AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Colonel Race - Romans tome 1 sur 4
EAN : 9782702433768
251 pages
Le Masque (01/04/2006)
  Existe en édition audio
3.76/5   741 notes
Résumé :
Londres. Un homme se tient au bord du quai du métro. Soudain, il recule et tombe sur les rails.
Accident ? Suicide ? La police retrouve dans ses poches un permis de visite pour une maison à louer dans la banlieue de Londres. Le corps d'une inconnue est découvert dans une villa déserte. La villa du Moulin.
Coïncidence ? Difficile à admettre. D'autant qu'en ces deux occasions, un même suspect semble s'être trouvé sur les lieux. Signalement : grand, bien ... >Voir plus
Que lire après L'homme au complet marronVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (124) Voir plus Ajouter une critique
3,76

sur 741 notes
Je crois pouvoir dire sans hésiter que je préfère Hercule Poirot et l'ambiance si particulière qui accompagne ses enquêtes, il y a là quelque chose de mythique et d'indémodable dont je ne me lasse pas.
Je suis moins emballé pour l'instant par les autres productions d'Agatha Christie. Pour le lecteur d'aujourd'hui et orphelin de Poirot, cela demande de se réadapter à des codes d'un autre temps, à une autre ambiance aussi.
Pour commencer il est difficile de trouver crédible le personnage d'Anne, l'héroïne de ce roman d'aventures et d'espionnage, je pense que même à l'époque, une telle insouciance et une telle exubérance devaient être plus que limites.
Je passe sur les situations rocambolesques et kitch à souhait, la quasi totalité des rebondissements sont assez invraisemblables et improbables, je pense qu'il faut être assez "fleur bleue" ou aimer le troisième degré pour apprécier pleinement ce scénario.
Cela-dit j'ai trouvé l'intrigue et les différents mystères proposés très réussis, la traque du "colonel" et son identification, les fausses pistes, ici l'auteure reste égale à elle-même et s'amuse à nous mener en bateau (au propre comme au figuré).
Le tout m'aura quand même procuré de bons moments de réflexions et surtout permis d'apprécier finalement cette histoire. Je retrouverai Poirot avec plaisir, d'ici là je prends rendez-vous avec le surintendant Battle, je croise les doigts.
Commenter  J’apprécie          7410
L'univers d'Agatha Christie est toujours détenteur d'une part d'ombre faite de meurtres, d'adultères et de trahison.

L'homme au complet marron n'échappe pas à la règle de la reine de l'intrigue, avec ses nombreux coups de théâtre et fausses pistes.
La romancière britannique, parvient à chaque fois à créer rapidement l'ambiance souhaitée, amenant le lecteur tête baissée, là où elle le souhaite.

Que cela soit à des pays exotiques ou à dans des huis-clos en Angleterre, à travers des apprenties détectives féminines, Agatha Christie aime jouer des tours aux lecteurs.
Sa structure romanesque interroge. de manière faussement innocente et naïve, elle manipule complètement les combinaisons du roman et du mystère.

Comme à chaque nouveau roman, le lecteur suit l'avancée d'une enquête dont le nombre de coupables éventuels, au lieu de décroître, se démultiplie.

Le suspense ne se niche pas toujours là où l'on en pense.
Parfois ce sont les choses qui vous sautent à la figure qui sont les plus mystérieuses.

Malgré toutes ces précautions, ce qui est plaisant dans ces romans précurseurs de toutes les intrigues policières qui nous auront lu par la suite, c'est le plaisir de s'égarer, de se laisser abuser et de ne plus savoir toujours qui est qui et qui a fait quoi dans le détricotage de magouilles orchestrées.


Commenter  J’apprécie          501
1924, en Angleterre.
La jeune et jolie orpheline Anne Beddingfeld se rêve un avenir peuplé d'aventures et de beaux hommes aussi musclés que bronzés. Si sa nature romanesque ne nuit pas à son bon sens et à son pragmatisme so british, la jeune femme n'en demeure pas moins une bleue dans le domaine du crime et c'est donc à l'aveuglette qu'elle se lance à corps perdu dans une enquête bien mystérieuse qui la mènera du métro londonien aux plaines désertiques de l'Afrique du Sud.

A la clé de cet opus très bien construit, pas mal d'action et de rebondissements : meurtres, traversée en paquebot, tentatives d'assassinat, enlèvements, histoire d'amour, révolte politique... autant dire que la Reine du Crime ne laisse aucun répit à son lecteur. Usant de pas mal d'humour et faisant se croiser différents récits, Agatha Christie se plaît à leurrer son héroïne (et nous avec !).

Je pense qu'il est difficile de passer un mauvais moment à la lecture d'un Agatha Christie, celui-ci tient ses promesses, sur ce rythme pressé et direct caractéristique de l'auteur ; un rythme qui me frustre toujours un peu personnellement car les descriptions sont souvent minimalistes et les paysages de l'Afrique mériteraient sans doute quelques développements pour renforcer le dépaysement.


