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XXX Holic tome 4 sur 19

Asaoka Suzuka (Traducteur)Alex Pilot (Traducteur)
EAN : 9782845994393
180 pages
Pika Edition (18/05/2005)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
C’est la saint Valentin ! Fête très importante au Japon où chaque fille offre des chocolats aux garçons quelle apprécie. Mais rien ne se passe normalement dans la boutique que nous connaissons bien, c’est Watanuki qui fait des chocolats pour Yuko. Alors qu’il ne pensait pas en recevoir, notre héros aura finalement sa saint Valentin. Même si la jeune fille est un esprit, ça compte quand même !
Dans leur seconde aventure, nos héros (Dôméki est aussi de la parti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, la critique portera sur le tome 4 de XXX-Holic, des Clamp.

Or donc Watanuki, lycéen harcelé par des créatures paranormales, continue à travailler pour Yûko, la sorcière censée le délivrer de ses visions. Il est devenu proche (paradoxalement il ne le supporte pas) d'un certain Dômeki, un garçon doté de pouvoir d'exorcisme. Les deux jeunes hommes rencontrent une paire de jumelles, et, très vite, Watanuki va se rendre que quelque chose ne va pas chez l'une d'entre elles…

Alors, je disais dans ma première critique que XXX-holic constitue à la fois un manga fantastique et un manga de leçon de vie…

-Sauf que les tomes 2 et 3 se situent plus dans la fiction ésotérique et le folklore que dans la leçon de vie. Une fois de plus, tu dis n'importe quoi, Déidamie ! Des histoires qui font peur autour d'une lampe de poche quand tu es ado, voilà ce que tu trouves surtout !

-D'accord, mais avec ce tome, on revient vers ce que j'appelle l'aspect « développement personnel ». Et jusqu'à présent, le tome 4 reste mon préféré avec l'histoire des jumelles. C'est celui qui parle le plus à mon petit coeur.

-Ha ha ha ha ha…

-Pourquoi ricanes-tu ?

-Parce que je me demande comment tu vas en parler sans spoiler.

-Mais c'est très simple… Euh…

-Ouiiii ?

-…

-Peux-tu développer, s'il te plaît?

-Ah, ça suffit ! Je vais trouver, te dis-je.

Je disais dans la première critique que Yûko, lorsqu'elle intervenait pour exaucer les voeux de ses clients, tenait des discours pas forcément plaisants, quoique plein de bon sens. Ici, les Clamp, par la voix de Yûko, mettent en scène la façon dont on se sabote soi-même en utilisant notre formidable pouvoir d'autodestruction. Une magie que nous possédons tous, que nous utilisons tous sans même nous en rendre compte : la magie des mots.

-Bon, Déidamie, t'exagères… ce qui arrive à la jumelle, ça n'arrive pas dans la vraie vie.

-Tu as raison pour la forme que cela prend dans le manga, tu as tort pour le fond de son problème. Je pense qu'on a tous rencontré une personne qui répétait sans cesse qu'elle n'était pas à la hauteur. Et effectivement, plus on se le répète, plus cela devient vrai… les mots modèlent la réalité. Comme la magie.

-Et voilà… le bon vieux baratin « crois en toi et tu réussiras tout ce que tu veux »…

-Euh non, je n'irais pas jusque-là. En revanche, je pense sincèrement que s'enfermer dans les « je suis trop nulle » n'aide jamais à surmonter quoi que ce soit. S'accorder de la valeur ne permet pas d'éviter les échecs ni les coups durs, cela aide juste à avancer et à cesser de se sentir inférieur par rapport aux autres.

-Moi, j'ai pas compris le dernier chapitre.

-Ah oui, il est bizarre en effet. On quitte les jumelles et ce chapitre a la forme d'une nouvelle, d'une petite histoire isolée dans la série. J'aime beaucoup l'ambiance, confusément inquiétante, d'autant plus dérangeante que le mystère ne sera pas révélé.

Sur ce, bonne année à toutes et tous ! Ne vous laissez pas enfermer par des mots et lisez comme bon vous semble ! »
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Ce tome quatre est un tome d'entre deux pour moi, où l'on apprend pas forcément grand chose que ce soit sur Yuuko ou Watanuki, mais qui n'en reste pas moins plaisant. Les voir évoluer dans la vie de tous les jours a aussi ses bons côtés, et cela permet également de mieux les appréhender. Nous avons donc ici quatre histoires, très différentes les unes des autres qui nous plonge dans le mysticisme tout en explorant la complexité des relations humaines.

