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XXX Holic tome 1 sur 19

Asaoka Suzuka (Traducteur)Alex Pilot (Traducteur)
EAN : 9782845993594
180 pages
Pika Edition (17/11/2004)
4.06/5   228 notes
Résumé :
Kimihiro Watanuki est en apparence un adolescent comme les autres. Il est timide, pas très intelligent et plutôt maladroit, surtout avec les filles. C’est l’archétype du héros de shonen. Mais ce n’est vraiment qu’une apparence, en fait Wayanuki a des visions (le premier tome ne nous en dit pas plus à ce sujet).

Un jour, il entre malgré lui dans une maison. Là habite Yûko Ichihara, alias la sorcière des dimensions.

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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
4,06

sur 228 notes
Envie de continuer dans ma relecture des sagas des Clamp, du coup, je reprends XXX Holic. de toutes les oeuvres des Clamp que j'ai pu lire jusqu'ici, XXX Holic est un peu un ovni. Déroutant, original, voire déjanté. Ce petit bijou graphique et littéraire est pour moi un tournant dans leur carrière. Elles sortent des sentiers battus sur ces deux aspects, et on y retrouve le côté sombre de X. Une oeuvre plus mature, moins mignonne mais toujours avec un gros potentiel.

Comme à l'accoutumée, les Clamp ont décidé de mêlé mystère et mystique avec une trame originale qui est amplifié par le fait qu'elle est construite en parallèle avec leur autre série : Tsubasa Reservoir Chronicles. On y retrouve aussi le même principe que j'avais adoré dans Kobato, c'est à dire le fait de retrouver des personnages de leurs anciennes séries. Un élément moins présents ici cependant car beaucoup de protagonistes sont des originaux, comparés à TSR. le concept m'enchante énormément. Rien que dans ce tome nous avons droit à Sakura, Clow et Shaolan de Card captor Sakura, Kudo et Himura de Lawful drug et enfin Subaru de X. Sans oublier Mokona et Modoki de Magic knight Rayearth. du beau monde.

C'est donc un excellent début pour moi. XXX Holic reste aussi dans son côté original grâce à Watanuki, un héros tout beau tout nouveau, qui est un lycéen qui voit et supporte (assez mal) la présence des esprits. Il rencontre, fortuitement, Yuuko une femme mystérieuse qui lui propose en échange de quelques services de le débarrasser de sa "malédiction". Watanuki se retrouve donc à travailler pour cette magicienne dans sa boutique assez déroutante. On est loin de Sakura, Chobits ou Trèfle, plus doucereux, plus poétique que leur nouveau confrère. XXX Holic est drôle, piquant, mystérieux, envoutant. le potentiel qui se dégage dès ce premier tome laisse présager une suite tout à fait à la hauteur de nos attentes.

Même si ce premier tome est très introductif en nous laissant juste entrevoir le quotidien de Yuuko et Watanuki, il n'y a aucun doute sur le fait que l'histoire va s'étoffer très rapidement. L'arrivée de Sakura et Shaolan à la fin du tome le laisse d'ailleurs assez bien présager. Reste maintenant à savoir où cela va-t-il nous mener ? Mystère, mystère !

Une petite note sur le graphisme pour finir et sur le livre en lui-même. le manga a un prix plus élevé que la plupart des parutions (environ 7€50), mais cela est dû à une manufacture plus travaillée. Les pages couleurs, la couverture et les tranches colorées (différentes à chaque tome) en justifient bien le prix. Quant au graphisme, il change radicalement des autres mangas. Ici les traits sont plus verticaux, plus tranchants, et il y a beaucoup plus de jeu avec les aplats noirs. de ce fait les personnages sont très fins, très longilignes qui est parfait avec cette ambiance ésotérique. Ce qui n'est pas pour déplaire, d'ailleurs je trouve que cela va très bien avec le style du manga.
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« Bonjour les Babélionautes ! Si vous êtes là, c'est que votre venue était inéluctable. Bienvenue dans une critique de xxxHolic, des Clamp, qu'on ne présente plus !