Challenge Petits Plaisirs 2016
Challenge ABC 016 - 2017
Challenge Petit Bac 2016 - 2017
Challenge AGATHA CHRISTIE
Commenter  J’apprécie          462
Avec L'homme au complet marron, publié en 1930, nous faisons la connaissance d' Anne Beddingfeld une jeune orpheline, pas bien riche mais attirée par l'Aventure .. Arrivée à Londres en quête de travail elle assiste à un accident . Un homme trouve une mort accidentelle dans le métro sous ses yeux. L'annonce de la découverte du corps d'une jeune femme dans une villa inoccupée à Marlow va être pour Mle Anne le facteur déclenchant. Elle va mener l'enquête , et ses pas vont la conduire en Afrique du Sud ....
Une fois de plus je me suis laissée captivée par un roman d'Agatha Christie. Guère étonnant allez-vous me dire, je sais je suis un peu inconditionnelle mais que voulez-vous ! Une histoire bien ficelée, des personnages bien croqués, une écriture plaisante pleine d'humour , et de l'aventure encore et toujours. Que demander de plus?
Une aventure "hors les murs", pas dePoirot ni de Marple mais un très bon Agatha Christie ..Bonne lecture
Commenter  J’apprécie          420
Agatha Christie, c'est vraiment la reine du crime ! Elle le confirme avec ce formidable roman qui nous plonge au coeur d'une enquête passionnante !

En l'absence d'Hercule Poirot ou de Miss Marple, c'est une jeune femme, Anne Beddingfeld, la narratrice, qui se lance dans une aventure inoubliable...Après la mort de son père, Anne décide de trouver un emploi qui lui permettrait de subvenir à ses besoins ; toutefois, alors qu'elle attend le train, elle est témoin d'une mort plus que curieuse...A partir de là, de nombreuses péripéties vont la conduire à bord d'un paquebot en direction de l'Afrique du Sud, le Kilmorden Castle, où elle rencontrera de nombreux personnages mystérieux, mais Anne va surtout se retrouver prise au piège dans un trafic de diamants, d'où il sera difficile de s'échapper...

Les personnages sont encore une fois ô combien drôles et intéressants ! Entre un membre du Service secret britannique et un secrétaire étrange, le lecteur ne peut qu'apprécier chacun des moments passés en leur compagnie !

Enfin, l'intrigue est vraiment bien ficelée, le suspense est au rendez-vous du début à la fin, et, bien évidemment, Agatha Christie étant une spécialiste, la fin est totalement inattendue…

Ainsi, je me suis encore une fois régalée avec « L'Homme au complet marron », petite pépite qu'il faut déguster, et qui me donne envie de continuer la série des "Agatha Christie" !

