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Superintendant Battle tome 2 sur 5

Alexis Champon (Traducteur)
EAN : 9782702421260
221 pages
Le Livre de Poche (16/01/1991)
3.68/5   532 notes
Résumé :
La plaisanterie a mal tourné !
De la petite bande de jeunes gens invités à la campagne, Gerry Wade est toujours le dernier à descendre pour le breakfast et les autres décident de le réveiller en fanfare avec huit pendulettes achetées au bazar du village... Mais le lendemain à midi, Gerry dort encore...
De son dernier sommeil : on l'a assassiné avec une forte dose de chloral. Dans la chambre, on ne retrouvera que sept des huit réveils déposés sur le li... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
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"Les sept cadrans" mettent en scène le Superintendant Battle, le deuxième tome sur les cinq qui lui seront consacrés, il s'agit aussi de ma onzième lecture dans l'univers d'Agatha Christie dont j'ambitionne de lire l'intégralité.
Qui dit Agatha dit enquête, ce sera bien sûr le cas ici même si on peut classer ce titre dans le genre aventures/espionnage, un exercice dans lequel j'apprécie moins la grande dame.
Autant Poirot rime avec rigueur et logique, autant l'univers de Battle est plus orienté comédie, il y aura de l'humour et beaucoup de légèreté, et disons le aussi, pas mal de situations peu crédibles.
Le Superintendant Battle est pour moi une énigme, déjà dans "Le secret de Chimneys" pour sa première apparition, je l'avais trouvé plutôt discret, ici encore il sera très en retrait, laissant la vedette à Lady Eileen Brent, surnommée "Bundle", une jeune femme qui n'a pas "froid aux yeux".
Ce titre rime avec légèreté, et pourtant il y sera question de meurtres, il ne s'agit pourtant pas d'une parodie et cependant tout concourt à ne pas prendre cette histoire au sérieux et c'est dommage.
Dommage car le scénario est plutôt intéressant quoique capillotracté et le contexte plutôt attractif avec cette peinture d'une certaine société anglaise oisive et complètement décalée.
Si je devais résumer mon ressenti, je dirais qu'il s'agit d'une lecture sympathique, on ne s'y ennuie pas, une lecture légère à l'intrigue improbable mais plaisante et qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, je préfère décidément Hercule Poirot.
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Pffou, je ne pensais pas qu'un jour je mettrais tout juste la moyenne à ma chère Agatha Christie mais bon, j'ai beau tourner dans tous les sens ces sept cadrans, je ne peux leur accorder plus.
Pourtant, j'étais contente de retourner à Chimneys, après le secret de la dernière fois, même s'il ne m'avait pas trop enthousiasmée non plus celui-là.
Cette vieille demeure a été louée à un magnat de l'acier dont l'intransigeance sur les horaires a déteint fortement sur sa femme, lady Coote, qui éprouve le douloureux devoir de supporter les retards au petit déjeuner d'une bande de jeunes venus séjourner chez elle. L'un d'eux est spécialement irrespectueux et se lève toujours à des heures indues. Une petite plaisanterie avec huit réveils retentissants devrait sûrement lui servir de leçon mais celle-ci se termine en un flop macabre : la mort du malheureux endormi.
Mort accidentelle ? Impossible ! Une overdose de somnifères pour un jeune qui n'avait nullement besoin de drogues pour dormir mais plutôt d'eau glacée pour se réveiller le matin ne semble pas acceptable.
Fin de la période de location, lord Caterham et sa fille Bundle récupèrent leur manoir. Et c'est justement Bundle, débordante d'énergie, qui décide de glaner des informations pour tenter de trouver une explication rationnelle aux sept réveils qui se sont retrouvés alignés sur le manteau de la cheminée alors que le huitième gisait sur la pelouse.

