Avoir l'esprit « Wit », c'est posséder ce sens de l'humour particulier qui sied si bien aux anglais, et que l'on attribue à nombre des ressortissants de cette joyeuse nation, des
Monty Python à
Jerome K. Jerome en passant par
Lewis Carroll ou
Douglas Adams (à tout hasard). Mais à croire que le Wit Spirit est contagieux, on le décèle aussi en-dehors du domaine insulaire avec
Woody Allen,
Mark Twain ou
Groucho Marx (mais la liste peut encore s'allonger démesurément…)
Dans une introduction intéressante,
Jean-Loup Chiflet nous explique brièvement l'apparition de ce « Wit Spirit » et rappelle les grands noms qui l'ont honoré. Il ne s'agit là que d'un passage obligatoire, qui servira peut-être de source d'inspiration au lecteur qui aurait envie de s'imprégner plus profondément d'humour britannique après la lecture de l'ouvrage. En effet, l'objectif de
Jean-Louis Chiflet n'est pas d'honorer ces grands noms du Wit Spirit, mais d'honorer cet esprit du nonsense, quel que soit le degré de notoriété de celui qui en a fait preuve. Ce sera l'occasion de grandes découvertes… Outre « Anonyme », qui revient très souvent dans les pages de ce recueil, vous découvrirez peut-être d'autres noms obscurs, en tout cas moins connus que ceux cités dans l'introduction, tels Clement Attlee, Cathy Ladman, Fanny Wood, Paul Hart ou Jan Barrett.
On s'en fiche ! Pas besoin de détenir un diplôme pour s'emparer du Wit Spirit. Un peu de dérision, un sens de l'humour caustique, une vision acerbe et lucide des évènements plan-plan du quotidien, et c'est parti. On rit plutôt qu'on ne se lamente –à moins qu'on ne fasse les deux en même temps.
« On naît nu, mouillé et affamé. Puis les choses empirent. » - ainsi pensait
W. C. Fields. En effet, mais avec un bon recueil d'humour anglo-saxon, les choses iront bien mieux, c'est certain.
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