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Tommy et Tuppence Beresford tome 3 sur 4

Janine Lévy (Traducteur)
EAN : 9782702429686
253 pages
Le Masque (02/07/1999)
3.69/5   452 notes
Résumé :
Pourquoi Mrs Lancaster a-t-elle brusquement quitté la maison de retraite où Tommy et Tuppence Beresford sont venus voir leur tante Ada ? Et pourquoi cette vieille dame un peu perdue faisait-elle allusion à un enfant enterré dans une cheminée ? L’affaire se corse quand, voulant lui restituer un tableau qu’elle avait offert à leur parente, Tommy et Tuppence s’aperçoivent qu’il est impossible de retrouver sa trace…
Une maison au bord d’un canal, une série d’infa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 452 notes
Tommy et Tuppence Beresford sont moins connus qu'Hercule Poirot ou Miss Marple, souvent à juste titre. Mais ce livre est intéressant, un peu plus dans une atmosphère « so british ».
Nos détectives amateurs rendent visite à une vieille tante acariâtre dans une maison de retraite. Tante ADA ne reconnaît pas Tuppence et refuse de la recevoir. En attendant Tommy, elle discute avec une charmante vieille dame qui ne semble plus avoir toute sa raison, ne pense-t-elle pas qu'il y a un enfant mort derrière la cheminée ? Quand Tommy et Tuppence retournent à la maison de retraite, la vieille dame est repartie dans sa famille, contre sa volonté. Tuppence décide d'enquêter.
Pas le meilleur des livres d'Agatha Christie, mais un honnête divertissement.
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Sollicitée par ses lecteurs, Agatha Christie a sorti de son train-train quotidien ce petit couple vif et attachant, Tommy et Tuppence, déjà rencontré lors d'aventures extravagantes pleines de péripéties.
Leur âge se reflète pour chacun d'eux dans leur chevelure moins éclatante et colorée mais leur bel optimisme leur fait dire qu'ils ont « à peine atteint la fleur de l'âge.» Ce qui est vrai, sans aucun doute !

Tout commence par une corvée dictée par leur grand sens du devoir : aller rendre visite à la tante Ada dans sa maison de retraite. Si encore c'était une gentille vieille dame mais non, tante Ada a plutôt un petit côté mégère et refuse d'accepter Tuppence dans sa chambre en la qualifiant de femme dévergondée ! Ce sera l'occasion pour Tuppence, qui flaire toujours le louche où qu'il se cache, de mettre déjà un pied dans ses prochaines investigations. Enfin quelque chose d'intéressant, voire d'exaltant pour pimenter un peu son quotidien !

Des petites vieilles à l'esprit plus ou moins vacillant, cet excellent établissement baptisé La Crête ensoleillée en regorge. Affabulation macabre ou fantasmes inoffensifs ? Tuppence, toujours aussi mordue d'intrigue en tout genre, va se pencher sérieusement sur la question, car comme la qualifie ironiquement son mari, c'est un véritable chien de chasse.
Ambiance noire qui gravite autour d'une maison divisée en deux d'une façon plutôt singulière. Pas âme qui vive aux alentours. Des locataires un tantinet inquiétants en occupent la moitié. Drôle d'atmosphère qui se prolonge jusqu'au cimetière du village où un vieux pasteur recherche une pierre tombale.
C'est ce côté délicieusement glauque que j'ai aimé ici : cette atmosphère étrange qui se déplace de la maison de retraite vers cette autre maison isolée, près d'un canal, en passant par un tableau hérité de la tante Ada et représentant ladite habitation. Pas à pas, les évènements bizarres s'additionnent, émergeant de ce décor presque surnaturel.

On retrouve pas mal d'éléments familiers d'Agatha Christie mais le plaisir-détente de cette lecture reste le même, surtout aux côtés de ce duo si sympathique dont l'affection mutuelle est si réconfortante.
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Ce n'est pas sans plaisir que je retrouve le personnage de Tuppence Beresford. Oui, je ne parle que d'elle car il faut bien reconnaître que son mari paraît bien fade à côté du caractère pétulant de ce personnage. Une véritable tornade à elle seule, fantasque, cherchant l'ivresse de l'aventure et la trouvant à chaque fois.

Dans ce récit Tuppence se met en recherche d'une petite vieille qui semblerait avoir disparu. Ses pas la mènent vers un village et surtout une petite maison qu'elle connaît de son passé et qui semble nimbée de mystères.

