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Hamish Macbeth tome 4 sur 22
EAN : 9782226435958
252 pages
Albin Michel (02/10/2019)
3.93/5   223 notes
Résumé :
Hamish pensait savourer les plaisirs bien mérités d'un été dans les Highlands. Mais c'était avant que la pluie s'abatte sur les lochs et que sa chère Priscilla Halburton-Smythe débarque au bras d'un nouveau fiancé. Pour couronner le tout, Trixie Thomas, épouse modèle, vient de s'installer à Lochdubh et arrive à convaincre les dames du coin de se mettre au régime, de bannir l'alcool et d'entrer en communion avec la nature... ce qui n'est pas du tout du goût de leurs... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (39) Voir plus Ajouter une critique
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Ou se trouve Hamish, il va obligatoirement y avoir un meurtre.
C'est truculent cette série en fait.
Et j'avoue que je la préfère au Agatha Raisin. Bon après elle m'agace ! Alors que Hamish avec son côté benêt est plutôt touchant.

Ce policier se lit bien, un vrai moment de détente , mis j'avoue qu'au fond de cette légèreté l'intrigue se tient parfaitement.

J'aime réellement cette série grâce aux personnages bien campés, avec leur caractère parfois bien trempé aussi. des personnages dont on se prend aisément d'amitié.

Gref je suis sous le charme de Hamish Macbeth

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Il ne m'a fallu que peu de tomes pour trouver que la série Hamish Macbeth est beaucoup mieux qu'Agatha Raisin qui est devenue juste horripilante !

Hamish Macbeth qui semblait être un gros lourdaud campagnard, flic sans avenir et limite benêt, s'avère en fait intelligent et très finaud ! Sans avenir, oui mais c'est son choix et il est heureux là où il est ! Son côté benêt semble s'évaporer en même temps que son adoration pour Priscilla même si cela n'a jamais entravé sa capacité à résoudre des enquêtes. Son supérieur hiérarchique, qui le hait, est quant à lui truculent de bêtise et d'inefficacité !

L'arrivée de la parfaite maîtresse de maison a chamboulé la vie du village et de pas mal de couples. Son assassinat met le feu aux poudres, les femmes au foyer sous sa coupe étant bien décidées à faire perdurer les chamboulements qu'elle avait causés.

Macbeth va enquêter et tenter de refermer les gouffres qui divisent les foyers avec tact et délicatesse.

CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
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Le tire anglais est à mes yeux plus parlant, bien plus évocateur que la traduction qui est proposée : Death of a Perfect Wife. Trois ans avant la parution du premier volume des aventures d'Agatha Raisin, une étrangère arrive dans un petit village, le petit village écossais d'Hamish MacBeth, celui où il ne se passe jamais rien, ou presque rien. Contrairement à Agatha, qui fait tout pour s'intégrer dans le village, y compris participer à des activités typiquement villageoises et provoquer quelques catastrophes, Trixie, cette « femme parfaite » comme on en croisera d'autres dans l'oeuvre de M.C. Beaton, souhaiter créer des chambres d'hôte avec Paul, son gentil mari. J'ai failli la qualifier de « tornade », mais il est des tornades sympathiques. Trixie, elle, a l'intention de bouleverser les habitudes des villageois, pour leur bien, et pour elle, tous les coups sont permis, y compris des manoeuvres un peu hypocrites, tant que cela sert ses intérêts. Humilier les autres ne lui pose pas de problèmes, y compris son propre mari. Agatha Christie avait parlé, par la bouche de Miss Marple, du besoin qu'avaient certaines femmes de se dévouer aux autres – seulement elle montrait bien que ses femmes, finalement, trouvaient une sorte de confort en prenant soin des autres, mais ne les asservissaient absolument pas. Trixie, elle, est un peu atteinte du syndrome du chevalier : elle ne peut vivre que si elle sauve une personne en détresse, si elle parvient à lui faire adopter un mode de vie sain de manière extrêmement rigoureuse, sans que cette personne, finalement, n'ait son mot à dire, ne parvienne à garder son autonomie – une sorte de vampirisation.
Ses combats sont nombreux : contre le tabac, contre l'alcool, contre la malbouffe, pour la préservation de la nature et des animaux. A chaque fois, la méthode est radical, péremptoire, sans possibilité de négociation. Si elle secoue Angela Brodie, la femme du médecin, de sa torpeur, de sa dépression, presque, elle ne tarde pas à se mettre à dos plusieurs personnes dans le village, y compris Hamish MacBeth, qui a bien cerné sa personnalité. Ce qui est étonnant n'est pas qu'elle se soit mis des personnes à dos, à force de faire manger du muesli fait maison au petit déjeuner et de bannir les animaux domestiques des maisons, mais que quelqu'un la déteste assez pour la tuer. Il est en effet un monde entre dire qu'on va tuer quelqu'un (le dire parfois soulage) et préméditer son geste.
Hamish enquête donc, enquête classique de voisinage, dans un village qui semble coupé du temps, avec ses femmes au foyer qui sont entièrement au service de leurs maris, qu'elles ont souvent épousé très jeunes, et qui se trouvent parfois un peu inoccupées quand les enfants ont quitté le nid. de plus, même dans ce coin des Highlands, on ne peut empêcher le progrès, et l'électroménager laisse du temps, pour manifester, pour lutter contre le tabac et l'alcool, comme au bon vieux de temps de la prohibition aux Etats-Unis. On trouve aussi des couples qui ne vont plus très bien après le passage de Trixie. Hamish ne peut que constater les dégâts, et espérer que la situation s'améliore pour certains. On notera aussi la présence d'un voyant, et si son côté escroc à la petite semaine n'est pas oublié – il ne force personne à consulter et à lui apporter de la nourriture en paiement de ses consultations, il est quand même montré que les prémonitions, oui, cela peut exister – et parfois vous sauver.
Curieusement, Hamish se détache de Priscilla dans ce volume, elle qui n'a de cesse de papillonner avec un autre. Elle reste son amie, uniquement, et lui se rend compte que l'enquête a plus d'intérêt pour lui que la belle jeune femme. Un comble, non ?
Un volume très réussi des aventures d'Hamish MacBeth.
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J'ai à nouveau passé un bon moment avec cette quatrième enquête du policier écossais même si certains aspects du roman deviennent un peu répétitifs.
En effet, la victime du crime se montre tellement détestable (comme dans les précédentes enquêtes d'Hamish Macbeth) qu'on compatirait presque avec le tueur et l'inspecteur Blair qui supervise l'enquête est un tel lourdeau qu'on se demande comment il a pu parvenir à ce poste…
La relation entre Hamish et Priscilla prend une tournure un peu triste, puisque le jeune policier, après des montagnes russe d'espoir et de déceptions, semble finalement se détacher de la jeune femme, qui prend alors peut-être conscience de ce côté de quoi elle passe. A voir dans le prochain tome...
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Quatrième de la famille, je pense qu'à l'instar de la série des Agatha Raisins de la même autrice, les Hamish Macbeth vieillissent bien. Si le premier tome m'a semblé long, les autres me semblent de plus en plus addictifs et pertinents dans leurs sujets.

Résumé maison: Dans son village tranquille d'Écosse, Lochdubh, une vieille maison victorienne est rachetée par les Thomas, nouveau couple anglais fraichement débarqué avec l'intention d'ouvrir des chambres d'hôtes. Trixie ( Alexandra) Thomas semble a priori sympathique, mais rapidement, on comprend qu'elle fouine ici et là afin d'acquérir des services, meubles et objets auprès des villageois. Même Hamish ne la porte pas dans son coeur et note qu'elle sème le trouble dans certains couples du village. de forte personnalité, elle s'impose partout et impose ses idéaux aux esprits plus malléables dont la femme du docteur Brobie, Angela. Changement de régime, défense des animaux, lutte contre le tabac, Trixie s'engage sur plusieurs luttes, mais un jour, on la retrouve dans sa chambre, empoisonnée à l'arsenic. Entre ses sentiments pour son amie Priscilla, l'arrivé du commissaire de police de son comté, le colérique Blair ( toujours aussi incompétent) et une longue liste de suspects. Hamish s'investit à nouveau dans l'enquête avec la perspicacité et l'humanité qu'on lui connait.

