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Yuriko Matsumoto (Préfacier, etc.)
EAN : 9782746714755
194 pages
Autrement (11/09/2010)
3.48/5   25 notes
Résumé :
Une femme en kimono monte un escalator, son portable vissé à l'oreille. Un couple endimanché donne la becquée à une peluche dans un restaurant chic. Une longue file de jeunes femmes attendent sagement leur tour dans une vente privée de luxe. Scènes ordinaires du Tokyo des années 2000. Une ville si loin de nos références occidentales, une culture que l'on juge souvent trop vite, faute d'en cerner la complexité.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Ce documentaire regroupe les témoignages d'une centaine de japonaises, âgées de 15 à 60 ans, mariées ou célibataires, femmes au foyer ou businesswomen. Il nous narre leur quotidien.
Ces femmes se livrent sans retenue et nous offrent des tranches de vie dans lesquelles nous nous glissons avec délice.
L'ouvrage se lit comme un conte moderne. Chaque chapitre donne des clés pour mieux comprendre la culture tokyoïte.
On imagine les bars de karaoké délirants, on salive devant les menus locaux, sashimis, sushis ou ramen, on admire la précision de la cérémonie du thé...
On court derrière ces femmes qui enchaînent les heures de bureau à celles de leur vie de famille, on suit les jeunes filles vêtues comme des héroïnes de manga…
On aimerait s'asseoir avec elles, les écouter, poser mille questions sur la culture japonaise afin de comprendre comment elles s'y épanouissent.
Un documentaire passionnant malgré une petite tendance à la caricature parfois.
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Le récit que ces deux auteurs font de leur immersion dans la société japonaise m'a laissée sur ma faim. Je trouve que le texte manque de profondeur et ressemble plus à une collection d'anecdotes qu'à un compte-rendu sur les femmes à Tôkyô.
De même, les auteurs ont une vision assez manichéenne des différences entre Japonaises et Françaises: bien = Japonaises/ mauvais = Françaises, que ce soit en tant que mère ou comme femme. On les suit de boutiques de produits de soin en salon de manucure...
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Les 2 auteures se sont immergées dans cet univers très spécial pendant plus d'un an pour nous rapporter quantité de témoignages très diversifiés et riches! Tous les aspects de la vie de la femme tokyoïte sont passés au peigne fin, les habitudes de vie, le croisement entre tradition et modernité qui est caractéristique du Japon, les ambitions, le look, la vision du couple et ce que ces femmes recherchent chez un homme, la maternité, l'uniformisation de la vie dans cette ville immense et fourmillante...
J'ai voulu lire ce livre pour en apprendre plus sur ces femmes énigmatiques qui nourrissent les fantasmes de la femme asiatique aux longs cheveux noirs, timide et soumise, mais aussi pour me familiariser avec une culture dans laquelle je vais être bientôt immergée pendant 1 mois...et tout conseil est toujours bon à prendre! On en apprend autant sur ces femmes que sur les usages à Tokyo.
J'ai passé un très bon moment en lisant ce livre et les confidences rares de toutes ces femmes. ce bouquin n'est pas non plus une analyse sociologique pointue, mais plutôt un recueil de conversations entre femmes de différentes origines.
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Il y a tellement de noms de marques et de noms de boutiques, que je me suis demandé à quoi servait ce livre : de publicité déguisée ?
Tellement d'anglicisme "branché"... on est loin de l'invention linguistique des québécois-es !
Ne vous attendez pas à lire des entretiens au long cours : soyons honnête le livre n'est pas non plus référencé comme un ouvrage de sociologie (vous ne croiserez aucun référence bibliographique ou citation de cette ordre).
Ne vous attendez pas non plus à un ouvrage féministe : soyons honnête, ce n'est pas le propos des auteurs.

Grande déception, vous l'aurez compris.
Tout ça m'a semblé bien anecdotique (consommation, shopping...)
Moi qui ne lit jamais (Causette parfois) de presse dite féminine (encore faut-il s'entendre sur sa définition), j'ai vraiment eu ici cette impression d'y être beaucoup plongé.
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Le nouveau format de la collection "autrement" nous donne un excellent récit de la vie des femmes japonaises. le mode d'enquête permet des restitutions vivantes, classées par thème, avec parfois des développements surprenants comme la technique de pose d'ongles..
Synthèse très contrastée des modes de vie des japonaises, où l'homme est le grand absent. Les contrastes, voire les paradoxes, ne manquent pas : technologies omniprésentes, traditions respectées et le plus frappant, occupation de l'espace urbain au rebours de nos habitudes occidentales.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Une femme en kimono monte un escalator, son portable vissé à l’oreille. Un couple endimanché donne la becquée à une peluche dans un restaurant chic. Une longue file de jeunes femmes attend sagement son tour dans une vente privée de luxe. Scènes ordinaires du Tokyo des années 2000. Une ville si loin de nos références occidentales, une culture que l’on juge souvent trop vite, faute d’en cerner la complexité.
Tombées sous son charme, Raphaëlle Choël et Julie Rovéro-Carrez tentent un décryptage, fruit de leur rencontre avec des centaines de femmes japonaises de 15 à 60 ans, mariées ou célibataires, femmes au foyer ou business women, killeuses ou soumises. Tour à tour drôles, tendres, espiègles ou émouvantes, ces chroniques nous convient, autour d’une Asahi, au détour d’un bar à ongles ou d’un love hotel, à un véritable voyage de l’intérieur.
« Comme l’air que l’on respire, on doit être là tout en sachant se faire oublier », disent les Japonaises. Elles se livrent ici sans retenue, nous offrant des tranches de vie choisies, leurs vies, dans lesquelles nous nous glissons avec délice.
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P38. Règle d’or : être toujours propre et impeccable. C’est un signe de respect, voilà tout. Se montrer négligé, c’est montrer ses défauts et, par là même, manquer d’égard envers autrui. En un mot être belle pour les autres. « Tout simplement du bons sens », nous dit-on clairement. Alors, même quand on part en week-end dans un trou paumé, on emporte tout l’équipement pour se faire belle, rien que pour ses amis.
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p15. Le Japon est un pays de signes et d'images : "ça vient probablement de notre alphabet très complexe. On a beaucoup de Kanji à mémoriser. Les enfants les apprennent petit à petit, pendant toute leur scolarité. Pour parler à tout le monde, le plus simple, c'est donc le dessin",explique Miyuki, 60 ans, fan de peluches
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P42 : « yamanba » : vient du nom de la célèbre sorcière japonaise « Yama-Uba ». Disciple de la shibuyette, cheveux teints en blond, lèvres blanches, lentilles de contact et surtout un visage archi-bronzé.
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P26. Comme nous disait un jour un professeur d’université : « Ici on est pratiquant mais non croyant. A l’inverse des français qui sont, eux, croyants mais non pratiquants ! »
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