AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070653331
176 pages
Gallimard Jeunesse (02/01/2014)
3.83/5   226 notes
Résumé :
Il fait beau, ce jour-là, à la terrasse de l'hôtel. La famille est attablée. On discute d'un temple à visiter. Mais avec cette mer turquoise... Maxime n'a aucune envie de bouger. Il va rester ici, tranquille, à profiter de la plage avec Jade, sa sœur jumelle. Quelques minutes plus tard, une vague apparaît. Une vague qui n'en finit pas de grossir. Une vague qui engloutit tout. Dans leur course folle, Jade lâche la main de son frère.Pour Max, il n' y a plus de mots. P... >Voir plus
Que lire après Après la vagueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (74) Voir plus Ajouter une critique
3,83

sur 226 notes
Un livre sur le deuil à l'adolescence. Et sur la renaissance.
Un ado voit sa soeur jumelle mourir lors du tsunami en 2004 en Asie.
Ce livre évoque la perte d'une soeur, jumelle de surcroit. On suit les différentes phases de son deuil, ses réactions face aux autres et face à lui-même ; puis sa reconstruction et sa reconnaissance de soi qui arrivent peu à peu, contre son propre désir.
Le hasard des rencontres lui permet de se projeter sans sa soeur. de nombreux sentiments jalonnent cette histoire : culpabilité, colère, questionnement...
La façon de mourir, ici à travers le tsunami et cette vague mortelle, est bien choisir pour cette histoire. Cela permet aussi d'imager la vie, ce va-et-vient entre la joie et la tristesse, les bons et les mauvais moments du passage sur terre de chaque humain, de la naissance à la mort de chacun.
J'ai aussi trouvé très intéressant le passage où Max "se souvient" de sa vie in-utero avec Jade. Cette 1ère mort lors de sa naissance due à la séparation de sa jumelle, puis cette renaissance seul face au monde.
Puis de nouveau cette séparation sur cette place pour renaître à la fin, malgré l'absence... de nous dans ce passage l'image de la vague.
Un roman qui se lit vite, très vite, pour les adolescents. Mais pas que...
Commenter  J’apprécie          460
Jolie plume, style agréable, et livre qui se laisse dévorer, malgré des sujets très durs. Les chapitres courts conviennent bien à cette histoire "coup de poing", pleine d'émotions.

Max a perdu sa soeur jumelle Jade dans un tsunami, de plus il est persuadé d'être coupable de cette situation ... d'être le survivant ...
Le reste de la famille tente aussi de survivre, de trouver du sens à sa vie, de reconstruire là-bas, en Asie, de se reconstruire ...
Voyage, rencontres, quête de soi ... Max va beaucoup mûrir, partir hors des sentiers battus, pour se chercher, se trouver. le personnage de Mickael m'a beaucoup émue, et m'a rappelé des personnages du livre "demander l'impossible.com", qui m'avait plu également. Dommage que le personnage d'Albert ne soit pas plus mis en valeur, il me semblait intéressant.

Donne envie de lire d'autres livres de l'auteure, justement j'en avais déjà acheté un autre : "La vie au bout des doigts".
Commenter  J’apprécie          340
A 16 ans, Maxime passe des vacances avec sa famille à l'étranger. En pleine crise d'adolescence, il préfère lézarder sur la plage plutôt que de visiter un temple avec ses parents. Jade, sa soeur jumelle, se dévoue pour rester avec lui. Mais ce matin-là, une terrible vague submerge tout et Jade disparait. Comment se reconstruire après un tel drame...
Ce roman pour ados m'a bouleversée, certainement du fait que les images de cet événement sont restées gravées dans ma mémoire et car l'écriture d'Orianne Charpentier est tout en pudeur et en émotions.
Maxime a du mal à faire son deuil, le sentiment de culpabilité le ronge de l'intérieur. La route sera longue et difficile, mais jalonnée de quelques belles rencontres qui l'aideront, pour pouvoir accepter la situation et se permettre de regarder vers l'avenir.
un roman coup de coeur qui chamboule !
Commenter  J’apprécie          340
Si seulement il ne lui avait pas lâché la main! Ils couraient, couraient aussi vite que possible mais la vague les a submergé... Et Jade a disparu emportée par le tsunami. Et Max a survécu enfin si on peut appeler cela survivre... Déni, colère, résilience et toujours la culpabilité.
Orianne Charpentier trouve les mots pour exprimer le cataclysme et la plongée abyssale vécue par Max ce jeune garçon de 16 ans qui a perdu sa jumelle dans ce cataclysme .
En ces périodes de mémoire, ce texte me semble exemplaire. L'écriture est fluide, peu ou si peu de pathos permet au lecteur d'accompagner Max dans son long chemin vers le bout du tunnel., un chemin aux multiples embûches mais aussi peuplé de rencontres enrichissantes et salvatrices.
De la littérature jeunesse à mettre entre toutes les mains.
Commenter  J’apprécie          260
Maxime a perdu sa soeur jumelle Jade lors du Tsunami. Il ne se pardonne pas de ne pas avoir été gentil avec elle ce jour là et de ne pas avoir réussi à la sauver. Alors que ses parents et son frère tentent de refaire surface, de reprendre leur vie en main, Maxime étouffe et se noie dans la culpabilité.
Qu'est-il arrivé exactement ce jour là ?
Que lui reste-t-il de sa soeur ?