Départ d'intrigue franchement loufoque qui glisse vers une organisation secrète, des jeunes ironiques qui se raillent du manque d'intelligence des uns et des autres, des filles qui ne veulent surtout pas rester sur la touche, et des situations totalement improbables avec un côté bien trop juvénile ; je n'ai guère savouré cet opus.
Même le superintendant Battle avec son visage de marbre n'arrive pas à crédibiliser, ni pimenter cette histoire. J'ai trouvé indigestes ses révélations, données en bloc en fin d'ouvrage.
Seul lord Caterham est irrésistible et arrive à lui seul à donner la moyenne à ce roman. Il dénonce un total manque de tact de mourir ainsi, dans sa demeure, et s'insurge contre l'abandon des bonnes manières ! Il est plus que jamais attaché à sa tranquillité, fuit les investigations policières et joue parfaitement l'insouciant face au tourbillon que sa fille laisse sur son sillage. Heureusement que ce sont sur les paroles absolument désopilantes de ce charmant personnage si bien imaginé que se clôt cette aventure plutôt décevante.
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Ecrit à la fin des années 1920, quatre ans après le secret de Chimneys, Les sept cadrans nous ramène dans le prestigieux domaine de Chimneys, mais lord Caterham a été obligé de le louer pour l'été à sir Oswald Coote, un richissime industriel récemment annobli.
Lady Coote a invité des jeunes gens et jeunes filles qui, pour être du meilleur monde, n'en sont pas moins assez sans gêne vis-à-vis de Lady Coote, qui a bien du mal également à se faire respecter par les nombreux domestiques.
Une farce est montée par la bande de jeunes contre l'un d'entre eux, Gerry Wade qui a le sommeil particulièrement profond. Huit réveils matins particulièrement stridents seront introduits dans sa chambre, réglés pour sonner très tôt le matin. Mais le lendemain, Gerry ne réagit pas. Et pour cause, il est retrouvé mort dans son lit, un verre ayant contenu une trop forte dose de somnifère posé sur la table de chevet.
Sept des huits réveils ont été posés devant la cheminée et le huitième jeté par la fenêtre.
Il n'en faut pas plus à Buntle, la fille de Sir Oswald, pour penser à un assassinat. Elle décide de mener l'enquête avec les amis de Gery, d'autant plus qu'un des autres invités meurt pratiquement devant les roues de son cabriolet.
Espionnage industriel et société secrète au rendez-vous dans cette histoire pleine d'humour et de rebondissements.
Un bon moment de détente.
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Que tout cela est loufoque et absurde. Bien sûr, cela commence par une mauvaise blague qui tourne mal. Pour réveiller un de leurs camarades, du genre loir hibernant, de joyeux drilles décident d'acheter huit réveils sauf que le dormeur est retrouvé plongé dans un sommeil éternel et que ne restent que sept réveils, sept cadrans, soigneusement rangés sur le dessus de la cheminée.

Et pourtant, tout du long, Agatha Christie nous offre une histoire burlesque, dont une scène - et c'est rare chez cet auteur - m'a arraché un éclat de rire. Si si.

C'est bien pour cela qu'il faut découvrir cette oeuvre moins connue, qui a le mérite de sortir de la ligne tracée par ses enquêteurs habituels.