La première histoire concerne la Saint Valentin. Cette fête a une toute autre signification au Japon que chez nous, dans le sens où elle est très respectée et qu'elle est un rite de passage pratiquement obligatoire pour les jeunes gens lorsqu'ils veulent déclarer leur amour. Nous rencontrons donc une Zashiki-Warashi (esprit bienfaisant qui déteste le mal et les mensonges) qui vole malencontreusement l'âme de Domeki en voulant offrir un présent à Watanuki. Trainer avec notre héros n'est décidément pas sans risque. Mais l'histoire est mignonne et elle nous prouve encore une fois que les êtres du folklore japonais ne sont pas tous malsains, bien au contraire, et que ce sont plutôt les humains qui les corrompent. le personnage de la Zashiki-Warashi est vraiment adorable (elle m'a un peu fait penser à Kobato) et, elle fait ressortir de très bonnes choses chez Watanuki. C'est agréable de le voir autrement qu'en colère ou sur les nerfs.

La seconde histoire est celle de jumelles. L'une d'entre elles est prisonnière de ses propres mots et de ceux des autres, si bien qu'elle en est blessée physiquement et moralement. C'est une assez jolie histoire car elle prouve à bien des égards que les mots ont vraiment une force et un impact sur les gens même si on ne le concède pas. Watanuki et Yuuko aideront la jumelle, mais cela passera par plusieurs étapes et un chemin assez douloureux pour la jeune femme, car il est toujours très difficile de se libérer de ses mauvaises habitudes. Une jolie morale comme d'habitude qui fait sourire et donne de l'espoir. On apprend aussi ce qu'est le White Day au Japon (fête en relation avec la saint Valentin ! ^^).

Le tome se termine sur deux petites histoires d'un chapitre. Une sur l'anniversaire de Watanuki et sa rencontre avec un gentil fantôme. Et la seconde sur des créatures assez malfaisantes sans vraiment l'être. Après tout, elles n'ont pas de jugement par rapport à leurs actes, il est donc difficile de les juger avec les mêmes critères que les nôtres.

On voit aussi très rapidement Mokona et on a un tout petit aperçu de l'aventure de Tsubasa Reservoir Chronicles avec notamment le choix du nom du café dans lequel les cinq héros travaillent par Yuuko (un épisode court mais très drôle, car encore une fois, Yuuko est pleine de références populaires - Go Cat's Eyes !!)

L'évolution de Watanuki n'est encore pas très "visible", mais palpable à certaines reprises par ses réflexions. Il est encore loin de franchir le pas concernant son attitude, mais il y a une ébauche qui se profile. Il en reste encore un personnage très comique à ce stade de l'histoire et même si cela ne me dérange pas, j'ai hâte de voir cela changer.
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Wanatuki n'en finit pas de vivre les pires mésaventures, malmené qu'il est par sa patronne la sorcière Yûko ou par les esprits qui lui apparaissent. Cette fois, à l'occasion de la Saint-valentin, c'est une zashiki-warashi qui va l'obliger à venir en aide à son meilleur ennemi, Dôméki. le garçon va alors montrer que malgré ses incessantes récriminations, il a vraiment bon coeur. D'ailleurs, la suite de ses aventures en sera une preuve de plus. Des jumelles rencontrées par hasard, l'une des deux emprisonnée par "le pouvoir des mots" et Wanatuki se démène pour la délivrer et lui faire voir la vie du bon côté. le tome se termine sur l'anniversaire du jeune homme et l'évocation d'un souvenir d'enfance, à suivre dans le tome suivant.


Encore un tome qui mêle avec bonheur humour et fantastique. On découvre les traditions et mythes du Japon, comme la Saint-Valentin où les filles offrent des chocolats aux garçons et le White Day, un mois plus tard, quand les garçons leur offrent quelque chose en retour, mais aussi les zashiki-warashi qui apportent le bonheur dans les maisons ou les karasu-tengu, des esprits de la forêt. le duo Wanatuki / Dôméki fonctionne à merveille et apporte la note comique grâce à leurs caractères antagonistes. Au-dessus de la mêlée, la sorcière Yûko a réponse à tout, donne des ordres, domine son monde.
Les dessins sont toujours aussi magnifiques avec une splendide Yûko qui cumule les pouvoirs -celui de la séduction n'étant pas le dernier- et un Wanatuki, souvent ridicule à brasser de l'air et à râler en vain.
Un très bon tome pour un très bon manga.
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Ce tome est le quatrième dans une série qui en compte 19, et qui forme une histoire complète ; il vaut mieux avoir commencé par le premier tome. Il est publié dans le sens japonais de lecture (de droite à gauche), en noir & blanc. Il a été réalisé par le collectif Clamp : Nanase Ōkawa, Mokona, Tsubaki Nekoi, et Satsuki Igarashi. Initialement ces 19 tomes ont fait l'objet d'une prépublication de 2003 à 2011 au Japon, pour une parution de 2004 à 2011 en France.

