Un inspecteur reçoit un coup de fil en début de soirée de son chef lui signifiant qu'il doit se pointer illico presto car un multiple meurtre vient d'avoir lieu.. la suite n'est qu'une histoire peu passionnante à suivre et narrée dans un style plutôt bâclé si on se réfère à d'autres romans écrits par l'auteur..
J'ai eu un mal fou à terminer le livre, c'est dire !
Seul deux personnages émargent de cette convenance soporifique, deux voyous, Moe Gleb et Pete Weiner, deux crasseux, tant dans leur dégaine que dans leur tête qui seront recrutés pour commettre un assassinat.. ces 2 énergumènes sont habilement mis en scène et leurs profils psychologiques intéressants..
Le reste est d'une banalité éprouvante.. c'est long mais c'est long !!
J'imagine un lecteur curieux qui voudrait lire pour la première fois un Chase et tomberait sur celui-ci par un malheureux hasard...
(soupir...)
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Un très bon Chase !
Certaines scènes sont très "cinégéniques": la course poursuite dans le labyrinthe, les terribles échanges de coup de feu dans le vestiaire de la piscine, les acrobaties du surnaturel Vito Ferrari !
Et que dire de la fin, on ne peut plus "chasienne" !
Un très bon moment de lecture.
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Excellent roman noir, un flic doit protéger une témoin à charge d'un caïd.
Histoire semblant assez classique au départ mais avec son lot de surprise et de suspense!
Finale à la JH Chase... le mot fin tombe comme un couperet!
CM
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roman passionnant et intéressant!!
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Ferrari mesurait à peine un mètre cinquante. Il était presque nain et n'avait que la peau sur les os. Son complet noir paraissait accroché à un mannequin de fil de fer.
Seigel fut immédiatement frappé par sa démarche extraordinaire. ll glissait sur le parquet comme si ses pieds ne touchaient pas le sol. Son visage triangulaire contribuait aussi à lui donner un aspect fantomatique. Le front était large, le menton étroit et carré, le nez crochu et épais ; la bouche paraissait totalement dépourvu de lèvres. La peau jaunâtre était tellement tendue sur les os de son crâne et de son visage qu'on eût dit une tête de mort.
Il avança et chercha le commutateur. En allumant, il respira profondément, s'attendant au pire; mais il n'y avait ni cadavre, ni sang, ni arme du crime. Ce n'était qu'une toute petite pièce avec un lit de fer, une commode, une chaise et une armoire en pitchpin. C'était à peu près aussi confortable d'aspect que le lit de clous d'un fakir.
Une fois dans le couloir, Conrad sortit son portefeuille et examina encore longuement la photo de Frances Coleman. Ce visage l'attirait comme un aimant.
- L'avenir ? dit-elle. Je n'ai pas d'avenir. Je le sais. Tout juste un présent très immédiat.
Ohé ! Y a du monde ? brailla Bardin d'une voix à faire trembler les vitres.
Le silence qui accueillit son cri était aussi épais et étouffant qu'un morceau de neige.
Bande annonce du film Eva (2018), nouvelle adaptation du roman Eva de James Hadley Chase.