PS : Aurais-je été perspicace ? Je lis sur Wikipedia que la presse, à l'époque, avait décelé dans ce livre des traits d'un humoriste connu, un dénommé Wodehouse, dans la manière de décrire les personnages...
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Lord Caterham a loué sa propriété de Chimneys où une bande de jeunes, garçons et filles, y séjourne. Parmi eux il en est un, Gerald Wade qui pratique la grasse matinée ce qui agace la maitresse de maison. Les autres achètent 8 réveils , un par personne, qu'ils mettent à sonner le matin, chacun à intervalle régulier et en pleine puissance. le dormeur ne se réveillera pas plus étant trouvé mort, de mort criminelle, dans son lit, sept réveils sont sur le manteau de la cheminée, le dernier jeté et retrouvé sur la pelouse.
Le propriétaire ayant retrouvé sa demeure, sa fille, Lady Eileen, plus communément appelée Bundle, jeune femme pleine de vie manque d'écraser une homme qui avant d'expirer prononce le mot "sept cadrans".
Qu'est-ce bien que ces "sept cadrans" se demande Bundle?
Le commissaire Battle est chargé de l'affaire des deux meurtres qui sont, peut-être liés compte tenu du fait que les deux personnes mortes se connaissaient.
Un peu comme les "39 marches" les "Sept cadrans" est une organisation, ce que découvrira Bundle, plus ou moins louche dont le but est assez glauque et dont on ignore si c'est pour le bien ou pour le mal de la société qu'elle fonctionne.
Bon, ce n'est pas fameux. Cette chère Agatha a voulu s'amuser. On est loin des petites cellules grises de Poirot et de la bonhomie de Miss Marple. L'enquête est très légère, ennuyeuse et la fin, très peu explicite et mal expliquée, laisse le lecteur dans l'expectative et surtout dans l'incompréhension, ce qui est une situation inconfortable.
Seul le vieux Lord Caterham apporte un peu de piquant à cette histoire ce qui est bien peu pour la reine du crime.
A oublier très vite!

Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
L’ART DE SE LEVER MATIN

L’aimable jeune homme qui avait nom Jimmy Thesiger descendit l’escalier de Chimneys à toute vitesse ; son allure était si rapide qu’il heurta Tredwell, le majestueux maître d’hôtel, au moment où celui-ci traversait le hall, portant un supplément de café. Grâce à la présence d’esprit de l’impeccable domestique, une catastrophe fut évitée.
— Désolé, dit Jimmy. Suis-je le dernier à descendre ?
— Non, monsieur, Mr Wade n’a pas encore paru.
— Parfait, déclara Thesiger en pénétrant dans la salle à manger.
Il n’y trouva que son hôtesse, lady Coote, dont le regard chargé de reproches lui causa une sensation pénible. En somme, pourquoi le considérait-elle ainsi ?
Jamais on ne descendait déjeuner à l’heure à la campagne… Évidemment, il était maintenant onze heures un quart, ce qui était peut-être excessif, mais…
— Je crains d’être un peu en retard, lady Coote, fit le jeune homme.
— Oh ! cela n’a pas d’importance, répliqua-t-elle d’un ton mélancolique.
En réalité, elle avait horreur que ses invités ne fussent pas prêts pour le premier déjeuner. Pendant les dix premières années de sa vie conjugale, sir Oswald Coote (qui n’était encore à cette époque que Mr Coote), faisait une scène effroyable chaque fois que ce repas lui était servi une demi-minute seulement après huit heures du matin. Lady Coote s’était donc accoutumée à considérer l’inexactitude comme un péché mortel. Or, l’habitude est une seconde nature ; de plus, lady Coote était une femme consciencieuse qui se demandait sans cesse quelle utilité ces jeunes gens qui se levaient tard pourraient avoir dans l’existence.
Sir Oswald répétait toujours aux reporters et à d’autres personnes :
— J’attribue uniquement mes succès à mes habitudes matinales, frugales et méthodiques.
Lady Coote était grande et belle, avec un type tragique : d’immenses yeux noirs douloureux, une voix profonde et le peintre qui eût cherché un modèle pour représenter « Rachel pleurant ses enfants » l’eût accueillie avec joie.
Il semblait toujours qu’un affreux chagrin secret pesât sur sa vie et pourtant il n’y en avait eu aucun dans son existence, sauf l’ascension rapide de sir Oswald vers la fortune. Jeune fille, elle était gaie, pleine d’entrain et fort éprise du jeune Oswald Coote, employé dans le magasin de bicyclettes voisin de la boutique de meubles de son père. Pendant deux ans ils vécurent fort heureux, d’abord dans deux chambres, puis dans une petite maison, ensuite dans une maison plus grande, enfin dans des immeubles de plus en plus importants, mais toujours à proximité de «l’Usine» jusqu’au moment où la situation de sir Oswald l’eût rendu indépendant et où il se mit à louer les plus vastes et les plus belles demeures qu’il pût trouver en Angleterre. Chimneys était un château historique et lorsqu’il l’eut pris à bail pour deux ans au marquis de Caterham, sir Oswald eut l’impression d’avoir atteint le summum de son ambition. Il s’en fallait de beaucoup que Lady Coote fût aussi heureuse. Elle se sentait toujours isolée. La principale distraction de ses premières années de mariage avait été de «causer» avec la bonne, et même, lorsque celle-ci s’était multipliée par trois, la conversation de la jeune femme avec son personnel avait continué à être pour elle une détente. Maintenant qu’elle disposait d’une armée de serviteurs : un maître d’hôtel aussi imposant qu’un archevêque, plusieurs valets de pied de taille gigantesque, un grand nombre de filles de cuisine, un « chef » de nationalité étrangère et une femme de charge aux formes amples, dont les robes bruissaient quand elle marchait, lady Coote était comme abandonnée sur une île déserte.
Elle soupira profondément et sortit par la porte-fenêtre, au grand soulagement de Jimmy Thesiger.
Arrivée sur la terrasse, elle prit sur elle d’interpeller Mac Donald, le jardinier chef, qui contemplait son domaine d’un oeil d’autocrate. Mac Donald était roi parmi les hommes qui travaillaient sous ses ordres et il régnait avec despotisme.
Lady Coote s’approcha de lui avec appréhension.
— Bonjour, Mac Donald.
— Bonjour, milady.
Il parlait d’un ton digne et solennel.
— Je me demandais… si nous pourrions avoir quelques grappes de raisin pour le dîner, ce soir.
— Elles ne sont pas encore bonnes à être...
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Il s’en fallait de beaucoup que Lady Coote fût aussi heureuse. Elle se sentait toujours isolée. La principale distraction de ses premières années de mariage avait été de « causer » avec la bonne, et même, lorsque celle-ci s’était multipliée par trois, la conversation de la jeune femme avec son personnel avait continué à être pour elle une détente. Maintenant qu’elle disposait d’une armée de serviteurs : un maître d’hôtel aussi imposant qu’un archevêque, plusieurs valets de pied de taille gigantesque, un grand nombre de filles de cuisine, un « chef » de nationalité étrangère et une femme de charge aux formes amples, dont les robes bruissaient quand elle marchait, lady Coote était comme abandonnée sur une île déserte.
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- Pourquoi faut-il que des gens viennent mourir dans mon lit? fit la jeune fille avec une grimace.
- Par manque de tact, c'est bien ce que je disais! s'exclama lord Caterham, triomphant. Les bonnes manières se perdent.
- Au fond, cela ne me tracasse pas vraiment, affirma bravement Bundle.
- Cela devrait dit lord Caterham. Je serai moins fier à ta place: il y a de quoi faire des cauchemars peuplés de fantômes et de bruits de chaînes.
- Grand-tante Louisa est bien morte dans votre lit, remarqua Bundle. Je m'étonne que vous ne voyiez pas son spectre planer au-dessus de vous.
- Mais si, justement! Parfois, je le vois, dit lord Caterham en frissonnant. Surtout quand j'ai mangé du homard.
- Encore heureux que je ne sois pas supersticieuse, déclara Bundle.
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A mon avis, la moitié des gens qui passent leur existence à redouter d'être écrasés par un autobus pourraient l'être sans dommage, car ils ne servent à rien.
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.../...
- Tout d'abord, je vais chez les Coote pour le week-end... Dites-moi, Bundle, savez-vous où l'on peut acheter des fausses clés ?
- Je n'en ai pas la moindre idée, mais est-il nécessaire que vous emportiez des fausses clés chez les Coote ?
- Cela pourrait m'être utile.
- Alors adressez-vous à un aimable cambrioleur et demandez-lui de vous renseigner.
- Oui, mais je n'en connais pas. Il faudra que je m'en rapporte à l'ingéniosité de Stevens, seulement il finira par avoir d'étranges soupçons à mon sujet. Je lui ai fait acheter un révolver, et maintenant des fausses clés...
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