La trilogie du mal, tome 2 : Ecrit sur les portes de l'enfer (BD)

Avec Écrit sur les portes de l'enfer, Michel Montheillet poursuit sur une lancée débutée avec le bourreau de Portland. L'adaptation en bande dessinée de l'Âme du mal de Maxime Chattam trouve ici une seconde partie tout à la fois intéressante et frustrante.

Il n'y a rien à dire sur les dessins qui sont franchement époustouflants. Les visages des personnages (vivants) atteignent un rare niveau de détail. L'on ressent vraiment leurs émotions. Les scènes morbides sont présentées ici sans concession et sont franchement difficiles à supporter : âmes sensibles s'abstenir. Malgré le côté gore particulièrement prononcé (les asticots et le couteau raviront les plus délicats d'entre vous), les dessins portent en eux un message, une force qui reste bien dans l'idée générale du roman.

Le scénario, lui, est en revanche assez décevant. L'introduction est ici bien trop longue et donne une impression assez détestable de remplissage alors même que la bande dessinée compte un nombre de pages assez important. L'utilisation de flash-back ou d'ellipses aurait été la bienvenue. de même, le dénouement du tome arrive comme un cheveu sur la soupe, suite au prochain numéro… et n'oubliez pas de passer par la caisse s'il vous plaît !

Assurément, la qualité de la bande dessinée tient ici au travail remarquable et digne d'éloges du dessinateur, laissant le scénario s'enfoncer dans l'ombre et le déjà-vu. La lecture de ce tome devra par ailleurs être strictement réservée aux fans de Maxime Chattam, ou alors à ceux qui n'ont pas encore débuté La trilogie du mal.

Ce n'est pas en moi de lire des BD et pourtant j'aime ça de temps en temps. C'est en discutant avec mon amie ‘'Verdorie'', qui est autant enthousiasme que moi, elle m'a redonnée le goût de me plonger dans ma BD.

C'est une belle odeur de retrouver ma BD neuve de Maxime Chattam. J'aime sentir le papier frais, j'apprécie toucher les couleurs. Ce nom m'est familier, je retrouve mon auteur préféré. Lorsqu'on a un coup de coeur pour un auteur, c'est pour toujours je crois. Quand je regarde la couverture, elle m'attire par sa couleur vive, les dessins sont très bien représentés. On devine tout de suite un peu l'étendu du sujet.

Quand j'ouvre ma BD, je revois Brolin. Je vois défiler devant moi la suite de ma BD. On le retrouve à l'hôpital, et de là c'est l'aventure de Brolin qui continue. Il est pareil comme je me l'imagine et les autres aussi. Je prends toujours le même plaisir à lire ma BD et à suivre Brolin. Encore une fois, les couleurs changent selon les émotions des personnages. Pour ceux qui ne veulent pas lire les livres de la ‘'Trilogie du mal'', je pense que ses BD pourraient bien convenir. Il n'a pas trop de techniques, je trouve que l'essentiel s'y trouve. Avec les images, on peut plus s'y retrouver et voir ce que l'auteur lui-même a vu de ses yeux.

A la fin de la BD, il y a une gigantesque bibliothèque, d'Antony, un des personnages secondaires et le dessin est époustouflant. J'aimerais avoir une telle bibliothèque (plus des bons livres) et voici une citation qui représente bien ce personnage : ‘'D'ordinaire, je ne laisse jamais personne entrer dans ce lieu. Bienvenue dans la plus grande collection de livres maudis du monde. Toutes les grandes bibliothèques ont des ouvrages interdits, elles les cachent la plupart du temps et moi je les ai tous ‘'…

J'attends vivement la suite du tome 3 et pour ceux qui sont curieux, il existe sur you tube, des bandes annonces des deux BD.

J'ai enfin reçu le second tome de l'adaptation de la « Trilogie du mal » de Maxime Chattam en version bande dessinée par Michel Montheillet. Intitulé « Ecrit sur les portes de l'enfer », on fait tout de suite le rapprochement avec « La divine comédie » de Dante. On entre donc dans le vif du roman, reprenant l'histoire où on l'avait laissé, dans la cabane de Beaumont !

Concernant l'histoire, rien à dire, étant grand fan des aventures de Joshua Brolin. Mais ici le scénario est bien plus accrocheur que dans le premier opus. le fait également de jouer avec M. Desaux est un choix judicieux tant il avait une place d'honneur parmi mes grands suspects lors de la lecture du roman. On retrouve ici tous les éléments qui ont fait le succès de « L'âme du mal » avec en plus, pas mal de descriptions de la ville ou des bâtiments. Un peu comme si l'auteur nous offrait son carnet de note complété lors d'un voyage aux states.

Enfin, tout fan de Chattam s'amusera à chercher les petits clins d'oeil glissés dans cet ouvrage. Dans le premier opus, nous avions droit à « La théorie gaïa » et à « Autre-Monde » avec la tempête. Ici on a droit aux « Goonies » dont Chattam est fan mais également au « 5e règne » de par l'enfance de Brolin ou encore à Chattam directement en faisait allusion à sa carrière (écrivain ou flic ?).

Voici pour le contenu, maintenant le contenant. J'ai encore et toujours du mal avec le format. Les grandes plaques de 32x25 centimètres, je trouve ça trop encombrant pour ce type de bande dessinée… Détails vous me direz ! Mais il y a aussi les dessins. Si on oublie les personnages, c'est très beau et soigné, le style me plait bien. Mais voilà, vous vous doutez bien que si je dis ça, c'est que les personnages ne me plaisent pas. Je ne parle pas de leur physique mais du trait, de leurs expressions, de leurs ombres… Non je n'arrive pas à m'y faire.

C'est donc après avoir relu le premier opus, qu'on se lance dans cette lecture agréable jouant avec notre nostalgie littéraire. Un bon moyen de renouer avec la trilogie du mal, de la voir différemment. J'espère que le dernier tome de l'âme du mal aura l'occasion d'être publié l'année prochaine (money money…).

Un tome 2 tout en rebondissements, moins violent que le précédent si ce n'est à la fin. Contrairement au Tome 1, il ne fait aucun doute qu'il y aura une suite et le suspens est tel que cette dernière peut mettre à rude épreuve les impatients.
En deux mots : le bourreau de Portland a été abattu mais ce qui semble être un copycat fait son apparition.
Tout est fait pour que l'inspecteur Joshua Brolin perde ses repères et se rapproche de plus en plus de Juliette, la jeune femme qu'il est parvenu à sauver dans le tome précédent.
Amateurs de triller à mettre dans la pile des BD à lire!

Finalement, contrairement à ma critique du tome 1, nous sommes bien dans une histoire qui se poursuit dans ce tome 2.
Le tueur en série, Leland Beaumont, est mort mais 1 an après des meurtres ressurgissent avec la signature de l'ancien bourreau de Portland : membres sectionnés, jeune fille torturée, scène de crime effroyable... mais qui peut bien idolâtrer ce tueur jusqu'à lui rendre hommage 1 an après ?....
Un second tome où l'enquête policière est bien plus présente que dans l'album précédent. L'horreur n'est présente que dans les 2 corps retrouvés mais ce sont des scènes assez insoutenables.
Une suite réussie qui donne donc un accent plus policier à ce récit d'une enquête sur un tueur en série encore très inhumain.