Un livre fort et émouvant qui prend à la gorge. Alors que les événements relatés font échos à nos souvenirs, l'auteur nous offre une trajectoire individuelle douloureuse mais qui offre en définitive un espoir, celui d'une possible résilience.

(A lire avec un paquet de mouchoirs à côté)
Commenter  J’apprécie          250


critiques presse (1)
Ricochet
27 février 2014
Un récit poignant sur les aléas de la vie, qui donne des clés intéressantes pour éviter d'être emporté par tous les raz de marée jalonnant l'existence.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Pour moi, le monde est un peu comme celui d'Harry Potter. Je veux dire par là que, quand on croit, on croit que le monde n'est pas seulement celui qu'on voit, que le réel n'est pas seulement ce qui est visible. On croit que toute vie a un sens et une importance infinie, que chaque individu sur cette terre porte une promesse qui le lie aux autres, une promesse dont il n'a même pas conscience, la plupart du temps. On croit aussi que chaque choix que l'on fait a des conséquences sur le reste du monde, et que, quand c'est un choix d'amour, il porte de beaux fruits, et quand c'est un choix de non-amour, il porte des fruits amers. Et que même ces fruits amers, quand on y croit et quand on aime, peuvent être transformés en quelque chose de meilleur. Bref, on croit que toute vie est une lutte contre le mal et la mort, et que, dans cette lutte, les seules armes que l'on a, ce ne sont pas des pouvoirs magiques, c'est l'amour...
Commenter  J’apprécie          250
- Avant , la plage où ...
Avant, il y avait des mangroves tout autour, des forêts de palétuviers qui faisaient une transition entre la terre et la mer, et qui donnaient du poisson aux pêcheurs ... On les a arrachées pour construire des hôtels de luxe, mais ces mangroves ... on pense qu'elles protégeaient les côtes de la violence des raz-de-marée ...

Ca m'a déchiré le cœur.
Et en même temps ça m'a soulagé.

Pour Albert, le coupable dans notre tragédie, ce n'était pas moi.
Ce n'était même pas Dieu, ou le hasard, ou l'absurdité de la vie.
C'était la disparition des mangroves.
Commenter  J’apprécie          220
Pour moi, le monde est un peu comme celui d'Harry Potter. Je veux dire par là que, quand on croit, on croit que le monde n'est pas seulement celui qu'on voit, que le réel n'est pas seulement ce qui est visible. on croit que toute vie a un sens et une importance infinie, que chaque individu sur cette terre porte une promesse qui le lie aux autres, une promesse dont il n'a même pas conscience, la plupart du temps. On croit aussi que chaque choix que l'on fait a des conséquences sue le reste du monde, et que, quand c'est un choix d'amour, il porte de beaux fruits, et quand c'est un choix de non-amour, il porte des fruits amers.
Commenter  J’apprécie          160
Ma sœur mange quand elle est triste, quand elle a peur, quand elle est embarrassée. Autant dire qu'elle lange tout le temps. C'est dommage, parce qu'elle pourrait être vraiment jolie. Même maintenant, d'ailleurs, même avec ses dix kilos en trop (et quand je dis dix, je suis sympa), elle est jolie. Elle l'ignore à un point désespérant, et surtout elle s'arrange pour que personne ne le sache. Aujourd'hui, par exemple, elle a encore opté pour un tee-shirt trop long et un bermuda affreux. Et moi, ça m'agace, de la voir se détester, tandis que je m'aime un peu trop.
Commenter  J’apprécie          100
Jade disait qu'il y a des tas de romans dans une gare. Que les vies sont comme les rails : parfois elles s'étirent en parallèle, parfois elles se croisent. Que chaque train qui s'éloigne contient au moins une histoire qui finit et une autre qui commence.
Commenter  J’apprécie          230

Videos de Orianne Charpentier (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Orianne Charpentier
Orianne Charpentier - Rage
autres livres classés : tsunamiVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus


Lecteurs (387) Voir plus



Quiz Voir plus

La vie au bout des doigts

Comment s’appelle la seule amie de Guenièvre?

Victoire
Pauline
Marie-Madeleine
Marquerite

5 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : La vie au bout des doigts de Orianne CharpentierCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..