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Hercule Poirot - Romans tome 7 sur 33

Louis Postif (Autre)
EAN : 9782253024996
223 pages
Le Livre de Poche (15/05/2003)
3.84/5   508 notes
Résumé :
Lady Edgware ne supporte pas la contradiction, surtout lorsqu'elle vient de son bougre de mari qui l'exaspère et refuse de divorcer. Ce qui est très ennuyeux puisque, justement, Lady Edgware souhaite épouser quelqu'un d'autre. Comment faire pour se débarrasser de cet empêcheur de tourner en rond ? Elle décide alors, pour arriver à ses fins, de faire appel au plus grand spécialiste des affaires criminelles qui soit, Hercule Poirot. Seulement, comme Poirot s'en rend... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (94) Voir plus Ajouter une critique
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Hercule Poirot et le Capitaine Hastings profitent d'une soirée de détente en assistant à un spectacle. Mais le travail rattrape rapidement notre détective dans les traits de Lady Edgware alias Jane Wilkinson, actrice renommée. Cette dernière lui demande de parler à son époux afin de le convaincre de divorcer. Hercule Poirot accepte avec réticence cette "petite affaire". le lendemain, il obtient un rendez-vous chez Lord Edgware qui l'informe que six mois auparavant il avait envoyé un courrier en ce sens à son épouse. Vérité ou mensonge ?
Hercule Poirot n'a pas le temps de se poser la question puisque le soir même Lord Edgware est assassiné. le suspect numéro 1 n'est autre que son épouse, Lady Edgware qui se serait rendue sur les lieux. Seulement, l'enquête se corse quand les éléments de l'enquête prouvent qu'elle ne pouvait être sur les lieux.


Une des enquêtes les plus originales d'Agatha Christie avec un suspect et des témoins sûrs de leurs dires. Cette situation rend le champ des possibles et des mobiles incroyablement vaste. le lecteur se retrouve à faire comme Hercule Poirot, c'est-à-dire mettre en action ses petites cellules grises pour résoudre cette énigme. La révélation finale n'en est que plus alléchante...😆

Côté personnages, j'avoue par moment que je m'y perdais un peu notamment entre les deux personnages masculins, aux patronymes commençant par les trois mêmes lettres : Bryan Martin et Ronald Marsh. Quant aux autres protagonistes, j'ai trouvé comme toujours la personnalité psychologique peu développée. Mais bon, dans les années 30, on n'attendait pas d'un auteur de nous rendre les personnages le plus réalistes possible... mais de servir l'action.


Pour conclure, comme avec la plupart des livres d'Agatha Christie, vous êtes sûr en vous plongeant dans un de ses romans de vous détendre et de passer un bon moment. Alors, n'hésitez pas à succomber.😍
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Jane Wilkinson est une actrice connue et célèbre.
Elle est aussi mariée à Lord Edgware avec qui elle ne s'entend plus. C'est d'autant plus fâcheux qu'elle aimerait bien convoler, à nouveau, avec un duc, excusez du peu, oui, mais voilà, il faudrait être libre.
Lady Edgware, donc, voudrait se débarrasser de son mari. Pensant, à tort, qu'Hercule Poirot est une sorte de tueur à gages, elle lui demande de s'occuper du Lord. Déclinant, Poirot condescend à rencontrer Lord Edgware.
Ce dernier affirme à Poirot qu'il est tout à fait d'accord de rompre avec son épouse, d'ailleurs, il le lui a confirmé, depuis au moins six mois, par lettre, signifiant qu'il ne s'opposait pas à un divorce.
De lettre, l'actrice affirme n'en avoir pas connaissance et n'avoir, strictement, rien reçu relativement à un divorce.
Le lendemain Lord Edgware est assassiné d'un coup de couteau dans la nuque.

