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André Vornic (Traducteur)Christiane Frémont (Traducteur)
EAN : 9782253057819
129 pages
Le Livre de Poche (01/09/1991)
4.17/5   237 notes
Résumé :
Une constatation que je peux vérifier, à mon grand regret, à chaque instant: seuls sont heureux ceux qui ne pensent jamais, autrement dit ceux qui ne pensent que le strict minimum nécessaire pour vivre.
La vraie pensée ressemble, elle, à un démon qui trouble les sources de la vie, ou bien à une maladie qui en affecte les racines mêmes.
Penser à tout moment, se poser des problèmes capitaux à tout bout de champ et éprouver un doute permanent quant à son ... >Voir plus
Que lire après Sur les cimes du désespoirVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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De la lassitude à l'exaltation, de la critique au lyrisme, du dégoût à la passion, Emil Cioran parcourt toutes les contradictions qui le constituent et que ses veilles nocturnes ont révélé, pareilles aux éclairs de lucidité de l'homme illuminé. S'il a pu gravir les Cimes du désespoir plutôt que de mener l'existence plus classique d'un étudiant parisien planchant sur des thèses et se limitant aux digressions intellectuelles en trois parties -thèse– antithèse, synthèse-, Emil Cioran le doit à sa maladie : l'insomnie. Peu importe que personne ne considère vraiment cela comme un mal. La maladie a des charmes captieux qu'il suffit de désirer ne serait-ce que partiellement pour en être touché.


« Il n'est personne qui, après avoir triomphé de la douleur ou de la maladie, n'éprouve, au fond de son âme, un regret –si vague, si pâle soit-il. […] Lorsque la douleur fait partie intégrante de l'être, son dépassement suscite nécessairement le regret, comme d'une chose disparue. Ce que j'ai de meilleur en moi, tout comme ce que j'ai perdu, c'est à la souffrance que je le dois. Aussi ne peut-on ni l'aimer ni la condamner. J'ai pour elle un sentiment particulier, difficile à définir, mais qui a le charme et l'attrait d'une lumière crépusculaire. »


L'activité d'écriture d'Emil Cioran apparaît alors comme un moyen de dépasser ses terribles insomnies qui l'écartèrent de toute existence conventionnelle et lui firent connaître les nuits solitaires ou marginales de Paris. le dépassement de cet état maladif constitue une attitude que Nietzsche n'aurait pas reniée et pourtant, Emil Cioran s'écarte des conclusions de son prédécesseur et choisit de ne pas exalter la puissance pure mais sa forme désenchantée : la mélancolie.


« Les éléments esthétiques de la mélancolie enveloppent les virtualités d'une harmonie future que n'offre pas la tristesse organique. Celle-ci aboutit nécessairement à l'irréparable, tandis que la mélancolie s'ouvre sur le rêve et la grâce. »


Emil Cioran reste trop humain en acceptant ses fléchissements. S'il est probable que Nietzsche ait connu une apathie aussi virulente que lui, son combat contre les sentiments compassionnels lui aura refusé d'en relater le moindre récit personnel. Emil Cioran ne revendique quant à lui aucune volonté de la sorte. En dehors de lui-même, le mal et le bien n'existent pas. Ne sont réelles que les luttes contradictoires qui se mènent dans son âme à la fois exaltée et fatiguée. Les paragraphes courts font s'alterner des voix qui ne semblent pas toujours émaner du même individu, si le goût pour la transcendance désenchantée de leur auteur ne constituait pas le refrain lancinant de leurs variations. Emil Cioran reconnaît une apathie des plus funestes, traduisant l'intérieur d'un homme dévitalisé –malade de l'insomnie, et malade de la refuser.


« En ce moment, je ne crois en rien du tout et je n'ai nul espoir. Tout ce qui fait le charme de la vie me paraît vide de sens. Je n'ai ni le sentiment du passé ni celui de l'avenir ; le présent ne me semble que poison. Je ne sais pas si je suis désespéré, car l'absence de tout espoir n'est pas forcément le désespoir. »


Il reconnaît aussi le vertige qui saisit l'homme enivré de son ascension, celui qui, ayant dépassé la plupart des autres hommes dans un parcours de solitude et de désespoir, se rend compte que abîmes menaçants qui l'entouraient n'avaient jamais été une menace pour son âme invincible.