-C'est qui, Déklamp ? C'est japonais ? Et ça se prononce comment, « iks iks iks Olic » ?

-*soupir* Les Clamp forment un quatuor d'autrices-dessinatrices. Elles élaborent ensemble leurs mangas, et comme j'ai dit « manga », oui, elles sont japonaises. Et d'après Wikipedia mon amie, on ne prononce pas les « XXX », juste « Holic ». « Accro », quoi.

Or donc Kimihiro Watanuki, jeune lycéen dynamique, a des ennuis. Il voit les créatures paranormales et ces dernières prennent un malin plaisir à le posséder régulièrement.

-Ouaaaais ! J'adore les histoires de possession ! Et donc, le héros convulse, parle des langues étrangères ou à l'envers, flotte au plafond ?

-OK… On va clarifier un petit truc, hein. Dans les oeuvres japonaises que j'ai lues, quand on dit « possession », il n'est pas question de convulsions violentes, ni de blasphèmes, ni d'urine verte comme dans L'Exorciste, non.

La créature se contente de vous parler, de vous faire subir son poids, de provoquer des visions… elle ne prend pas votre place dans votre corps, contrairement à nos entités bien de chez nous. Disons qu'il s'agit plus d'une forme plus embêtante de parasitisme.

Donc, disais-je, Kimihiro en a ras l'uniforme, de ces sales bêtes ! Et un jour qu'il peste, voilà-t-y pas que ses jambes le mènent malgré lui dans une drôle de maison, tenue par une certaine Yûko. Ladite maison est une boutique où l'on exauce les voeux. Yûko accepte (ou impose, c'est comme vous voulez) de délivrer Watanuki de ses visions… moyennant travail équivalent au sien. le voilà devenu homme de maison chez une sorcière !

Je voue une certaine affection à ce manga parce qu'il contient le plus français des héros japonais de fiction : Watanuki. Mais si, il est français. Il passe son temps à… à…

-Doubler dans les files d'attente ?

-Non !

-Frauder dans les transports ?

-Mais non !

-Prendre des antidépresseurs ? On est les champions du monde, paraît-il…

-Non plus !

-Ben chais pas alors.

-Il passe son temps à râler ! Tout représente une occasion pour grommeler, protester, grogner, rager, s'irriter… et cela le rend très drôle (bien qu'assez peu supportable). Yûko ne se prive pas pour piquer au vif le jeune homme, elle fait des plaisanteries douteuses…

Et il y a là quelque chose d'intéressant avec ce perso qui s'exaspère tout le temps : le manga mêle étroitement la comédie au drame. La comédie avec les caricatures de Watanuki, les blagues de plus ou moins bon goût de Yûko, et le drame avec quelques révélations sur notre héros irascible : sa vie est en effet marquée par une solitude et une souffrance terribles.

-Mouais… bon, jusque-là, rien d'extraordinaire, hein…

-Il t'en faut plus ? D'accord. J'abats donc une nouvelle carte… xxxHolic constitue non seulement un divertissement, mais aussi… *roulement de tambour*

-Mais aussi ?

-Un manga de développement personnel ! Ta-daaaaaam !

-Géniaaaal... Tu vas donc lire des phrases ineptes comme « Deviens ce que tu es », ou que ta vie ne change que si tu ne le veux bien, et que tu es une belle personne à l'intérieur ?

-Non… c'est un peu plus compliqué que ça.

Yûko exauce les voeux contre rétribution, vous vous souvenez ? le lecteur va donc la voir s'occuper de ses clients. Et par « voeux », je n'entends pas « gagner au loto », j'entends « régler un problème ».

Ces problèmes donnent l'occasion à Yûko de développer ses réflexions sur la vie et ce que l'on en fait. Parfois, son travail engendre de la frustration : il n'est pas possible d'aider tous ceux qui le demandent, faute de lucidité de leur part, et les conséquences peuvent se révéler dramatiques.

D'autres fois, son aide paraît assez… peu importante. En revanche, la magicienne tient des discours de bon sens…

-Moi, je trouve justement que ce qu'elle dit à sa cliente, celle qui est accro au Net, c'est cruel…

-Ben ouais, mais elle a raison. Elle la met face à ses choix et lui dit qu'il lui faudra les assumer, et lesdits choix doivent faits pour elle, non pour autrui. Je trouve pas ça complètement stupide.

