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Critique de Doralex72
Les enfants aussi ont été déportés durant la Seconde Guerre Mondiale. C'est évident, même si l'on préfère ne pas y penser. Francine Christophe fut l'une de ces enfants.
En juin 1940, son père, lieutenant de réserve, est fait prisonnier. L'autrice a 8 ans quand elle est arrêtée avec sa mère en juillet 1942 alors qu'elles passent la ligne de démarcation. Elles vont connaître différents camps d'internements en France – Poitiers et Drancy – avant d'être déportées en mai 1944 vers Bergen-Belsen.
Francine Christophe a pénétré par étape dans l'horreur, au gré des différents lieux de détention. Elle n'a que onze ans quand elle plonge dans l'enfer concentrationnaire. Comment peut-on imaginer vivre une vie d'enfant dans de telles conditions et comment peut-on se construire après cela ?
Le témoignage est édifiant. Elle décrit factuellement ses conditions de survie. La mort fut pour elle et ses camarades d'infortune presque comme une amie, la faim l'a tenaillé la fatigue l'a meurtri. A l'âge où elle aurait pu jouir de l'insouciance de son adolescence, elle était victime du pire.
Heureusement, Francine Christophe et sa mère ont survécu et ont retrouvé leur père et mari. Aujourd'hui, l'autrice, écrivaine et conférencière, intervient comme témoin auprès des écoles pour perpétué le devoir de mémoire.
On ne peut que conseiller de lire ce livre tant il est indispensable de ne pas fermer les yeux.
En juin 1940, son père, lieutenant de réserve, est fait prisonnier. L'autrice a 8 ans quand elle est arrêtée avec sa mère en juillet 1942 alors qu'elles passent la ligne de démarcation. Elles vont connaître différents camps d'internements en France – Poitiers et Drancy – avant d'être déportées en mai 1944 vers Bergen-Belsen.
Francine Christophe a pénétré par étape dans l'horreur, au gré des différents lieux de détention. Elle n'a que onze ans quand elle plonge dans l'enfer concentrationnaire. Comment peut-on imaginer vivre une vie d'enfant dans de telles conditions et comment peut-on se construire après cela ?
Le témoignage est édifiant. Elle décrit factuellement ses conditions de survie. La mort fut pour elle et ses camarades d'infortune presque comme une amie, la faim l'a tenaillé la fatigue l'a meurtri. A l'âge où elle aurait pu jouir de l'insouciance de son adolescence, elle était victime du pire.
Heureusement, Francine Christophe et sa mère ont survécu et ont retrouvé leur père et mari. Aujourd'hui, l'autrice, écrivaine et conférencière, intervient comme témoin auprès des écoles pour perpétué le devoir de mémoire.
On ne peut que conseiller de lire ce livre tant il est indispensable de ne pas fermer les yeux.
