AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de marina53


Un grand merci à Babelio et aux éditions Signé le Lombard....

New-York, 1970. Paul, tatoueur renommé, travaille à l'occasion pour la police new-yorkaise. Son talent de dessinateur ainsi mis à contribution aide la plupart du temps les agents lors de la recherche de malfrats ou de criminels. Cette fois encore, le témoin ayant décrit son agresseur croit l'avoir devant lui. Pourtant, une bien sombre affaire n'avance guère pour l'instant. Un homme sème la terreur dans toute la ville. Il viole et assassine les jeunes femmes, surtout le soir dans les rues sombres et laisse un bonnet de Père-Noël sur les lieux du crime. Pour cette enquête, Paul n'est pour l'instant d'aucun secours.
Un jour où il se fait sauvagement agressé par trois jeunes, il se retrouve à l'hôpital. A moitié dans les vapes, il se rappelle son enfance bousculée, le talent de son père au dessin, comment il a appris grâce à lui mais surtout des périodes plus sombres. Soupçonné d'être un espion, le père de Paul fut arrêté et toute la famille fut déportée dans un goulag sibérien...

Toujours chez la même maison d'édition, le duo Boucq/Charyn qui m'avait peu convaincue avec "La femme du magicien" revient avec un album dense et fort. L'on retrouve Paul à deux époques de sa vie, dans les années 70 où il essaie d'aider la police dans ses recherches et à la fin des années 40 où l'on apprend comment il est devenu ce tatoueur hors-pair. Les descriptions de la vie dans les camps sibériens sont très fortes, et Paul, devenu adulte bien avant l'âge, n'a eu d'autres choix que de se battre, les épreuves de la vie étant cruelles parfois. Alternant habilement le récit entre ces deux périodes, l'auteur nous livre un scénario fort malgré ce dénouement un peu tiré par les cheveux. le dessin puissant et racé dessert à merveille ce récit poignant.

Little Tulip... à jamais gravé...
Commenter  J’apprécie          544



Ont apprécié cette critique (48)voir plus




{* *}