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Critique de Sharon


Ce roman a été adapté au théâtre par Agatha Chrisite elle-même sous le titre La Souricière. A la lecture, il est facile de comprendre pourquoi cette adaptation était facile. Mis à pmart deux scènes (le premier meurtre et le témoignage au commissariat), presque toute l'histoire se déroule en huis-clos, dans la pension de Monskwell Manor. Celle-ci, à cause de la neige et d'un sabotage judicieux, se trouve rapidement coupée du monde. Les suspects possibles sont donc peu nombreux, et la retraite du meurtrier est provisoirement entravée.
Mais désire-t-il réellement partir ?
L'intrigue prend place dans ce climat si particulier qu'est l'après-guerre en Angleterre. les traumatismes sont là, mais enfouis profondément ou habilement dissimulés. Molly, Gil son mari, le jeune Christopher, un personnage très gay ou encore le meurtrier lui-même ont vécu des événements qui ont modifié en profondeur leur existence. En effet, le meurtrier cherche à se venger de toutes celles qu'il juge responsable de la mort de son jeune frère, envoyé avec ses frères et soeurs à la campagne, comme bon nombre d'enfants citadins pendant les années de guerre, si ce n'est que la famille qui les a recueillis était particulièrement indigne. La ferme où ils logeaient n'était d'ailleurs pas très éloignées de Monskwell Manor, et ce n'est pas un hasard.
Mrs Boyle en revanche, l'une des quatre pensionnaires, a très bien vécu la guerre. Non, elle ne regrette pas la fin du conflit, elle n'irait pas jusque là, elle ne regrette pas les petits pouvoirs qu'elle avait sur ses subordonnées, elle regrette, pardon, elle fulmine de ne pas être traitée avec les égards dus à son rang d'ancienne grande résistante - ou prenant la pause pour passer pour telle. Contrairement aux autres personnages, elle suscite immédiatement l'antipathie, elle dont le jeu favori est de chercher non les sujets de satisfaction mais les sujets de plainte. Les deux derniers pensionnaires ont eu aussi des secrets à cacher, que ce soit le major Metcalf, parfait exemple du militaire de carrière à la retraite, ou l'intriguant et toujorus de bons conseils Mr Paravicini, tombé du ciel pendant la nuit, tel un Père Noël qui aurait égaré son traineau.
Pour une fois, il est possible d'identifier le coupable. Je l'ai fait, vingt-cinq pages avant la fin. par contre, je n'avais pas trouvé par quel moyen il a été confondu, Et vous, y parviendrez-vous ?
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