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Hercule Poirot - Romans tome 16 sur 33

Louis Postif (Autre)
EAN : 9782253039945
190 pages
Le Livre de Poche (06/11/2002)
3.86/5   659 notes
Résumé :
Tout le monde l'a remarqué à l'hôtel Salomon : cette Américaine qui visite la Palestine avec sa famille est une mégère tyrannique et les siens vivent terrorisés. "Il ne nous reste plus qu'à la tuer," dit une voix, quelque part dans une chambre de l'hôtel.
Comme - bien par hasard - Hercule Poirot, à cet instant, est précisément en train de fermer sa fenêtre, cette petite phrase ne tombe pas dans l'oreille d'un sourd.
Le monstre sera retrouvé mort dans... >Voir plus
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Même en vacances, là où Hercule Poirot passe.... des êtres trépassent !🏜


Lors de vacances à Jérusalem, les vacanciers de l'hôtel ne cessent de tourner leur regard vers une famille américaine : les Boynton. Il n'est point question de jalousie, de désir, mais d'étonnement face à cette famille dirigée par une matriarche autoritaire et semblant mener à la baguette son petit monde avec un plaisir sadique non dissimulé. Pas un seul des membres de la famille ne peut adresser la parole à autrui, ni même esquisser le moindre geste sans obtenir l'accord de Mrs Boynton.
Lors d'une excursion à Pétra, Mrs Boynton est découverte sans vie. Mort naturelle ou assassinat ?
Hercule Poirot entre en scène pour faire toute la lumière sur cette affaire...


Agatha Christie a été ma porte d'entrée dans le roman policier. Les relire est toujours un vrai plaisir. La seule chose qui évolue ne tient qu'à mon regard critique issu de mes nombreuses autres lectures.😓


Dans Rendez-vous avec la mort, j'avoue ne pas avoir été emballé plus que cela par l'intrigue. En effet, une enquête de 24 heures mettant en avant une famille des plus décalée et asociale avec comme victime une Mrs Boynton antipathique à souhait et tellement caricaturale... il y a de quoi être refroidie par sa lecture.
Les personnages sont insipides. Entre les membres de la famille Boynton qui agissent comme des pleutres terrifiés et sans dynamisme ; Sarah King - jeune femme médecin - qui tombe amoureuse de Raymond Boynton (un être mou et sans courage) ; Miss Pierce qui ne cesse de se conformer aux attentes d'autrui... et Jefferson Cope qui suit la famille Boynton espérant convaincre la femme qu'il aime de tout quitter pour lui.... non non et non ! Plus fade et idiot comme personnalité cela ne peut exister.

Heureusement, l'intrigue policière et notamment la manière dont le meurtre est perpétré relèvent un peu l'ensemble. le lecteur prend plaisir à tenter de comprendre qui, comment et pourquoi... avant d'obtenir la solution par Hercule Poirot.


Globalement, Agatha Christie est une valeur sûre de la littérature anglaise et policière. Cependant, tout lecteur à ses enquêtes préférées, ses intrigues coup de coeur. Celle-ci ne fait pas partie des miennes. Les personnages mis en avant sont tellement fades qu'ils donnent envie de les laisser dans leurs problèmes. 😈
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Je me répète, mais j'assume : rien de tel que de se plonger dans une intrigue élaborée par la reine du crime. Oui, il faut le dire, les enquêtes d'Hercule Poirot ont le don de me faire savourer chaque lecture. Bref, ce sont des valeurs sures que ces petits polars qui ne font pas dans le gore ou la surenchère des coups de théâtre comme il de bon ton aujourd'hui. Tout est dans la capacité de déduction de notre cher petit détective belge assisté de manière brillante de ses petites cellules grises.
Cette fois ci il faut dire que ce n'est pas lui qui prend le devant de la scène dans cette histoire qui se dérouler en Palestine. Mme Boynton est une veuve américaine, en voyage avec ses quatre enfants et l'épouse de son fils ainé.
Mme Boynton est un personne absolument détestable qui a une emprise terrible sur le reste de sa famille. Certains l'assimilent à un tyran et il faut dire qu'Agatha Christie a particulièrement bien restitué son caractère absolument horrible. Elle est ce que nous appelons actuellement une perverse manipulatrice dans toute sa splendeur.
Et ce qui devait arriver arrive…Ce monstre (car comment l'appeler autrement au vu des dégâts qu'elle commet ?) est assassiné à Petra…Dommage qu'un aussi beau lieu devienne le cadre d'un meurtre ….
Hercule Poirot qui se trouvait de passage dans la région va être mandaté par les autorités locales pour mener une enquête sur cette mort suspecte. Apres tout, même si la mort de Mme Boynton soulage tous les membres de sa famille un meurtre reste un meurtre…
C'est vraiment grâce à ses capacités de déduction que Poirot va découvrir la vérité car il faut reconnaitre que des indices, ben il n'y en pas beaucoup…
Et que dire en conclusion ? Une fois de plus, la personne que je n'avais absolument pas soupçonnée était évidemment la coupable……


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À Jérusalem, Hercule Poirot rencontre une curieuse famille, dirigée avec une main de fer (et sadisme) par la redoutable Mrs Boynton. Personne ne peut parler à ses enfants, encore moins se lier d'amitié avec eux, elle l'interdit. Tout ce petit monde se déplace jusqu'à Pétra. Mrs Boynton est retrouvée morte devant sa tente. Un des enfants aurait pu choisir de se libérer en la tuant. Possible, mais Hercule Poirot, qui ne s'en laisse pas conter, découvrira le coupable.
En plus de l'intrigue policière, un voyage au Moyen-Orient, dans les années 1930.
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De façon assez incroyable , c'est mon premier Agatha Christie . Une expérience tout à fait satisfaisante !