« Je ressens en ce moment un impérieux besoin de crier, de pousser un hurlement qui épouvante l'univers. Je sens monter en moi un grondement sans précédent, et je me demande pourquoi il n'explose pas, pour anéantir ce monde, que j'engloutirais dans mon néant. Je me sens l'être le plus terrible qui ait jamais existé dans l'histoire, une brute apocalyptique débordant de flammes et de ténèbres. »


Peu importe que ces deux attitudes s'excluent -excepté dans le caractère extrême de leurs descriptions- car elles ne convaincront peut-être pas qui refuse le chaos en soi, mais sauront faire abdiquer celui qui accepte de le connaître ou celui qui l'a déjà connu.


« Ceux qui n'ont que peu d'états d'âme et ignorent l'expérience des confins ne peuvent se contredire, puisque leurs tendances réduites ne sauraient s'opposer. Ceux qui, au contraire, ressentent intensément la haine, le désespoir, le chaos, le néant ou l'amour, que chaque expérience consume et précipite vers la mort ; ceux qui ne peuvent respirer en dehors des cimes et qui sont toujours seuls, à plus forte raison lorsqu'ils sont entourés –comment pourraient-ils suivre une évolution linéaire ou se cristalliser en système ? »


Nietzsche craignait d'exalter la fatigue vitale en relâchant l'autorité qui cadenassait en lui tout instinct compassionnel ; Emil Cioran, au contraire, reconnaît cette pitié comme un tendre laxisme qui redonne de la confiance à une âme que la fatigue ne se permettrait de toute façon jamais d'épargner. La fougue au charme captieux d'Emil Cioran semble alors le souffle épique qui accompagne et enchante celui qui se dirige vers les Cimes du désespoir.


« Comment oserait-on encore parler de la vie lorsqu'on l'a anéantie en soi ? J'ai plus d'estime pour l'individu aux désirs contrariés, malheureux en amour et désespérés, que pour le sage impassible et orgueilleux. »

Lien : http://colimasson.over-blog...
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Me dire que ce livre est le produit de la pensée d'un homme de 22 ans a quelque chose d'effrayant, tant le désabusement, l'absurdité de la vie et la vision proposée paraissent devoir éviter la jeunesse, son enthousiasme, sa soif de pommes vertes et juteuses. Cioran dit lui-même dans la préface que, Sur les cimes du désespoir fut libératoire et l'empêcha sûrement de mettre fin à ses nuits d'insomnies...Je me suis retrouvé, en plongeant dans sa noire lucidité, à quelques moments de mon éphémère existence quand l'écriture agissait aussi comme une thérapie. Mais, le talent sans doute m'a manqué pour un tel essai et je me suis contenté de romancer mes souffrances ; à moins qu'il ne faille descendre plus profond dans les abysses de son âme... J'ai aimé et suis curieux de découvrir le travail de cet auteur à d'autres périodes et mesurer peut-être, si les expériences, la maturité ou la sagesse ont influencer et faire évoluer sa pensée.
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Je vais essayer d'être objectif :
Que sont "Sur les cimes du désespoir" ?
Cioran, devant le non-sens de la vie et le piège de la mort, constate que "la conscience des hommes" les sépare en deux catégories :
il y a les purs et limpides" d'un côté, qui me font penser au joyeux prêtre de "La vie est un long fleuve tranquille", les gens un peu "travail-famille-patrie", on dirait maintenant "métro-boulot-dodo", agités vers... quoi ? Cioran se demande pourquoi, alors que la mort les attend au bout du chemin, il y a aussi les sages, ceux qui disent des vérités, les indifférents, ceux qui ont des paroles "sensées", les chrétiens. Tous ceux-là sont naïfs, dit-il, bercés par "l'illusion " d'une "improbable lumière"....
.
De l'autre côté, il y a ceux qui sont "dans la contradiction et le chaos", le désespoir, la souffrance.
Bien sûr, Emil se situe dans cette catégorie, et propose à tout le monde, vu le non-sens de la vie, de projeter leur désespoir vers les cimes (d'où, je pense, le titre ) , le lyrisme, la passion, l'exaltation et l'extase :
"Les états extatiques font danser dans l'obscurité, insolitement, les ombres avec les étincelles ; ils mêlent, en une vision dramatique, des éclairs à des ombres fugitives et mystérieuses, en faisant varier les nuances de la lumière jusqu'aux ténèbres."
.
Deux remarques.
1 ) Pour moi, Cioran est un pervers narcissique, satisfait, en tant que prof, de faire rater leurs examens à ses élèves ( j'ai eu une prof un peu comme ça ), faisant l'apologie du suicide, mais vivant jusqu'à 85 ans, etc... D'accord, il a été malheureux, mais peut être doit-il s'interroger sur son enfance : il y a tellement d'enfants "bousillés" !
.
2 ) Comme Nietzsche, il n'a pas, ce qu'on appelle vulgairement "rencontré Dieu". Comme Nietzsche, il est en révolte contre ce système, et plus loin que Friedrich qui respecte Jésus, il écrit que si celui-ci avait été sauvé par les soldats romains, il aurait pris ses jambes à son cou...
Je pense qu'il n'a pas compris que Jésus voulait dire à son père :
"Pourquoi m'as-tu abandonné MAINTENANT, j'ai encore tant de choses à faire sur Terre..."