Commence alors une série de on dits, de potins, de commérages... Difficile de s'y retrouver. C'est peut-être ce qui m'a déplu dans ce titre. Je pense que l'autrice voulait nous montrer le mêli-mêlo que représentait cette enquête. Mais peut-être a-t-elle voulu trop en faire car au final on fait face à un fouillis d'informations un peu trop souvent, ce qui, je dois bien l'avouer, a eu tendance à me faire sortir ponctuellement de ma lecture. La fin apporte une certaine clarté, heureusement...

Lire un récit dans lequel il y a Tuppence c'est aussi beaucoup d'humour. Déjà parce que le personnage en lui-même est assez haut en couleurs. Mais aussi parce qu'Agatha Christie distille de-ci, de-là, des moments adéquats. Il faut reconnaître que la tante Ada, tout de même... c'est quelque chose!
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Quand je commence un Agatha Christie, j'aime bien savoir si c'est un Hercule Poirot ou un Miss Marple, donc quand j'ai vu que les héros étaient Tommy et Tuppence Beresford, qui plus est un peu vieillissants, je me suis demandé si le livre allait me plaire.
Et bien oui, j'ai trouvé la lecture très plaisante, et l'idée de faire naître l'intrigue dans une maison de retraite était particulièrement bien trouvée. Je ne dis pas qu'il n'y a pas quelques coïncidences un peu forcées pour faire avancer l'intrigue, mais l'ensemble est quand même bien ficelé et assez original.
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Une enquête du couple Beresford, ou plutôt presque de Tuppence toute seule. Ce ne sont pas mes enquêteurs préférés chez Agatha Christie, mais là j'ai trouvé que c'était un bon opus. Une enquête qui au départ n'est pas vraiment policière, faute de crime. Les Beresford rendent visite à une vieille tante en maison de retraite, et à cette occasion Tuppence fait connaissance d'une autre pensionnaire, Mrs Lancaster. Quelques semaines après, la vieille tante décède, dans sa chambre il y a un tableau qui appartenait à Mrs Lancaster, Tuppence veut lui rendre mais elle apprend alors que Mrs Lancaster n'est plus pensionnaire. Impossible d'en retrouver la trace. D'autre part le sujet du tableau, une maison, intrigue Tuppence, elle est persuadée de l'avoir déjà vu. Profitant de l'absence de Tommy, elle part seule à la recherche de cette maison. L'intrigue s'installe lentement, sur plusieurs fronts, et plus on avance dans la lecture, plus l'impression de Tuppence se renforce. L'atmosphère est sombre à souhait et en même temps très british ! Et la fin est bien sûr surprenante. Un excellent Agatha Christie.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Tommy et Tuppence Beresford prenaient leur petit déjeuner. C’était un couple sans rien de particulier. Des centaines de couples du même genre et d’âge tout aussi respectable prenaient leur petit déjeuner au même instant dans toute l’Angleterre. La journée non plus n’avait rien de particulier. On en voyait de pareilles cinq jours sur sept. La pluie menaçait mais il pouvait tout aussi bien ne pas pleuvoir.
Les cheveux de Mr Beresford avaient été roux naguère. Ils gardaient encore quelques traces de leur couleur primitive mais, dans l’ensemble, ils étaient maintenant de ce blond-gris que prennent souvent les chevelures rousses vers la maturité. Ceux de Mrs Beresford avaient naguère été noirs, vigoureux et bouclés. Maintenant, le noir était rompu par des fils gris, dispersés comme au hasard. L’effet en était assez plaisant. Mrs Beresford avait bien un jour songé à se teindre, mais elle avait préféré en fin de compte rester telle que la nature l’avait faite. À la place, elle avait décidé, pour se remonter le moral, d’essayer une nouvelle nuance de rouge à lèvres.
Un couple d’un certain âge prenant son petit déjeuner. Un couple charmant, mais sans rien de particulièrement remarquable. Voilà ce qu’aurait pu dire un spectateur. Et si ce spectateur ou cette spectatrice avait été jeune, il ou elle aurait pu ajouter :