La mère Boynton règne avec sadisme et despotisme sur sa famille . ancienne gardienne de prison , veuve, elle soumet ses enfants à son joug. Tatie Danièle à coté , c'est mère Thérésa. Pour autant , toute la famille part en vacances au proche orient. Où sse trouve une jeune médecin américaine , un éminent psychologue et...Hercule Poirot, le Alain Delon de la police , celui qui parle de lui à la troisième personne du singulier...

Après une première partie un peu longue , servant à bien semer les indices et présenter le contexte , lorsque Hercule entre en scène après le meurtre, c'est un très bon moment de suivi d'enquête. Tout est brossé , le lecteur a les clés , mais moi je n'ai pas trouvé la porte :).
C'est fin, très agréable à lire avec ce qu'il faut de suspens . on y ajoute ce petit côté suranné d'une époque révolue et l'on sort d'une lecture aboutie .
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Mrs Boynton, vieille dame infirme, malade et malveillante, régente d'une main de fer sa petite famille : des enfants adultes totalement à sa merci et incapables de se rebeller. Lors d'un voyage en famille à Petra, on la retrouve morte. Mort naturelle ? Meurtre ? Hercule Poirot, en vacances à proximité est appelé à l'aide. Il va devoir démêler le faux du vrai, les apparences et les vérités, comme il sait si bien le faire.

Un décor époustouflant, on sent dans les descriptions l'amour d'Agatha Christie pour ces régions lointaines et riches d'histoire. Elle met cette fois-ci en scène des personnages apathiques et peu attachants. L'intrigue est bien ficelée, les fausses pistes bien présentes.

Et notre Hercule, suffisant à souhait. Agatha aurait d'ailleurs dit dans une interview au Daily mail en 1938, l'année de parution du roman : "Il y a des jours où je me demande : pourquoi ai-je donc inventé Hercule Poirot, ce petit être suffisant, épuisant, toujours en train de tortiller sa moustache et d'incliner sa tête en forme d'oeuf... Et d'ailleurs, qu'est-ce qu'une tête en forme d'oeuf ?" (citation trouvée dans son autobiographie).