Voila-voila : critique "dure", mais j'assume.
Alors pourquoi 3 étoiles quand même ?
- Son style est plus "épuré" que celui de la plupart des philosophes ;
- je voulais savoir quel genre de personnage il était ;
-et il pose quand même de belles questions.
.
MAIS.... Il faut avoir le coeur bien accroché pour le lire, car il nous met facilement "la rate au court bouillon" : )
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Un livre de jeunesse, écrit par un homme qui semble avoir vraiment de gros problèmes existentiels. Je n'adhère pas à tout, mais certains passages m'ont beaucoup parlé. Un livre à déconseiller aux personnes un peu déprimées naturellement... mais à conserver sous le coude, pour en relire des chapitres de temps en temps.
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Cioran c'est au final l'équivalent d'une leçon réaliste sur la vie . Quand l'on se penche sur les liens entre le réalisme cynique de la vision de Cioran et le constat de l'étude de la vie , l'on découvre que Cioran est au fond l'un des rares à étre en phase avec ce qui constitue la réalité de l'existence . Une plongée au coeur de l'oeuvre de Cioran c'est une prise de contact avec le réalisme de la vie . Cela n'est pas compatible avec toutes les sensibilités , mais l'expérience est profitable au final .
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Citations et extraits (172) Voir plus Ajouter une citation
Les hommes travaillent généralement trop pour pouvoir encore rester eux-mêmes. Le travail : une malédiction que l’homme a transformée en volupté. Oeuvrer de toutes ses forces pour le seul amour du travail, tirer de la joie d’un effort qui ne mène qu’à des accomplissements sans valeur, estimer qu’on ne peut se réaliser autrement que par le labeur incessant — voilà une chose révoltante et incompréhensible. Le travail permanent et soutenu abrutit, banalise et rend impersonnel. Le centre d’intérêt de l’individu se déplace de son milieu subjectif vers une fade objectivité ; l’homme se désintéresse alors de son propre destin, de son évolution intérieure, pour s’attacher à n’importe quoi : l’œuvre véritable, qui devrait être une activité de permanente transfiguration, est devenue un moyen d’extériorisation qui lui fait quitter l’intime de son être. Il est significatif que le travail en soit venu à désigner une activité purement extérieure : aussi l’homme ne s’y réalise-t-il pas — il réalise.
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Quelle tristesse de voir les hommes passer à côté d’eux-mêmes, négliger leurs destinées au lieu de raviver en permanence les lumières qu’ils portent en eux, ou de s’enivrer de profondeurs ténébreuses ! Pourquoi ne pas extraire de la douleur tout ce qu’elle peut offrir, ou cultiver un sourire jusqu’à la profondeur où il prend source ? […] L’expressivité totale, fruit d’une transfiguration continuelle, fera de notre présence un foyer de lumière, si notre visage et, d’une manière générale, tout ce qui nous individualise y parviennent également. On rencontre des êtres dont la seule présence signifie pour autrui agitation, lassitude, ou bien illumination. Leur présence est féconde et décisive : fluide, insaisissable, il semble qu’elle vous capte dans un filet immatériel. Ceux-là ignorent le vide et la discontinuité ; ils ne connaissent que la communion et la participation que produit cette transfiguration permanente, dont les cimes sont autant de vertiges que de voluptés.
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Le non-sens du devenir