Oh ! oui, tout à fait charmant, mais ennuyeux à périr, cela va de soi. Comme tous les vieux. Mr et Mrs Beresford n’en étaient cependant pas encore arrivés à se considérer comme vieux. Et l’idée ne leur venait pas qu’on pût automatiquement les considérer, eux et bien d’autres, comme ennuyeux à périr sur cet unique critère. Pleins d’indulgence, ils auraient estimé, bien sûr, que cela ne pouvait être qu’un point de vue de jeune car les jeunes, que connaissent-ils de la vie ? Les pauvres chéris, toujours soucieux de leurs examens ou de leur vie sexuelle, toujours occupés à s’acheter des vêtements extraordinaires ou à faire subir d’extraordinaires traitements à leurs cheveux de peur de passer inaperçus. De leur point de vue tout ce qu’il y a de personnel, Mr et Mrs Beresford avaient à peine atteint la fleur de l’âge. Ils se plaisaient, à eux-mêmes et l’un l’autre, et les jours pour eux se succédaient, doux et paisibles. Bien sûr, la règle souffrait des exceptions, aucune règle n’y échappe.
Mr Beresford ouvrit une lettre, la parcourut et la posa sur une pile, à sa gauche. La lettre suivante, il ne l’ouvrit pas mais la garda en main, sans la regarder, l’oeil fixé sur le porte-toasts.
Après l’avoir observé un moment, sa femme lui demanda :
Qu’est-ce qui se passe, Tommy ?
— Ce qui se passe ? répéta Tommy distraitement. Ce qui se passe ?
— C’est bien ce que j’ai dit.
— Il ne se passe rien, répondit Mr Beresford. Que veux-tu qu’il se passe ?
— Tu pensais à quelque chose, dit Tuppence d’un ton accusateur.
— Je ne pense pas que je pensais à quoi que ce soit.
— Oh, si, tu pensais ! Il est arrivé quelque chose ?
— Non, bien sûr que non. Qu’est-ce qui pourrait bien arriver ?… j’ai reçu la facture du plombier, ajouta-t-il.
— Ah ! s’écria Tuppence, brusquement éblouie. Plus élevée que tu ne t’y attendais, j’imagine.
— Naturellement, répliqua Tommy. Comme toujours.
— Je ne comprends pas pourquoi nous n’avons pas appris la plomberie, fit observer Tuppence. Si tu étais plombier, je pourrais être ton compagnon et nous entasserions jour après jour des fortunes.
— Nous avons eu la vue courte, ma parole, pour que cette possibilité nous ait filé sous le nez.
— C’était la facture du plombier que tu regardais à l’instant ?
— Oh ! non, c’était juste un appel de fonds.
— Pour des petits délinquants ? Pour l’aide à l’intégration raciale ?
— Non. Juste pour une nouvelle maison de retraite.
— Voilà qui est plus raisonnable, déclara Tuppence. Mais alors, pourquoi cet air soucieux ?
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Un couple sympathique, sans histoire, mais sans doute ennuyeux aux yeux d'un représentant de la jeune génération qui déclarerait : "Charmants et terriblement démodés, comme tous nos aînés, d'ailleurs."
Néanmoins, Mr et Mrs Beresford estimaient n'être pas encore parvenus à l'âge où l'on entre dans cette catégorie. Ils ne se doutaient pas, qu'avec bien d'autres, ils étaient déjà relégués, par la jeunesse actuelle, dans le monde triste et froid des vieillards désoeuvrés. Pour leur part, ils voyaient leurs cadets d'un oeil indulgent, ne les critiquant pas dans leurs efforts pour surmonter les difficultés multiples que se crée l'adolescence.
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 Mr et Mrs Beresford n’en étaient cependant pas encore arrivés à se considérer comme vieux. Et l’idée ne leur venait pas qu’on pût automatiquement les considérer, eux et bien d’autres, comme ennuyeux à périr sur cet unique critère. Pleins d’indulgence, ils auraient estimés, bien sûr, que cela ne pouvait être que le point de vue de jeune, car les jeunes, que connaissent-ils de la vie ? Les pauvres chéris, toujours soucieux de leurs examens ou de leur vie sexuelle, toujours occupés à s’acheter des vêtements extraordinaires ou à faire subir d’extraordinaires traitements à leurs cheveux de peur de passer inaperçus. De leur point de vue tout ce qu’il y a de personnel, Mr et Mrs Beresford avaient à peine atteint la fleur de l’âge.
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Plus tard, j’ai entendu un type faire allusion à elle comme à la femme la plus laide qu’il ait jamais rencontrée. Sur le moment, cela m’a donné un choc et puis, j’ai pensé qu’il était sans doute préférable que je ne l’aie point revue.
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 Tommy répondit que Tuppence était en forme et toujours active.
-Elle l’a toujours été. Elle me faisait penser parfois à une libellule. Sans cesse courant après une idée de son cru et apparemment absurde jusqu’au moment où on s’apercevait qu’elle n’était pas absurde du tout. Un vrai plaisir, remarqua le général, approbateur. Je déteste ces femmes sérieuses et sur le retour qu’on rencontre aujourd’hui, qui luttent toutes pour une Cause avec un C majuscule. Quant aux jeunes filles…
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