-Moi, j'aime pas le dessin ! Tout le monde est tout maigre ! Et t'as vu les seins de Yûko ? Des ballons sur un squelette !

-Tu exagères un peu, Yûko n'est pas squelettique, elle est fine, oui… mais avec des formes, bien que complètement improbables… l'idéal féminin, quoi…

-Des persos tout maigres et tout fins, ooooooh, quelle originalité… c'est pas comme s'il y en avait plein les mangas…

-Bon, d'accord, c'est vu, vu, revu et survu. Cependant, on ne peut pas nier que le dessin est beau à se rouler par terre en agitant une patte de délectation !

Je soupçonne les Clamp d'adorer la mode. Les vêtements des personnages sont toujours bellement travaillés, manteaux, chaussures, accessoires… et il y a de quoi faire si vous aimez les fringues : Yûko adooooore se changer.

-Comme Cléopâtre ?

-Exactement ! « Mince, j'ai la même tenue depuis trois pages, hop, je vais me rhabiller. » J'éprouve beaucoup de plaisir à étudier les détails de ses vêtements, les dentelles, les bijoux, les kimonos, les obi et leurs cordes… elle a toujours la classe, et sexy avec ça.

-Et voilà !

-Quoi ?

-Encore un manga qui mise sur les atouts de son héroïne pour réussir ! C'est SEXISTE !

-Bôh, je trouve pas… ça ne me semble pas cohérent avec le perso, ce que tu dis… Yûko joue la féminité triomphante, complètement assumée. Elle est seule et s'habille pour son bon plaisir, j'y vois plutôt une expression de sa liberté. Elle ne fait jamais que ce qu'elle veut, n'obéit pas aux conventions quand elle n'en a pas envie. Je la trouve… plutôt inspirante, en fait.

J'aimerais pouvoir retirer un bout d'étoile à ce manga, hélas je n'y parviens pas. xxxHolic est un manga que j'ai plaisir à lire et à relire de temps en temps, à la fois pour l'objet, fort esthétique, et pour l'ambiance mélangeant un peu tous les registres : comédie, drame, leçon de vie.

-Et beaucoup, beaucoup de paranormal.

-C'est vrai. Beaucoup de paranormal et de magie. »
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Ce tome est le premier d'une série complète en 19 tomes, qui forme une histoire complète. Il est publié dans le sens japonais de lecture (de droite à gauche), en noir & blanc. Il a été réalisé par le collectif Clamp : Nanase Ōkawa, Mokona, Tsubaki Nekoi, et Satsuki Igarashi. Initialement ces 19 tomes ont fait l'objet d'une prépublication de 2003 à 2011, au Japon.

Kimihiro Watanuki est un lycéen capable de voir les esprits, don dont il souhaiterait bien se débarrasser. Un jour, il passe devant une maison coincée entre 2 immeubles et y pénètre par mégarde. Il est accueilli par Yûka Ichihara, une sorcière, qui lui explique qu'elle tient une boutique où l'on exauce les voeux. Mais en échange, elle reçoit une compensation proportionnelle au voeu. Pour voir son voeu exaucé, Watanuki accepte de travailler comme aide ménager pour Yûko. Rapidement, cette aide s'étend à la cuisine, au ménage, aux courses, etc. Watanuki aide également la sorcière lorsqu'elle exauce le voeu d'un autre client.

Dans ce premier tome, Yûko Ichihara reçoit une première cliente qui lui demande de l'aider à combattre la raideur qui s'installe dans son bras droit. Watanuki peut percevoir un nuage d'une noirceur insondable dont le volume évolue, planer autour du corps de la cliente. La deuxième cliente demande l'aide de Yûko pour l'aider à décrocher de sa dépendance à internet, ses courriels, etc. Watanuki fait également la connaissance de Maru & Moro, les 2 compagnons de Yûko, 2 créatures humanoïdes se comportant comme des enfants.

