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Critique de Davalian


Avec Écrit sur les portes de l'enfer, Michel Montheillet poursuit sur une lancée débutée avec le bourreau de Portland. L'adaptation en bande dessinée de l'Âme du mal de Maxime Chattam trouve ici une seconde partie tout à la fois intéressante et frustrante.

Il n'y a rien à dire sur les dessins qui sont franchement époustouflants. Les visages des personnages (vivants) atteignent un rare niveau de détail. L'on ressent vraiment leurs émotions. Les scènes morbides sont présentées ici sans concession et sont franchement difficiles à supporter : âmes sensibles s'abstenir. Malgré le côté gore particulièrement prononcé (les asticots et le couteau raviront les plus délicats d'entre vous), les dessins portent en eux un message, une force qui reste bien dans l'idée générale du roman.

Le scénario, lui, est en revanche assez décevant. L'introduction est ici bien trop longue et donne une impression assez détestable de remplissage alors même que la bande dessinée compte un nombre de pages assez important. L'utilisation de flash-back ou d'ellipses aurait été la bienvenue. de même, le dénouement du tome arrive comme un cheveu sur la soupe, suite au prochain numéro… et n'oubliez pas de passer par la caisse s'il vous plaît !

Assurément, la qualité de la bande dessinée tient ici au travail remarquable et digne d'éloges du dessinateur, laissant le scénario s'enfoncer dans l'ombre et le déjà-vu. La lecture de ce tome devra par ailleurs être strictement réservée aux fans de Maxime Chattam, ou alors à ceux qui n'ont pas encore débuté La trilogie du mal.
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