Dans la tranquillité de la contemplation, lorsque pèse sur vous le poids de l'éternité, lorsque vous entendez le tic-tac d'une horloge ou le battement des secondes, comment ne pas ressentir l'inanité de la progression dans le temps et le non-sens du devenir? A quoi bon aller plus loin, à quoi bon continuer? La révélation subite du temps, lui conférant une écrasante prééminence qu'il n'a pas d'ordinaire, est le fruit d'un dégoût de la vie et de l'incapacité à poursuivre la même comédie. Lorsque cette révélation se produit la nuit, l'absurdité des heures qui passent se double d'une sensation de solitude anéantissante, car - à l'écart du monde et des hommes - vous vous retrouvez seul face au temps, dans un irréductible rapport de dualité. Au sein de l'abandon nocturne, le temps n'est plus en effet meublé d'actes ni d'objets; il évoque un néant croissant, un vide en pleine dilatation, semblable à une menace de l'au-delà. Dans le silence de la contemplation résonne alors un son lugubre et insistant, comme un gong dans un univers défunt. Ce drame, seul le vit celui qui a dissocié existence et temps : fuyant la première, le voici écrasé par le second. Et il ressent l'avance du temps comme l'avance de la mort.
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Qu’arriverait-il si le visage humain exprimait fidèlement toute la souffrance du dedans, si tout le supplice intérieur passait dans l’expression ? Pourrions-nous encore converser ? […]
Plus personne n’oserait alors se regarder dans une glace, car une image à la fois grotesque et tragique mêlerait aux contours de la physionomie des taches de sang, des plaies toujours béantes et des ruisseaux de larmes irrépressibles. J’éprouverais une volupté pleine de terreur à observer, au sein de l’harmonie confortable et superficielle de tous les jours, l’éclatement d’un volcan crachant des flammes brûlantes comme le désespoir. […] Alors seulement prendrions-nous conscience des avantages de la solitude, qui rend la souffrance muette et inaccessible. Dans le jaillissement du volcan de notre être, le venin accumulé en nous ne suffirait-il pas à empoisonner le monde entier ?
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J'ai écrit ce livre en 1933 à l'âge de vingt-deux ans dans une ville que j'aimais, Sibiu, en Transylvanie. J'avais terminé mes études et, pour tromper mes parents, mais aussi pour me tromper moi-même, je fis semblant de travailler à une thèse. Je dois avouer que le jargon philosophique flattait ma vanité et me faisait mépriser quiconque usait du langage normal. A tout cela un bouleversement intérieur vint mettre un terme et ruiner par là même tous mes projets.
Le phénomène capital, le désastre par excellence est la veille ininterrompue, ce néant sans trêve. Pendant des heures et des heures je me promenais la nuit dans les rues vides ou, parfois, dans celles que hantaient des solitaires professionnelles, compagnes idéales dans les instants de suprême désarroi. L'insomnie est une lucidité vertigineuse qui convertirait le paradis en un lieu de torture. Tout est préférable à cet éveil permanent, à cette absence criminelle de l'oubli. C'est pendant ces nuits infernales que j'ai compris l'inanité de la philosophie. Les heures de veille sont au fond un interminable rejet de la pensée par la pensée, c'est la conscience exaspérée par elle-même, une déclaration de guerre, un ultimatum infernal de l'esprit à lui-même. La marche, elle, vous empêche de tourner et retourner des interrogations sans réponse, alors qu'au lit on remâche l'insoluble jusqu'au vertige.