Dès la prise en main de l'ouvrage, le lecteur peut apprécier le soin apporté à sa finition. le papier de la jaquette est très doux au toucher, très lise et le passage du doigt n'y laisse pas de trace. Les tranches des pages sont colorées d'un violet feutré. Les 4 premières pages sont reproduites en couleurs. Cette qualité se retrouve dans le travail d'édition : les notions culturelles les plus exotiques sont expliquées en bas de page pour que le lecteur en profite pleinement. Cela va d'un rappel sur l'utilisation du nom de famille et du prénom, à la nature du quartier de Ginza à Tokyo.

Dès ces 4 pages en couleurs, le lecteur retrouve ou découvre toute la délicatesse ouvragée des dessins des Clamp, avec des volutes de fumée qui évoquent l'Art Nouveau, dans ce qu'il a de plus nouille, et de plus élégant. Les Clamp ont opté pour des silhouettes allongées, jusqu'à en devenir filiformes. Les pages en acquièrent un parfum de mode, une histoire peuplée de mannequins, mais dont les formes ne sont pas exagérées, sans qu'ils n'en deviennent non plus asexués. Elles apportent un soin tout aussi particulier aux tenues vestimentaires. Dans ce tome, Watanuki est le moins bien loti, car il est sanglé dans un uniforme noir identique d'un bout à l'autre. Par contre, Yûko change régulièrement de toilettes avec une petite touche gitane, ou une tenue très stricte, en fonction des séquences. Maru et Moro conservent les mêmes robes à froufrou tout au long du tome. À ce propos, la traduction de leur patronyme (fournie dans ce tome en page 20) vaut son pesant de cacahuètes et dénote par sa crudité.

Cette délicatesse formelle ne fait pas de ce tome une suite d'illustrations fragiles et délicates. Les Clamp n'hésitent pas à casser l'ambiance quand la scène s'y prête. Tout au long de ces pages, elles dosent avec soin la composition des pages, le niveau d'informations contenues dans chaque case, et le registre narratif visuel. le manga a ceci de particulier que chaque tome comprend au bas mot une centaine de pages. Les auteurs peuvent donc se permettre une narration visuelle décompressée, étalant un simple geste sur plusieurs pages, saupoudrant avec parcimonie les informations sur l'environnement, sans que le lecteur n'éprouve une sensation de superficialité.

Les Clamp utilisent donc cette liberté à leur guise. Elles peuvent inclure un luxe de détails sur la toilette de Yûko allongée sur sa couche, ou bien réaliser une case avec uniquement un gros plan de la tête d'un personnage vue de profil. Elles peuvent aussi bien détailler les rayonnages d'une superette, que laisser l'arrière plan tout blanc, vierge de tout trait. de page en page, le lecteur peut également apprécier l'art consommé avec lequel elles dosent leurs aplats de noir, pour renforcer une case, une chevelure, ou un vêtement.

À la découverte de ce tome, le lecteur pourra avoir besoin d'un temps d'adaptation pour accepter la liberté de ton de la narration. Les Clamp passent de cases très romantiques (mais sans petites étoiles qui brillent quand même), à des visages simplifiés à l'extrême, et figés dans une expression caricaturale.

Cela peut parfois déconcerter de passer d'une page où Watanuki montre les dents dans une grimace de ras-le-bol d'accomplir des basses besognes de nettoyage, à une image superbe où Yûki prend son envol dans des volutes aux arabesques envoutantes, sur fond de tapis aux motifs complexes (page 110).

Assez facétieuses, les Clamp s'autorisent également de jouer avec la nature même du médium. Par exemple, page 66, Yûko fait observer à Watanuki qu'il a une sale tête, susceptible de lui apporter des malheurs. Il apparaît alors au dessus de la tête les kanji correspondant à "sale gueule" et "malheur". Agacé, Watanuki s'empare de ces kanji pour les emporter et les jeter avec les déchets, un très beau moment de rupture de la frontière entre le dessin et les caractères des phylactères. D'une manière tout aussi brutale, elles dessinent Yûko en train de trancher un ordinateur portable en 2 (avec une batte de baseball), sans abîmer la table qui lui sert de support.

