragmentation extraordinaire des langues amérindiennes. La Californie à elle seule était le foyer de 86 langues. Sur l'ensemble du continent américain, on pratiquait 1200 idiomes différents classés en 180 familles. L'Europe n'en compte pour sa part que quatre - l'indo-européen, le basque, le finno-ougrien et le turc - et la grande majorité de sa population parle une langue indo-européenne. Les linguistes se demandent pourquoi les Amérindiens auraient développé un tel nombre de langues dans les 13 000 ans qui les séparent de la culture Clovis et du corridor de glace de la Béringie, quand les Européens se retrouvaient avec si peu en 40 000 ans, depuis l'installation du genre humain dans la région.
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Dans l'Amérique pré-colombienne, les Indiens constituaient une espèce clé pour la quasi totalité de l'hémisphère. Les indigènes géraient en effet leur environnement depuis des millénaires : brûlage annuel des broussailles, défrichage et reboisement des forêts, construction de canaux et de champs surélevés, chasse au bison et pêche au saumon, récolte du maïs, du manioc et des autres plantes formant le Complexe Agricole de l'Est ...
Après 1492, l'espace américain se vida de ses occupants - l'historien Francis Jennings parle à ce propos de paysages "endeuillés". Le brutal dérèglement écologique eut l'effet d'un tremblement de terre sur une tasse de thé. A côté des espèces invasives, telles la chicorée ou le rat, les populations locales, libérées du contrôle des Indiens, se déchaînèrent avec une égale vigueur. Le paysage que les premiers colons prenaient pour une forêt primaire et immuable était en fait la proie de violents chamboulements et d'un effondrement démographique.

p. 357
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A en juger par le contenu de Nomads of the Longbow, Holmberg ignorait tout de cette culture antérieure - celle à qui l'on doit les chaussées, les tertres et les bordigues. Il ne s'aperçut pas que les Sirionós évoluaient dans un paysage que d'autres avaient modelé. Avant Holmberg, une poignée d'observateurs européens s'étaient interrogés sur la présence des ouvrages en terre, même si certains hésitaient à attribuer une origine humaine aux chaussées et aux îlots boisés. Cela dit, ils n'attirèrent massivement l'attention des chercheurs qu'en 1961, avec la venue en Bolivie de William Denevan. Préparant un doctorat, il avait entendu parler des singularités du paysage de la région lors d'un séjour au Pérou en tant que journaliste stagiaire, et s'était dit qu'il pourrait en tirer un sujet de thèse intéressant. A son arrivée, les géologues envoyés par les compagnies pétrolières, seuls scientifiques présents dans la région, lui apprirent que le Beni regorgeait probablement de vestiges d'une civilisation inconnue.
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(Amazonie). Certains scientifiques ont conclu depuis à une sous-évaluation. "Je suis persuadé, me disent Clement, que l'ensemble de la forêt a été façonné par l'homme." C'est également l'avis d'Erickson, l'archéologue de l'université de Pennsylvanie qui m'a déclaré lors de notre voyage en Bolivie que les forêts tropicales des basses terres d'Amérique du Sud comptaient parmi les plus belles oeuvres d'art de l'humanité. "Plusieurs de mes confrères me jugeraient bien catégorique", a-t-il néanmoins reconnu. Au dire de Peter Stahl, anthropologue à l'université de New York, une foule de chercheurs pensent que ce que "la mythologie écologiste se plaît à considérer comme un univers primitif, pur et intouché, est en réalité le résultat plurimillénaire d'une gestion humaine." D'après Erickson, la notion d'"environnement construit" s'applique à la plupart des paysages néotropicaux, sinon à tous.

p. 347
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