Je pratique Agatha Christie depuis un certain temps déjà et je trouve, au fil du temps, que cette femme est de plus en plus étonnante. Alors; cette fois-ci, je ne me suis donné aucun mal pour découvrir qui avait fait le coup. Bien m'en a pris car c'était coton.
Coton mais superbement bien cogité et l'intrigue est, vraiment, aux petits oignons, si je peux me permettre, pour qui aime les romans policiers.
Bien sûr il y a des fausses pistes et, comme d'habitude, Hastings et cette fois, Japp de Scotland Yard, s'y engouffrent alégrement. Japp allant même jusqu'à arrêter et mettre aux fers le propre neveu du Lord. Il faut dire que ce jeune homme a un alibi tiré par les cheveux, le seul à le croire c'est...Poirot.
Et de fait le seul à avoir raison ainsi que le fin mot de l'histoire, c'est qui? Poirot, gagné.
C'est bon, c'est même très bon, embarqué le lecteur, tout au moins, moi. Je dirais même baladé. Mais bref on fait ce que l'on peut.
L'intrigue dans la haute société couronnée anglaise est remarquable, doublée par celle dans le milieu artistique qui ne l'est pas moins.
Lecture de détente, bien écrite, bien traduite, que demander de plus?


Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Encore une enquête d'Hercule Poirot distillée avec beaucoup de savoir-faire de la part de celle qui mérite vraiment bien son surnom de Reine du crime.
Une actrice jeune, belle et célèbre fait appel à notre détective belge préféré pour qu'il l'aide à se débarrasser de son mari. Apres une mise au point plus que nécessaire, Hercule Poirot accepte de voir le dit mari pour essayer de l'inciter à divorcer, chose à laquelle il se refusait pour l'instant. Et là, première surprise : ce dernier est tout à fait disposé au divorce. Peu de temps après, deuxième surprise, ce dernier est assassiné.
Une enquête qui laisse entrevoir une infinité de possibilités quant aux mobiles et aux suspects potentiels, et même notre détective semble en difficulté par moments. Pour ma part, je pense que j'ai soupçonné presque tous les personnages apparaissant dans cette histoire.
Bien entendu, quand survient le coup de théâtre final (c'est-à-dire la révélation du coupable), j'ai été aussi estomaquée que le capitaine Hastings, narrateur de cette enquête. Comme d'habitude, pas un instant je n'ai soupçonné la vérité. Je ne me vexe plus, bien sûr, car après tout, mes petites cellules grises sont loin d'être à la hauteur de celles de notre ami Hercule.
Chapeau dame Agatha, une fois de plus, vous m'avez magistralement mené en bateau !

Challenge Agatha Christie
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Confinement - saison 2. Au cours du premier confinement, en manque de lectures, je m'étais rabattu sur quelques vieux Agatha Christie présents dans ma bibliothèque depuis des années. Cette fois, j'hésitais entre cinq Hercule Poirot. Une fois écarté celui qui a été adapté au cinéma à plusieurs reprises, restaient quatre romans que je n'étais pas sûr de ne pas avoir lu lorsque j'étais jeune. Alors, un peu au hasard, j'ai tenté ce Couteau sur la nuque. Plutôt une bonne pioche. Un Agatha Christie des plus classique.

Un meurtre dans la bonne société. Lord Edgware a été retrouvé tué par un coup de canif dans la nuque. Sa dernière visiteuse était son épouse, une actrice américaine célèbre, qui ne cessait de lui réclamer le divorce, pour mieux convoler avec un duc anglais. Elle ne s'est jamais cachée de vouloir le tuer, si il continuait à lui refuser sa liberté conjugale. Ni une ni deux pour l'inspecteur Japp de Scotland yard : il tient la coupable et le mobile. Sauf que l'actrice dînait au moment du crime avec la bonne société londonienne. Elle a de nombreux témoins pour le prouver.
La romancière britannique multiplie les suspects qui sont tous issus soit de la famille proche de Lord Edgware, soit du monde du spectacle, acteurs et actrices. Tous auraient eu de bonnes raisons de le tuer. Et beaucoup ne délivrent qu'une partie de la vérité. L'enquête piétine.