A lire !!
Commenter  J’apprécie          380

Citations et extraits (73) Voir plus Ajouter une citation
PROLOGUE
Nadine, la danseuse russe qui avait conquis Paris en coup de vent, revint saluer la dixième fois, rappelée par les applaudissements frénétiques. Ses longs yeux noirs brillèrent dans un sourire, sa bouche écarlate eut une moue hautaine. Les Parisiens enthousiastes continuèrent encore d’applaudir quand le rideau tomba sur les ors, les rouges et les bleus du décor bizarre. Dans un tourbillon de voiles tango et bleuâtres, la danseuse quitta la scène. Un monsieur barbu la reçut dans ses bras. C’était son manager.
— Bravo, ma petite, bravo, cria-t-il. Ce soir, tu t’es surpassée.
Et il lui plaqua sur les joues deux bons gros baisers d’affaires. Nadine accueillit l’hommage avec l’insouciance que donne une longue habitude et passa dans sa loge, où parmi des gerbes de fleurs traînaient de merveilleuses toilettes brodées de dessins futuristes. L’air était lourd d’exotisme et de parfums étranges. Jeanne, l’habilleuse, déversait sur sa maîtresse, en la dévêtant, un torrent de flatteries grossières.
Un petit coup à la porte l’interrompit. Jeanne se leva et revint, une carte à la main.
— Madame reçoit-elle ?
— Faites voir.
La danseuse tendit une main indolente, mais, à la vue du nom gravé sur le vélin : Comte Serge Pavlovitch, une lueur s’alluma au fond de ses prunelles.
— Faites entrer. Le peignoir jaune, Jeanne, et faites vite ! Quand le comte entrera, vous sortirez.
— Bien, Madame.
Jeanne apporta le peignoir, adorable chiffon jaune d’or bordé d’hermine. Nadine s’en enveloppa et s’assit à sa table de toilette, battant de ses longs doigts fins la mesure d’une danse et se souriant dans son miroir.
Le comte, très svelte, très élégant, très pâle, très las, neutre de traits et de langage, un de ces hommes qu’on rencontre à la douzaine et qu’on reconnaîtrait difficilement, sans leurs allures trop maniérées, s’inclina respectueusement sur la main de Nadine.
— Madame, enchanté de vous présenter mes hommages.
C’est tout ce que Jeanne put entendre avant de fermer la porte derrière elle. Dès qu’ils furent en tête à tête, le sourire de Nadine s’évanouit.
— Bien que compatriotes, nous n’allons pas parler russe, hein ? dit-elle.
— Et pour cause ! répliqua son compagnon. Puisque ni vous ni moi n’en savons le premier mot.
D’un commun accord, ils adoptèrent l’anglais. Maintenant que le comte avait abandonné son accent affecté, on ne pouvait douter que ce ne fût sa langue maternelle. Il avait débuté dans la vie comme acteur à transformations dans un music-hall de Londres.
— Vous avez eu un succès formidable, ce soir, fit-il. Tous mes compliments.
— Malgré tout, répondit la danseuse, je suis toujours inquiète. Ma situation n’est plus ce qu’elle était. Je n’ai jamais pu détruire complètement les soupçons nés pendant la guerre. On m’observe et on m’espionne continuellement.
— Mais vous n’avez jamais été accusée d’espionnage ?
— Le patron est trop malin, il a tout prévu.
— Vive le colonel, dit le comte. Qu’est-ce que vous en dites, vous, de sa retraite ? Prendre sa retraite, lui ! Comme un médecin, un plombier ou un boutiquier…
— Ou comme n’importe quel homme d’affaires, termina Nadine. Eh bien, moi, ça ne me surprend pas.
Un homme d’affaires merveilleux, c’est ce que le colonel a toujours été. Il organisait les crimes comme un autre organiserait une usine. Sans se compromettre lui-même, il a conçu et dirigé une série de coups ébouriffants dans toutes les branches de sa «profession». Vols de bijoux, documents forgés, ...
Commenter  J’apprécie          20
Tout le monde fut très bon pour moi. J'appréciais la bienveillance de mon entourage. Il faut bien le dire, je n'étais pas accablée de chagrin. Mon père ne m'avait jamais aimée, je ne le savais que trop. S'il m'avait aimée, je l'aurais aimé aussi. Non, il n'y avait pas eu de tendresse entre nous, mais nous formions quand même une famille ; je l'avais soigné, j'avais secrètement admiré son érudition immense et son dévouement intransigeant à la science. J'étais peinée de le voir mourir au moment où la vie l'intéressait le plus.
Commenter  J’apprécie          180
Moi qui rêvais d’aventures, d’amour et de romanesque, j’étais condamnée à la plus morne des existences. La bibliothèque de prêt de notre village était remplie de livres de fiction en lambeaux. Je vivais donc des aventures et des amours de seconde main, et j’allais me coucher la tête pleine de Rhodésiens farouches et taciturnes, d’hommes forts qui abattaient toujours leur adversaire d’« un simple crochet du droit ». Malheureusement, dans mon entourage, aucun homme ne semblait en mesure d’abattre son adversaire d’un simple crochet du droit, ni même en s’y reprenant à plusieurs fois.
Commenter  J’apprécie          140
- J'ai fouillé dans sa chambre. Et que pensez-vous que j'ai trouvé ? Ceci !
Et Pagett me tendit un rasoir.
- Pourquoi une femme aurait-elle un rasoir ?
Je suppose que Pagett ne lit jamais les annonces dans les journaux de modes. Moi qui les lis, je refusai de considérer le rasoir comme une preuve du sexe masculin de miss Pettigrew.
- Et que dites-vous de ceci, sir Eustace ?
Et il brandit triomphalement une perruque.
- Alors, êtes-vous convaincu que cette Pettigrew est en réalité un homme ?
- On le dirait. J'aurais dû m'en douter rien qu'à ses pieds.
Commenter  J’apprécie          140
- Êtes-vous sûre de cet homme ?
Un sourire bizarre effleura les lèvres de la danseuse.
- Absolument sûre. Il ne brille pas par l'intelligence, mais on peut se fier à lui.
Elle s'arrêta un instant, puis, sur un ton d'indifférence, ajouta :
- Au fait, c'est mon mari.
Commenter  J’apprécie          270

Videos de Agatha Christie (75) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Agatha Christie
Vous connaissez sas doute la Reine du crime Agatha Christie. Peut-être avez-vous même lu certains de ses romans ? Mais que savez-vous de sa vie ? Nous avons réuni ici 6 anecdotes pour vous présenter la face cachée de la vie d'une autrice prolifique, et vous donner envie de la (re)lire.
Retrouvez sa bibliographie sur Babelio : https://www.babelio.com/auteur/Agatha-Christie/3638
Abonnez-vous à la chaîne Babelio : http://bit.ly/2S2aZcm Toutes les vidéos sur http://bit.ly/2CVP0zs
Retrouvez nos rencontres passées et à venir, et inscrivez-vous juste ici : https://www.babelio.com/article/1939/Retrouvez-toutes-nos-rencontres-dauteurs-et-inscr Suivez-nous pour trouver les meilleurs livres à lire : Babelio, le site : https://www.babelio.com/ Babelio sur Twitter : https://twitter.com/babelio Babelio sur Facebook : https://www.facebook.com/babelio/ Babelio sur Instagram : https://www.instagram.com/babelio_/
+ Lire la suite
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (2481) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "L'homme au complet marron" d'Agatha Christie

Avec quoi a été étranglé Mme Castina ?

un lacet rouge
une cordelette noire
une cravate verte

10 questions
11 lecteurs ont répondu
Thème : L'homme au complet marron de Agatha ChristieCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..