Bon, petit constat peu pertinent: la couverture et le titre peuvent prêter à confusion, mais prennent leur sens une fois le roman lu. Néanmoins, le titre anglais "Death of a perfect wife" ( Mort d'une épouse modèle) est plus clair.
Le personnage d'Hamish est vraiment un coup de coeur parmi tous les personnages que j'ai pu croisé, en grosse partie parce que ce jeune trentenaire est un combiné entre intelligence, sensibilité et simplicité. Une combinaison ma foi fort rare chez les personnages masculins. Dans notre époque où même les personnages de série, de film et de livres semblent gagnés par la même course effréné à la popularité, au statut, à la richesse, où seuls les ambitieux font loi et où bon nombre croulent sous le poids de l'anxiété de performance, Hamish, dans son bonheur modeste et sa capacité hors-norme à suivre sa propre ligne de conduite pour être heureux, est par conséquent un personnage rafraichissant. Il possède une philosophie qui peut sembler simpliste, mais que je trouve au contraire très sage. Une vie calme n'est pas forcément ennuyeuse; un être posé capable de vivre le moment présent n'est pas forcément un fainéant. Pour les autres personnages, Hamish est un paresseux, un incompétent, voir un imbécile et c'est amusant de voir à quel point ils font tous fausse route.
Le personnage de Priscilla, en revanche, ne me reviens pas beaucoup. Un peu trop potiche, un brin "agace",mais je lui concède qu'elle l'est de moins en moins. Et je suis ravie de voir qu'Hamish commence à en faire son deuil, franchement, il mérite mieux. Et j'apprécie qu'aussi gentil soit-il, il puisse cependant avoir la réplique facile quand on le prend de haut.
Sinon, j'apprécie ces petits polars tranquilles, néanmoins forts intéressants, avec une légèreté apaisante et une plume efficace. On y reconnaitra le trait d'humour parfois un peu cynique de l'autrice, surtout dans les répliques des personnages, pas toujours très polies.
Dans ce tome, bien que ce ne soit pas explicitement mentionné, il est question de psychologie, que ce soit avec les personnages qui ont des obsessions, des tendances "caméléon", des tendances au "syndrome de l'infirmière" ( sauver des gens en pensant que c'est de l'amour) et quelques relations amoureuses toxiques. Beaton élabore souvent des personnages à la psychologie défaillante, ça rend les choses plus croustillantes, assurément. On trouvera aussi plusieurs thèmes en parallèle: préservation de la planète sous plusieurs formes, hygiène de vie, statut de la femme, enjeux sociaux, dépendances et addictions, crimes divers et même un peu d'Histoire, notamment sur certaines antiquités et technologies vieillottes.
Un autre tome rapidement achevé, fort plaisant et qui , à mon humble avis, est meilleur que les trois autres. Comme je le disais: ils vieillissent bien.
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Allongé au soleil, il tenta d'analyser l'emprise de Trixie sur la population féminine. Sa forte personnalité avait joué un rôle certainement, mais il fallait penser aussi qu'elle avait affaire à des femmes sans emploi, dans un village dépourvu de cinéma, de théâtres et de discothèques. Les fêtes y étaient rares, et la télévision n'émerveillait plus personne depuis bien longtemps. Trixie, finalement, leur avait donné un but, à une époque où le statut d'épouse au foyer n'attirait que du mépris.
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D'accord, Hamish Macbeth n'était qu'un grand échalas flegmatique et dénué d'ambition. Mais quand il souriait, et que ses yeux noisette se plissaient dans son visage mince, il semblait appartenir à un monde plus ancien et plus pur, dont John Burlington ignorait tout, et auquel il serait toujours étranger.
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- Autant fermer le poste définitivement. C'est absolument scandaleux de voir un grand gaillard traînasser sans rien faire ! Un scandale, je vous jure.
- Si ça peut vous faire plaisir, je peux m'arranger pour dégotter un meurtre. Après ça, vous aurez une bonne raison de rouspéter.
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Je suis à la recherche de boîtes de raticide de la marque Dead-O. Qu’est-ce que c’est que ce café, Mrs Wellington ?
— Il est à base de pissenlit. C’est Mrs Thomas qui m’a appris à le faire. Consterné, Hamish repoussa la tasse. — Vous comprenez mieux, maintenant ? fit Mr Wellington. Ça vous dirait de déjeuner avec nous ? Aujourd’hui, c’est potage aux orties.
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Je me demande si vous me comprendrez un jour... Je ne suis pas timoré, et je ne suis pas non plus un demeuré irrécupérable. Si je refuse de m'en aller, c'est tout simplement parce que j'adore Lochdubh - j'aime les gens d'ici, je me sens heureux, vous voyez ? Je n'ai pas l'intention de courir après les galons et l'argent, uniquement pour me conformer aux critères établis de la réussite. Moi, j'estime que j'ai réussi, Priscilla. De nos jours, la plupart des gens sont insatisfaits.
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