Long courrier, tome 2 : La Sultane Blanche

Je persiste et je signe que je n'aime décidément pas le style des auteurs. C'est plat et monotone tout le long de ce récit sur le destin d'une femme prêt à épouser les richesses de l'homme (et pourquoi pas tant qu'à faire l'homme le plus riche du monde). On souhaite émouvoir le lecteur en lui balançant le mythe de la "sultane blanche".

Tout n'est que tromperie à la lecture de ce scénario fade. Une vaste fumisterie qui se résume en un seul mot: pathétique ! Si encore, on avait produit celle-ci dans les années 70, j'aurais compris. Mais dans les années 90, c'est impardonnable. Ce style est figé dans le marbre.

Sur la forme maintenant, je reconnais de belles planches de dessin mais pas assez brillant pour convaincre. le pire étant la disposition des dialogues qui fait que le lecteur peut se tromper sur le sens de la lecture. Ce n'est pas très adroit même pour les plus aguerris.

Je ne donnerai tout de même pas la note minimale car j'ai lu déjà bien pire. Score sans appel.

Un parallèle entre deux destins de femmes, Lady Sheringham et Miss PIGOTT. L'évocation d'une vie dans les colonies asiatiques, Chine, Malaisie, Hong Kong, soirées mondaines, parties de Golf, courses hippiques et réceptions somptueuses.

C'est en jouant sur l'ambiguité des personnages que les auteurs révèlent toute l'étendue de leur talent. Jouant sur les ressemblances qui unissent les deux femmes, leurs rêves communs, leurs désirs de vivre une existence incroyable et atypique... Mais qui sont-elles réellement ? Des vies vécues ou inventées ? Un scénario très travaillé porté par des dessins d'une grande beauté ancrés dans des paysages à l'aquarelle d'une grande profondeur et d'une intense douceur. Un album à découvrir, pour comprendre les vies de ces deux femmes vieillissantes, humaines et touchantes.
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Une BD intéressante sur la vie vécue ou rêvée d'une femme Britannique ayant vécu en Asie à partir de 1949. La Sultane blanche...
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