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Bernard Géniès (Traducteur)
EAN : 9782264014962
Christian Bourgois Editeur (08/07/2006)
3.42/5   12 notes
Résumé :
Metropolis, à sa sortie en 1986, fut salué par la critique américaine comme un livre " écrit tel un chant d'amour dédié aux villes en général et à New York en particulier ". Metropolis, c'est un New York à la première personne, une déambulation dans le tohu-bohu urbain, avec toujours un regard tendre tourné vers ces milliers d'immigrants juifs, italiens, débarqués à Ellis Island au début du siècle passé, comme ce père fourreur, fils d'un vendeur de pommes. " La lang... >Voir plus
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Henry Hudson n'appartient ni aux Anglais ni aux Hollandais, mais à New York. Il est notre saint séculier et nous le fêtons tous les trois cents ans environ. D'abord en 1909, puis cinquante ans plus tard, lorsque Douglas Leigh fit briller une demi-lune à minuit tandis que tous les gratte-ciel s'illuminaient.
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Il y eut egalement une fête nautique pour célébrer l'important voyage de Hudson. Il était l'explorateur du monde. Tous les voyages et tous les fleuves ne faisaient plus qu'un. La fête eut lieu à bord d'un Circle Line, le temps d'une excursion sur le parcours même emprunté par Hudson. Ce festival des eaux fut absurde et poignant.
La contribution de l'Angleterre se limita à une flasque élizabéthaine remplie d'eau de la Tamise. La France offrit une bouteille de vin contenant de l'eau de la Seine. Hendriana von Hoboken arriva de Hollande avec une bouteille en plastique d'eau de la Meuse placée dans un sac de voyage aux couleurs des Royal Dutch Airlines. Le représentant de l'Arabie saoudite ne vint pas. Les Saoudiens en voulaient-ils à Hudson parce qu'IL n'avait pas visité leur pays, où nul fleuve ne coulait ? Peu importe. On vida les bouteilles dans l'Hudson.

Page 120-121
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La ville n'a pas de frontières, contrairement à d'autres. Elle se développe en se mordant la queue. Rien ne dure. Le terrain a trop de valeur pour les monuments et autres sanctuaires. Même la Trump Tower disparaitra le jour où elle ne sera plus rentable. Les investisseurs ont déjà l'oeil sur Central Park. Nous découvrirons un jour des châteaux de pierre près des petites rivières et nous ne nous demanderons jamais pourquoi. Comme l'a écrit Martin Gottlieb dans le Times : "Loin de s'en tenir aux lois de la gravitation de Newton, Manhattan danse plutôt sur une variation des lois d'Einstein selon lesquelles le temps, la matière et l'énergie entrent en correlation avec l'argent". Il se peut que qu'Henry Hudson voie son fleuve disparaître. Il commence déjà à ressembler à la Troisième Avenue. Et Gracie Mansion pourrait bien devenir un houseboat, même du vivant du maire Ed Koch.

Page 126
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A New York, ce commerce (la vente des livres) ne nécessite aucune autorisation. Cela fait partie de la liberté d'expression du citoyen ; le droit de vendre des imprimés est garanti par le Premier Amendement. Comme nombre de libraires d'occasion ont disparu, une armée de colporteurs de livres envahit les rues de la ville : on dirait une ruche qui ne cesse de s'activer. Et cette ruche suggère une nouvelle approche du commerce ; les marchands ambulants n'ont pas pris possession de la rue par fantaisie ou caprice. Dans une économie en pleine évolution, ce sont là les rares métiers que peuvent exercer les débrouillards, ceuX qui n'ont aucune aptitude à travailler dans les bureaux.

Page 122
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Aller à Brooklyn, c'était franchir une frontière car Brooklyn est en soi un autre pays. Il n'a aucun rapport avec Manhattan. On y mène une politique différente. Ses immeubles sont bien plus anciens. Et ses habitants sont plus délurés parce que Brooklyn a toujours eu une population plus dense que celle de Dallas ou de Houston avant même d'être un borough. C'est l'une des places fortes du parti démocrate aux Etats-Unis. Les républicains, à supposer qu'il y en en ait eu un jour, ont disparu. Brooklyn compte les communautés noires, juives, et italiennes les plus importantes de New York.

Page 163-164
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A New York, seul un membre de l'administration peut devenir roi. Donald Trump a beau avoir son nom écrit en lettres d'or sur un immeuble, il pourrait même construire un château ceint d'une douve sur Lexington ou la Troisième Avenue, il n'empêche : malgré tous ses millions, il ne pourrait jamais régner sur Gracie Mansion. Koch n'était pas un roi à vie ; son séjour n'était que momentané. Mais sa forte personnalité lui avait permis de prendre possession de New York ; il s'était imposé seul sur la ville.

Page 25
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Jerome Charyn nous lit un passage de son livre Johnny Bel-Oeil.
>Géographie générale>Géographie de l'Amérique du Nord>Géographie : Nord-Est des USA (20)
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