Dans ce premier tome, les Clamp introduisent leurs 2 principaux personnages. Kimihiro Watanuki est un jeune homme qui souffre de voir les esprits, au caractère assez docile, puisqu'il se plie assez facilement aux désidératas de Yûko qui n'a de cesse d'élargir son champ de corvées. En ce qui la concerne, elle est présentée comme une sorcière aux pouvoirs très flous, à la durée de vie plusieurs fois centenaire, et au caractère facétieux et malicieux. Elle peut aussi bien se montrer pleine de sagesse, qu'adopter des comportements puérils ou immatures (prendre une bonne cuite, se moquer de Watanuki parce qu'il n'a jamais embrassé de femme, etc.).

Néanmoins, Yûko joue bien le rôle de détentrice du savoir, acquis au fil des décennies. C'est bien elle qui résout les problèmes des 2 clientes (la menteuse et la cyberdépendante). le lecteur découvre les méthodes peu orthodoxes utilisées par Yûko, beaucoup plus basées sur la psychologie que sur la magie. C'est l'occasion de découvrir les aphorismes et maximes dont elle use pour expliciter sa ligne d'action.

Au premier abord, les Clamp semblent piocher dans un stock de phrases toutes faites, relevant plus de généralités et de lieux communs, que d'une sagesse millénaire. Quelques exemples. Page 80 - Les manies, on peut s'en débarrasser que si l'on arrive à en prendre conscience soi-même. Page 104 - Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c'est le cas. Mais si tu crois que rien n'est écrit, alors c'est vrai aussi. Page 105 - le monde, ça n'existe pas, c'est quelque chose que tu fabriques.

En fonction de sa sensibilité, le lecteur appréciera plus ou moins ces sentences à l'emporte pièce. Néanmoins les dites sentences arrivent au bon moment dans l'intrigue et elles ont un rôle d'ouverture : elles ne se limitent pas à une morale qui vient clore l'histoire, elles apportent un point de vue plus large, en phase avec les émotions éprouvées par les personnages. Même une phrase aussi cryptique et générale que "L'univers pour ceux qui savent est loin d'être unique." engendre un écho à celle sur la réalité que l'individu fabrique, donnant naissance ainsi à un point de vue (l'être humain ne perçoit la réalité qu'à travers ses sens finis, donc de manière partielle et orientée).

Les lecteurs assidus des oeuvres de Clamp auront le plaisir de retrouver des personnages connus (un bref aperçu de 2 Mokona, blanc et noir), ainsi que de voir apparaître en fin de volume le lien avec Tsubasa reservoir chonicle 01 (série en 28 tomes).

Avec ce premier tome, le lecteur s'immerge dans un univers visuel très personnel, à la découverte de 2 personnages, et 2 conflits psychologiques dont Yûko provoque le dénouement. du point de vue de l'histoire, cela peut sembler un peu léger, empreint d'une sensibilité qui se confond parfois avec la sensiblerie. Malgré tout Yûko et Watanuki sont vite attachants et le lecteur a envie de les retrouver. Il espère également découvrir d'autres aspects de la culture japonaise, aussi poétique que l'expression de la noce de la renarde.
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Malgré les echos positifs que j'ai reçu sur ce livre, je ne m'y était jamais plongée car je ne suis pas une grande fan de clamp. Si le style graphique est assez agréable (quoiqu'il y a trop de mouvement et je suis souvent perdue) généralement l'histoire me laisse de marbre. Je me suis quand même lancée pour le baby-challenge 2012 et voir si mon avis sur clamp allait changer.

Eh bien je dois avouer tout de suite que cette lecture ne m'a pas été spécialement passionnante et que je ne sais pas vraiment quoi dire au sujet de xxx holic. L'histoire en elle-même est juste perturbante, pas vraiment intriguante, c'est sans queue ni tête. Ce n'est pas déjanté-sympathique comme je m'y attendais, si les personnages n'étaient pas cinglés je n'aurais pas continuer jusqu'à la fin du tome. Car en effet le plus interressant dans l'histoire n'est pas l'univers, le pourquoi du comment, le passé du personnage mais l'attitude des personnages en eux-mêmes.