Certes, le célèbre détective peut être puant d'orgueil, mais n'empêche, il trouve toujours la vérité :)
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Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
Sarah King posa un long regard scrutateur sur Hercule Poirot. Elle examina en détail sa tête ovoïde, sa grosse moustache, sa recherche vestimentaire et la noirceur suspecte de ses cheveux.
— Eh bien ! Mademoiselle, êtes-vous satisfaite ?
Sarah rougit lorsque ses yeux rencontrèrent le regard ironique et amusé de Poirot.
— Je vous demande pardon, dit-elle maladroitement.
— De rien ! Au moins, vous me reconnaîtrez la prochaine fois.
Sarah esquissa un sourire.
— Je ne vous empêche pas de me rendre la pareille.
— Merci de l’offre. Mais je n’ai pas attendu votre permission.
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- Jérusalem vous plaît ? lui demanda le Dr Gérard après un échange de salutations.
- Par certains côtés, c'est assez atroce, répondit Sarah avant d'ajoute : la religion, c'est une histoire de fous, non ?...
Le Français parut amusé :
- Je vois ce que vous voulez dire, déclara-t-il dans un anglais presque impeccable. Toutes ces sectes qui se chamaillent et qui ne songent qu'à s'étriper !
- Sans parler de ces édifices abominables qu'ils ont bâtis un peu partout ! renchérit-elle.
- Là, je suis bien de votre avis.
- Et dire que, pas plus tard que ce matin, soupira Sarah, on m'a obligée à sortir d'une église parce que je portais une robe sans manches. Il faut croire que le Tout-puissant, qui m'a pourtant donné des bras, ne les apprécie guère.
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Vous connaissez comme moi la vieille expérience du coq : on trace sur le sol une ligne à la craie, et on force l'animal à y coller son bec. Résultat, le coq se croit attaché, et ne peut plus relever la tête. C'est pareil avec ces malheureux. N'oubliez pas qu'elle les a sous sa coupe depuis leur plus tendre enfance. Et que la domination qu'elle exerce sur eux est purement psychique. En fait, comme si elle les avait hypnotisés, elle les a conduits à s'imaginer qu'ils ne peuvent plus lui désobéïr. Oh, je sais bien que la plupart des gens ne verraient là qu'un tissu de sornettes mais, vous et moi, nous y voyons plus clair : elle leur a fait croire qu'ils ne peuvent vivre qu'en lui obéissant, pieds et poings liés. Ils sont restés si longtemps dans leur prison que, les grilles leur en fussent-elles ouvertes, ils ne s'en apercevraient même pas ! J'en connais au moins un qui n'a même plus le désir d'être libre ! Et je sais que tous redouteraient la liberté.
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- Moi, je suis toujours heureuse quand je vois une femme réussir.
- Tiens, pourquoi ? grinça Sarah.
Miss Pierce en demeura un instant bouche bée et bégaya :
- Parce que... je veux dire... parce que... enfin, c'est... oui, c'est merveilleux de voir qu'une femme peut réussir.
- Je ne suis pas d'accord avec vous, répliqua Sarah. C'est merveilleux quand un être humain réussit quelque chose d'important. Et peu importe que ce soit un homme ou une femme, non? (...) Pardonnez-moi, mais je ne supporte pas cette espèce de discrimination entre les sexes. Le genre : "une jeune femme moderne doit considérer la vie d'un oeil froid." C'est complètement idiot ! Il y a des femmes qui ont la tête froide, et d'autres pas. Il y a aussi des hommes qui sont sentimentaux et confus, et d'autres lucides et rationnels. La différence réside uniquement dans l'organisation des cerveaux. Le sexe ne doit compter que quand il est précisément en cause.
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— Alors, tu vois bien, il ne nous reste plus qu’à la tuer !
Cette phrase flotta dans l’air calme de la nuit, y demeura un moment en suspens, puis fut emportée dans les ténèbres vers la mer noire.
La main sur la poignée de l’espagnolette, Hercule Poirot s’arrêta un instant.
Plissant le front, il ferma vivement la fenêtre, afin d’empêcher l’air d’entrer dans sa chambre. Hercule Poirot croyait dur comme fer que l’air extérieur, et en particulier l’air nocturne, était nuisible à la santé et qu’il valait mieux le laisser dehors.
Il tira soigneusement les rideaux et se dirigea vers son lit, un sourire indulgent sur les lèvres.
— Alors, tu vois bien, il ne nous reste plus qu’à la tuer !
Par une curieuse coïncidence, le détective belge surprit ces paroles le soir de son arrivée à Jérusalem.
«Décidément, partout où je passe, il survient toujours quelque incident pour me rappeler le crime», se dit-il. Il continua de sourire tout en évoquant une anecdote concernant Anthony Troblope. Alors que cet écrivain faisait la traversée de l’Atlantique, il avait entendu deux autres passagers discuter le dernier épisode de son roman feuilleton, en cours de publication. L’un des deux avait déclaré :
— «C’est très joli, mais l’auteur devrait supprimer cette vieille bonne femme. Elle devient insupportable!»
— Le visage rayonnant, Anthony Troblope s’avança :
— «Messieurs, leur dit-il, je vous suis très reconnaissant de votre suggestion. Je vais la tuer tout de suite !»
— Hercule Poirot se demanda ce qui avait provoqué la réflexion qu’il venait d’entendre. Sans doute deux collaborateurs discutaient-ils la trame d’un roman ou d’une pièce de théâtre. Toujours souriant, il pensa :
— «Notons bien ces paroles. Qui sait si, un jour ou l’autre, elles ne prendront pas un sens plus tragique ?»
— Il lui avait semblé discerner dans la voix une certaine nervosité… un tremblement qui trahissait une vive émotion. Était-ce la voix d’un homme… ou celle d’un jeune garçon ?
— Hercule Poirot, en éteignant sa lampe de chevet, songea à part lui :
«Je reconnaîtrai certainement cette voix.»
— Accoudés au rebord de la fenêtre, Raymond et Carol Boynton, leurs têtes rapprochées, scrutaient le bleu velouté de la nuit. Du même ton agacé que tout à l’heure, Raymond répéta :
— Alors, tu vois bien, il ne nous reste plus qu’à la tuer !
Carol Boynton eut un mouvement d’impatience et elle répliqua d’une voix rauque
— C’est épouvantable…
— Cette existence ne peut continuer ainsi ! répliqua Raymond, avec passion. Il faut absolument prendre une décision. Et je ne vois pas d’autre issue.
Carol hasarda, sans conviction :
— Si nous cherchions un moyen de fuir ?
— Impossible. Tu le sais comme moi, Carol.
La jeune fille frémit.
— Hélas, oui ! Je ne le sais que trop, Ray.
Le jeune homme eut un ricanement amer et saccadé.
— Les gens nous prendraient pour des fous s’ils savaient que nous ne pouvons faire un pas seuls dans la rue.
— Qui sait ? soupira Carol. Nous sommes peut-être fous !
— Si nous ne sommes pas encore toqués, nous le deviendrons bientôt. En tout cas, si on nous entendait, on nous enfermerait tout de suite. Nous voilà tous deux en train de...
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