La présentation finale par un Hercule Poirot toujours aussi suffisant est totalement inattendue. le final est donc réussi. Les petites cellules grises de l'enquêteur belge ont été plus efficaces que celles du lecteur. le cheminement pour y parvenir manque toutefois un peu de punch. Hastings, l'ami de Poirot, en fait le long récit, à la manière d'un Watson témoin des fulgurances, comme des erreurs, de son enquêteur. Ces petites longueurs ne sont pas trop gênantes. Plus surprenant, Agatha Christie dans ce roman qui date de 1931 se laisse aller à quelques considérations douteuses. On découvre toujours quelque chose sur l'auteur en lisant un de ses livres…
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Dire que j'apprécie lire Agatha Christie est un euphémisme!
Cette nouvelle enquête va se révéler bien ardue à résoudre, notre Hercule Poirot va s'arracher quelques poils de sa superbe moustache, passer la surmultipliée et faire travailler ses cellules grises à vitesse V .. une bribe de conversation saisie au vol dans la rue et le déclic !
Lady Edgware est une jeune femme de toute beauté, au sommet de sa carrière de comédienne, adulée par ses nombreux admirateurs mais voilà mal mariée elle souhaite divorcer mais son époux ne le veut pas. Si seulement elle pouvait se débarrasser de ce vieux grincheux! Hercule Poirot a t'il la solution? Mais ouf Lady Edgware peut respirer son époux meurt , elle est libre et va pouvoir convoler à nouveau. Mais qui a commis le meurtre? Comment, pourquoi ? C'est mal connaitre Poirot que l'imaginer rester les bras ballants devant une énigme non résolue.
Voilà le décor est planté, il n'y a plus qu'à se laisser porter. Et même si j'avais lu le roman, vu son adaptation télévisuelle j'ai pris beaucoup de plaisir à le relire. Bref Dame Agatha c'est Dame Agatha ..
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critiques presse (1)
Sceneario
03 septembre 2012
Une adaptation réussie sur une intrigue à couper au couteau qui reste un très bon support pour commémorer les 10 ans d'édition en bandes dessinées de la maison Emmanuel Proust.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Mentir sciemment… est une chose. D’autre part, être si sûr de ce que l’on croit être la vérité que l’on n’attache aucune importance aux détails, cela, mon ami, est particulier aux honnêtes gens. [...] Le témoin qui affirme trop vite doit être sujet à caution, celui qui fouille sa mémoire, qui n’est pas très sûr, qui réfléchit une minute : « Ah ! oui, c’est ainsi que cela s’est passé… » mérite davantage notre confiance.
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La foule oublie facilement : l’indignation soulevée par l’assassinat de George Alfred Saint-Vincent Marsh, baron Edgware, quatrième du nom, s’est déjà envolée pour laisser place à de nouvelles émotions.
Au cours du procès, le nom de mon ami Hercule Poirot n’a jamais été cité. Ce fut, il convient de l’ajouter, selon son propre désir : il préféra demeurer dans l’ombre. Si les lauriers furent décernés à d’autres, c’est qu’il le voulut bien.
Poirot d’ailleurs considérait cette affaire comme un échec et répétait, à qui voulait l’entendre, que seule la réflexion toute fortuite d’un passant dans la rue l’avait mis sur la bonne piste. Cependant, pour découvrir l’entière vérité dans ce drame, il fallait le génie d’Hercule Poirot, et, sans lui, ce crime serait probablement demeuré impuni.
J’estime que le moment est venu pour moi de dévoiler tous les détails de cette histoire ténébreuse et je suis certain que, ce faisant, je comblerai les voeux d’une charmante personne qui y fut mêlée, comme on le verra dans les pages qui vont suivre. Je garde le souvenir précis de la soirée où, assis dans le petit salon si coquet et si bien ordonné de Poirot, nous écoutions celui-ci nous raconter le meurtre de lord Edgware. Comme le fit alors le célèbre détective belge, je débuterai par une représentation, au mois de juin dernier, dans un théâtre londonien, où la vedette américaine, Carlotta Adams, attirait la foule.
L’année précédente, Carlotta Adams avait donné deux matinées qui avaient obtenu un succès triomphal. Au moment où commence mon récit, elle remplissait un engagement de trois semaines, qui prenait fin le lendemain.
Carlotta excellait surtout dans les sketches où elle jouait seule sans changements de costumes ni de décors. Elle semblait capable de s’exprimer en toutes les langues avec une égale facilité. Une de ses saynètes se passait le soir dans un hôtel cosmopolite et elle tenait tour à tour les rôles les plus variés : touristes américains ou allemands, membres différents d’une famille anglaise en voyage, nobles russes ruinés, serviteurs bien stylés… Tous ces personnages s’incarnaient en elle successivement avec une étonnante vérité sous les yeux émerveillés du public.
Ce soir dont il s’agit, elle termina par un numéro intitulé : « Quelques imitations. »
Là encore, elle était incomparable. Nets de tout maquillage, ses traits s’effaçaient brusquement pour former ensuite la caricature d’un homme politique, d’une mondaine célèbre ou d’une star en renom, et avec quelques phrases elle évoquait les travers ou les manies de la personnalité choisie pour modèle. Une de ses dernières imitations fut...
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-Eh bien au cours de mon apprentissage dans la police belge, j'ai appris qu'il était très utile de lire l'écriture à l'envers. Vous répéterai-je ce qu'il disait dans cette lettre?