Voilà dans quel état d'esprit j'ai conçu ce livre, qui a été pour moi une sorte de libération, d'explosion salutaire. Si je ne l'avais pas écrit, j'aurais sûrement mis un terme à mes nuits.
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Vidéo de Emil Cioran
CHAPITRES : 0:00 - Titre
C : 0:06 - CRÉATION - Paul Bourget 0:17 - CRÉATION DE L'HOMME - Jean Dutourd 0:28 - CROIRE - Comte de Las Cases
D : 0:38 - DÉBAUCHE - Restif de la Bretonne 0:51 - DÉCEPTION - Fréron 1:04 - DÉLUGE - Jean-François Ducis 1:15 - DÉMOCRATE - Georges Clemenceau 1:26 - DERRIÈRE - Montaigne 1:36 - DOCTRINE - Édouard Herriot 1:46 - DOULEUR - Honoré de Balzac 1:58 - DOUTE - Henri Poincaré
E : 2:11 - ÉCHAFAUD - Émile Pontich 2:23 - ÉCOUTER - Rohan-Chabot 2:33 - ÉGALITÉ - Ernest Jaubert 2:43 - ÉGOCENTRISME - René Bruyez 3:00 - ÉGOÏSME - Comte d'Houdetot 3:10 - ÉLECTION - Yves Mirande 3:21 - ENFANT - Remy de Gourmont 3:33 - ENNUI - Emil Cioran 3:41 - ENSEIGNER - Jacques Cazotte 3:53 - ENTENTE - Gilbert Cesbron 4:05 - ENTERREMENT - Jean-Jacques Rousseau 4:14 - ÉPOUSE - André Maurois 4:37 - ÉPOUSER UNE FEMME - Maurice Blondel 4:48 - ESPOIR - Paul Valéry 4:57 - ESPRIT - Vicomte de Freissinet de Valady 5:07 - EXPÉRIENCE - Barbey d'Aurevilly
F : 5:18 - FATALITÉ - Anne-Marie Swetchine 5:27 - FIDÉLITÉ - Rivarol
5:41 - Générique
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE : Jean Delacour, Tout l'esprit français, Paris, Albin Michel, 1974.
IMAGES D'ILLUSTRATION : Paul Bourget : https://en.wikipedia.org/wiki/Paul_Bourget#/media/File:Paul_Bourget_7.jpg Jean Dutourd : https://www.purepeople.com/media/jean-dutourd-est-mort-a-l-age-de-91_m544292 Comte de Las Cases : https://www.babelio.com/auteur/Emmanuel-de-Las-Cases/169833 Restif de la Bretonne : https://fr.wikiquote.org/wiki/Nicolas_Edme_Restif_de_La_Bretonne#/media/Fichier:NicolasRestifdeLaBretonne.jpg Fréron : https://www.musicologie.org/Biographies/f/freron_elie_catherine.html Jean-François Ducis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-François_Ducis#/media/Fichier:Jean-François_Ducis_par_le_baron_Gérard.jpg Georges Clemenceau : https://www.lareorthe.fr/Georges-Clemenceau_a58.html Montaigne : https://www.walmart.ca/fr/ip/Michel-Eyquem-De-Montaigne-N-1533-1592-French-Essayist-And-Courtier-Line-Engraving-After-A-Painting-By-An-Unknown-16Th-Century-Artist-Poster-Print-18/1T9RWV8P5A9D Édouard Herriot : https://www.babelio.com/auteur/Edouard-Herriot/78775 Honoré de Balzac : https://www.hachettebnf.fr/sites/default/files/images/intervenants/000000000042_L_Honor%25E9_de_Balzac___%255Bphotographie_%255B...%255DAtelier_Nadar_btv1b53118945v.JPEG Henri Poincaré : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/be/Henri_Poincaré_-_Dernières_pensées%2C_1920_%28page_16_crop%29.jpg René Bruyez : https://aaslan.com/english/gallery/sculpture/Bruyez.html Yves Mirande : https://www.abebooks.com/photographs/Yves-MIRANDE-auteur-superviseur-film-CHANCE/31267933297/bd#&gid=1&pid=1 Remy de Gourmont : https://www.editionsdelherne.com/publication/cahier-gourmont/ Emil Cioran : https://www.penguin.com.au/books/the-trouble-with
+ Lire la suite
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