En parlant des personnages, commençons du moins important dans le récit au plus important. Donc commençons les filles qui accompagnent la sorcière, Maru et Moro. Elles sont toutes joyeuses et ont l'air de s'amuser, on ne sait pas vraiment ce qu'elles font là non plus. Je les ai appréciées Ensuite le héros lui-même, Kimihiro Watanuki, qui, un peu comme le lecteur, est un peu perdu mais à une telle volonté de fer qu'il fait ce que lui demande la sorcière sans chercher plus d'explication. Il accepte facilement la situation même si il se pose encore quelques questions. Et enfin la sorcière elle-même qui est particulièrement cinglée et entourée de mystère. Elle est amusante car elle est particulièrement impulsive, on ne s'attend jamais à ce qu'elle va faire. Par contre j'étais ennuyée que pour certains mystères elle fasse comme si c'était inquiétant et elle explique 5 pages plus loin.

Sinon j'ai apprécier le fait qu'il y ait le point commun entre xxx holic et tsubasa (je savais que la sorcière en question était la même mais je ne pensais pas retrouver la scène dedans) et donc le rapport entre les mangas de clamp.

En bref, je n'ai pas été convaincue par cette lecture mais j'en ai quand même apprécier certains passages. Je pense qu'il devrait plaire à d'autres car il y a de bonnes idées dedans mais pour moi ce n'est pas un succès.
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Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Un vrai bonheur que de reprendre cette série de Clamp. J'avais lu les premiers tomes à l'époque du lycée mais je n'ai malheureusement jamais eu l'occasion d'aller jusqu'au bout de la version manga. Bien qu'ayant visionné l'intégralité de l'adaptation animée (séries, film et OAV), les différences existent entre les deux formats et j'ai toujours eu l'envie de revenir vers le manga papier. Avec une médiathèque à 5min de chez moi en possession de toute la série, il y a de grande chance pour que je dévore le tout en peu de temps !

Ce premier opus est à la fois une introduction et une reconnexion parfaite à cet univers. Je suis un grand fan de Yûko qui incarne bien l'équilibre entre légèreté et sérieux. On passe de l'humour à la gravité sans être perturbé le moins du monde. L'histoire est intéressante, même lorsqu'on la connait déjà, avec ses emprunts à la philosophie, à la mythologie et à la superstition voire même à la psychologie ne serait-ce qu'au travers des clientes de Yûko. Bref, un joli petit mélange bien consistant pour démarrer l'aventure.

Pour un premier pas dans xxxHolic, le récit est bien construit, dosé et complet. On ne s'ennuie pas une seconde. Les dessins sont un pur plaisir pour les yeux et je ne parle même pas des covers tout simplement magnifiques. Ajoutons l'insertion de cette série dans l'univers global de Clamp avec des clins d'oeil réguliers aux autres publications des auteures. Que du bon en somme !
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
"Si tu crois que ton avenir est tout tracé, alors c'est le cas. Mais si tu crois que rien n'est écrit, c'est vrai aussi"
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Le destin de l'être humain ne se façonne pas par à-coups, il s'élabore au fil des jours. Le plus infime des événements, même s'il est insignifiant, même si on ne s'en souvient pas et qu'on pense n'en garder aucune trace tisse un lien qu'on ne peut rompre.
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Quand on reçoit, on donne quelque chose d'équivalent en échange. Il ne faut pas donner trop, mais pas trop peu non plus... Ni plus ni moins. Le juste équilibre. Sinon, ce sont elles qui paieront !

Qui donc ?

Ton enveloppe charnelle... Ta bonne étoile... Ou ton âme.
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Le monde est plein de mystères. Cependant, même les phénomènes les plus troublants sont insignifiants s'il n'y a pas un humain pour les voir, un humain pour constater, un humain pour se sentir concerné. L'être humain de ce monde est l'être vivant le plus énigmatique.
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le monde est plein de mystères cependant, meme
les phénomènes les plus troublants sont insignifiants
s'il n'y a pas un humain pour les voir
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