Ma chérie, je ne puis attendre davantage pour vous revoir. Jane, mon ange radieux, comment vous dire à quel point vous m'êtes chère? Vous avez tant souffert! Votre nature délicate et généreuse...

-Poirot m'exclamai-je, scandalisé. Cela ne se fait pas!
-Vous dites des sottises Hastings. Quelle absurdité de prétendre que cela ne se fait pas... puisque je l'ai fait!
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Le duc me parut mal à l’aise. La compagnie n’était sans doute pas de son goût. Ce jeune homme semblait descendre tout droit du Moyen Age. Son enthousiasme pour la toute moderne Jane Wilkinson constituait un de ces anachronismes où se complaît parfois la nature.
Appréciant moi-même à leur juste valeur la beauté et la voix ensorceleuse de Jane, l’engouement du duc ne m’étonnait point. Mais on s »habitue à la perfection, et alors le sens commun reprend ses droits. Une gaffe commise par Jane me le prouva.
Alors que nous bavardions après le repas, un des invités - je ne sais plus lequel – prononça une phrase où il était question du « jugement de Pâris ». Aussitôt s’éleva la voix exquise de Jane :
- Paris ? Mais, de nos jours, Paris ne donne plus le ton ! C’est avec Londres et New York qu’il faut compter à présent !
Ces mots tombèrent dans un moment où la conversation languissait. Il y eut une gêne générale. Près de moi, Donald Ross toussota. Mr. Widburn se lança dans un violent discours sur l’opéra russe. Chacun se hâta de dire n’importe quoi. Seule Jane, sans se douter le moins du monde qu’elle venait de dire quelque chose d’anormal, gardait sa sérénité et son adorable sourire.
A cet instant, je remarquai l’expression du duc de Merton. Les lèvres serrées, il était très rouge, et je le vis s’éloigner imperceptiblement de Jane Wilkinson. Sans doute venait-il d’avoir un avant-goût des impairs qui auraient lieu à ses dîners s’il épousait cette femme.
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Je pense à une devinette que j’ai entendue l’autre jour. Je vais vous la dire. Qu’est-ce qui a deux pattes, des plumes, et qui aboie comme un chien ?
- Une poule, naturellement, dis-je mortifié. Je la savais, quand je fréquentais la classe enfantine.
- Hastings, vous êtes trop savant. Vous auriez dû répondre : « Je ne sais pas. » Moi, je vous aurais dit : « Une poule. » Vous vous seriez alors récrié : « Mais une poule n’aboie pas comme un chien.» J’aurais répliqué à mon tour : « Ah ! J’ai ajouté ce détail pour rendre ma devinette plus difficile. » Et si telle était l’explication de la lettre D ?
- Quelle sottise !
- Oui, pour la plupart des gens, mais pas pour tout le monde. Oh ! si je pouvais interroger quelqu’un…
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Vous connaissez sas doute la Reine du crime Agatha Christie. Peut-être avez-vous même lu certains de ses romans ? Mais que savez-vous de sa vie ? Nous avons réuni ici 6 anecdotes pour vous présenter la face cachée de la vie d'une autrice prolifique, et vous donner envie de la (re)lire.
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