Ce tome commence par le rituel des chocolats de la saint Valentin (tradition japonaise) et l'estimation du retour sur investissement pour le White Day (ce que les garçons offriront en retour, peut-être pas au centuple, mais en tous cas plus conséquent). le premier cas surnaturel concerne une jeune demoiselle qui s'empare du gâteau au chocolat que vient de manger Dômeki en passant sa main à travers son corps. En accomplissant ce geste, elle vient de lui dérober son âme. Watanuki s'envole sur un oiseau géant (aigle ou pigeon) cornaqué par Mokona pour la suivre dans les airs. Il se heurte à un groupe de 5 petits gugusses armés d'éventail, sur des planches de surf.

Le deuxième cas surnaturel : Watanuki et Dômeki sympathisent avec des soeurs jumelles. L'une d'elle semble manquer d'allant et ses propos trahissent une forme d'abattement et de résignation.

Pour clore ce tome, il y a un chapitre qui revient sur la jeunesse de Watanuki (un fantôme lui offre du sel et un os pour atténuer l'incidence néfaste de ses visions). Enfin, Watanuki a la vision d'un avant bras à plusieurs reprises dans les rues qu'il traverse.

Décidément, les Clamp continuent de marier avec adresse les moments dramatiques et l'humour, au milieu d'intrigues s'étalant du terre-à-terre, au merveilleux. Les auteures dressent le portrait de Yûko en creux. Elle ne déclame pas ses valeurs en les exposant artificiellement. le lecteur ne peut s'en faire une idée qu'au fil de ses actions, en observant son comportement.

Voilà une dame à l'apparence jeune (peut-être une trentaine d'années) mais en réalité très âgée, avec un goût certains pour les belles toilettes un peu bohèmes et un peu rétros. Elle tient une boutique où elle propose d'aider des individus en difficulté ou en détresse, confrontés soit à une manifestation surnaturelle, soit plus simplement à un mal être psychologique, plus ou moins intense. Elle vit dans une jolie maison et communique avec d'autres dimensions qui relèvent de la Fantasy (les mondes parallèles de la princesse Sakura et de Shaolan).

Yûko a pris Watanuki sous sa protection et le manipule avec tendresse. Les Clamp utilisent les corvées innombrables et inventives que Yûko attribue à Watanuki, comme un ressort comique. Elles dépeignent Yûko comme un individu abusant de sa position dominante sur Watanuki. Ce comportement constitue également la stratégie par laquelle Yûko essaye d'amener Watanuki à comprendre comment il pourra vivre avec ces visions d'esprits surnaturels, comment elle guide sur le chemin du changement.

D'un côté, les caprices de Yûko fournissent la matière à l'énervement de Watanuki pour autant de moments comiques. de l'autre côté, ils mettent en valeur les qualités de Watanuki, et l'affection réelle que Yûko lui porte. Cette relation de confiance (sous des dehors d'agacement) entre Watanuki et Yûko colore également celles avec les autres personnages. Il est possible de s'agacer que Himawari ne soit pas développée ; par contre le lecteur observe que les Clamp construisent petit à petit une relation complexe entre Watanuki et Dômeki. Il est vraisemblable qu'à terme, Dômeki bénéficiera également d'un développement par petites touches de sa personnalité.

C'est bien ces relations qui se tissent graduellement, et ces sentiments profonds qui ne font qu'affleurer, qui donnent de la crédibilité aux moments dramatiques. le lecteur ressent que les personnages éprouvent une empathie et une sollicitude réelles vis-à-vis de ceux qu'ils rencontrent. Ainsi les réactions de Watanuki et de Yûko cautionnent la détresse affective de la jumelle. du coup il ne s'agit pas d'un personnage pleurnichard, mais d'une jeune femme oscillant en déprime et dépression, ayant besoin d'aide. Plus étonnant encore, la sensibilité qui sous-tend les relations des principaux personnages donne également du crédit au comportement de la zashiki-warachi (merci les notes en bas de page de ce tome) qui a volé l'âme de Dômeki.

