Lucilla est une gourde - et l'a toujours été. Ces femmes qui ont des enfants après quarante ans n'ont pas deux sous de bon sens. Elles gâtent leurs marmots dès le berceau en leur passant tous leurs caprices.
Beaucoup plus vieux que sa femme, dépourvu d'attraits, Barton était de ces maris nés pour être trahis, de ceux qui ne sauraient retenir une épouse ravissante et volage.
Il y avait chez cet homme quelque chose de diabolique. Avec lui, le mal cessait d'être le mal pour devenir quelque chose de drôle, d'amusant.
Sans la présence de Sandra à ses côtés, il se sentait étrangement vulnérable et solitaire. C'était comme si, lorsqu'ils affrontaient main dans la main un péril, le danger était divisé par deux. Ensemble, ils étaient forts, courageux, invincibles. Seul, il était zéro, moins que zéro.
J'ai horreur de ta nouvelle robe, Rosemary. Ces fanfreluches, ça te va comme des bretelles à un lapin.
Minute, papillon, ne soyez pas comme ces héroïnes de romans-feuilletons qui commencent, dès le premier chapitre, à trimballer de lourds secrets qu'elles ne peuvent à aucun prix révéler, et ce dans le seul but de fourrer le héros dans le pétrin et de permettre à l'auteur de tartiner trois cent cinquante mille signes supplémentaires.
Il y a des gens qui trouvent toujours de belles raisons pour justifier leurs vilaines actions. Quand ils veulent être désagréables, ils disent que c'est "par amour de la sincérité". Ils colportent les pires ragots parce que leur "honnêteté" leur fait "un devoir" de répéter ceci ou cela; ils sont si foncièrement hypocrites qu'ils arrivent au terme de leur existence, convaincus que toutes les petites saletés qu'ils ont commises, ils les ont faites pour le bien d'utrui, poussés par les mobiles les plus nobles....
Les gens qui menacent de se suicider ne le font jamais !
Jamais?....
Le petit prieuré, ils ne l'habitaient pas. Ils l'occupaient.
C'est ahurissant de se rendre compte à quel point on peut mal connaître une personne avec laquelle on a vécu sous le même toit!