Ce tome constitue un bon exemple de l'intelligence narrative des Clamp, qui réussissent à enchaîner sans hiatus, un récit fantastique, et un récit réaliste. Elles conservent le même mode de représentation éthéré pour chaque séquence. À nouveau, ce sont les personnages principaux qui font le lien, et le thème du surnaturel qui permet au récit d'osciller entre réalisme avec un soupçon de surnaturel, et surnaturel avec un soupçon de réalisme, sans briser l'unité du récit. Cette alternance fait même mieux ressortir l'élément minoritaire dans chaque type de récit. La jeune fille venant prendre le gâteau est magnifique de naturel dans son manteau bordé de fourrure (page 22). La jumelle enchevêtrée dans des fils (page 139) constitue une incroyable métaphore visuelle, tout aussi magnifique.

D'un point de vue graphique, les Clamp continuent d'alterner des cases d'une beauté à couper le souffle, par leur délicatesse et leur sophistication, avec des cases reposant sur un code graphique ou un autre, spécifique au manga, et relevant plus d'un icône symbolique et schématique que d'une belle illustration.

Ce tome comprend de nombreux aphorismes philosophiques. Par comparaison avec le tome précédent, les histoires de celui-ci développent plus le sens de ces maximes, leur conférant plus de profondeur, et donc de crédibilité. Suivent quelques exemples.

- Si ça ne dérange personne, où est le problème de ne pas faire les choses comme les autres ?
- Les êtres vivants sont prisonniers de bien des choses : des lois de la nature, du temps qui passe, des limites de leurs sens, de leur égo et de leurs sentiments.
- La seule entrave qui est le propre de l'homme, ce sont les mots.
- Les hommes s'enferment dans les mots, sans réaliser qu'ils se laissent enchaîner.
- Avec les mots, on peut aussi enfermer quelqu'un d'autre.

En fonction de son parcours personnel, le lecteur appréciera ou non la conviction des Clamp concernant le pouvoir de la pensée positive.

Ce tome trouve un meilleur équilibre que les précédents entre ses différentes composantes. Il y a bien sûr le moment de connexion obligatoire avec Sakura et Shaolan, l'évocation d'un manga datant un peu (ici, il s'agit de Cat's eye de Tsukasa Hojo), un humour plus ou moins élaboré (avec une très belle répartie autoréflexive teintée d'autodérision, à la fin du premier cas : c'est du n'importe quoi cette histoire), la dimension philosophique, des personnages en but des difficultés psychologiques, des références à la culture japonaise.
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Challenge Petits Plaisirs 2014/2015

Entre la St Valentin, dont la version japonaise me semble pas mal construite (les filles offrent des chocolats et les garçons, un mois plus tard, leur offrent un cadeau pour les remercier), et l'anniversaire de Watanuki, ce quatrième opus est festif.
L'histoire majeure ici est à mon avis celle avec les jumelles. Une histoire intéressante à propos de la seule entrave propre à l'être humain : les mots. le pouvoir des mots s'illustre ici dans sa double dimension : celle des mots qui enferment la personne elle-même et celle des mots qui enferment autrui. Ces mots qui une fois prononcés se libèrent et échappent à notre contrôle.
L'univers de xxxHolic s'étoffe encore ici avec l'apparition de la zashiki-warashi, qui comme le renard devrait bientôt revenir dans les pages du manga, si mes souvenirs sont bons.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Les mots sont dangereux. Dès qu'ils sortent de la bouche, on ne peut plus les reprendre. On ne peut pas faire comme si on n'avait rien dit. Les hommes s'enferment dans les mots sans réaliser qu'ils se laissent enchaîner. Les mots sont vivants. Et parfois, les mots scellent le destin.
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Les êtres vivants sont prisonniers de bien des choses. Des lois de la nature, du temps qui passe, des limites de leurs sens, de leur ego et de leurs sentiments. Ce sont des entravent qui enchaînent tous les êtres vivants.
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-La boucle d'oreille de Mokona blanc... Et celle de Mokona noir... Donne le pouvoir de sceller... Il y a bien longtemps que je les ai fabriquées avec Clow. On a vraiment fait du bon boulot. Ici... Et là-bas... Tout n'est pas toujours rose... Mais ayons confiance en l'avenir.
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Pas du tout ! Ce que je veux dire, c'est que si jamais il t'arrivait malheur... qui va me préparer mon bento !
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Les êtres vivants sont prisonniers de bien des choses : des lois de la nature, du temps qui passe, des limites de leurs sens, de leur égo et de leurs sentiments.
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