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X-Men - La fin tome 1 sur 2
EAN : 9782809407334
264 pages
Panini France (08/04/2009)
3.4/5   5 notes
Résumé :

La vie était plus simple aux débuts de l'Institut d'enseignement supérieur du Professeur Charles Xavier. Les étudiants de type Homo superior, comme Cyclope, Marvel Girl et le Fauve, s'étaient inscrits dans cet établissement clandestin pour apprendre à maîtriser leurs pouvoirs et gagner la confiance des humains, qui les haïssaient et les craignaient. Avec l'aide de Xavier, ces jeunes X-Men protégeaient l'hu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome reprend les 6 épisodes de 2 des 3 miniséries "X-Men : the end" : (1) "Dreamers & Demons" + (2) "Heroes And Martyrs". La troisième partie de la trilogie (3) "Men & X-men" se trouve dans X-Men - La fin (tome 2). Ce commentaire porte sur la trilogie.

Aliyah Bishop (la fille de Lucas Bishop et Deathbird, la soeur de Lilandra) est en train de faire son footing qui l'amène à passer devant la célèbre école de Westchester. En fait il s'agit d'un hologramme élaboré ; elle se trouve dans une vaste salle de son vaisseau spatial qui est posé sur une planète à coté d'une citée abandonnée. L'intelligence artificielle de son vaisseau la prévient qu'un autre vaisseau arrive, un navire de guerre Kree. Aliyah Bishop souhaite surveiller la transaction qui va avoir lieu entre les Krees et un groupe de Slavers. Cette transaction va être brutalement interrompue par l'arrivée d'une escouade de Broods et Aliyah récupère la jeune femme qui devait être vendue aux Krees. Pendant ce temps là, Scott Summers continue à s'occuper de l'école pour surdoués de Westchester (qui a annexé le Palais de Cristal) et à pouponner ses 3 enfants avec Emma Frost. Kitty Pryde poursuit sa campagne électorale. Charles Xavier a ouvert sa propre école sur Genosha. Mister Sinister s'apprête à faire sa réapparition. Cable se bat contre une faction armée indéfinie. Logan s'occupe d'Ororo Munroe qui est paraplégique, etc. Et l'école pour surdoués de Westchester subit une attaque brutale et létale d'une ampleur sans précédent.

Au début des années 2000, Marvel demande à plusieurs de ses scénaristes d'imaginer ce que pourraient être les dernières aventures de ses héros sous le titre générique de "The end" : les Fantastic Four (La fin) par Alan Davis, Wolverine par Paul Jenkins, et même tout le Marvel Universe (en VO) par Jim Starlin. La fin des X-Men est confiée à Chris Claremont et Sean Chen et prend la forme d'une série de 3 miniséries de 6 épisodes chacune.

Qu'est-ce qu'on peut attendre d'une telle histoire ? Beaucoup de personnages, beaucoup d'affrontements et beaucoup de morts. Et bien, Claremont fait tout pour atteindre chacun de ces objectifs. Il est débarrassé des obligations habituelles de la production mensuelle, il peut imaginer ce qu'il veut, il peut tuer les personnages qu'il veut, il peut mettre un terme à ce qu'il veut, il peut bouleverser le statu quo comme il l'entend, sans mettre en péril la pérennité de ces personnages qui sont la propriété de Marvel et qui doivent encore et toujours rapporter plus de dividendes aux actionnaires.

Beaucoup de personnages, énormément de personnages, toujours plus de personnages ! Claremont est le scénariste qui a écrit le plus d'histoires des X-Men et il fait appel à des années de continuité, sans vergogne et sans retenue. Cette histoire n'est pas pour les néophytes et même les connaisseurs chevronnés devront se reporter à wikipedia pour vérifier l'identité ou l'histoire de plus d'un protagoniste. Claremont base son histoire après les New X-Men de Grant Morrison et après la série X-treme X-Men (à peu près). le lecteur a donc intérêt à réviser avant de se lancer dans cette histoire, à commencer par l'historique de Sage (également connue sous le nom de Tessa), Lucas Bishop (et son futur alternatif), Nocturne (Talia Josephine Wagner), Carol Danvers (Binary), Stryfe, Genesis (Tyler Dayspring), Jubilee (Jubilation Lee), Danielle Moonstar (et sa relation avec Asgard), Apocalypse, etc.

Beaucoup d'affrontements ! Allez, fini de rire, fini ces affrontements interminables où tous les combattants disposent de pouvoir à réduire une cité en cendres et où personne n'est jamais blessé sérieusement. Cette fois-ci, la mort définitive peut frapper n'importe qui et pour de bon, sans espoir de résurrection artificielle 3 épisodes après. Je ne vous gâcherais par le plaisir de lecture en listant les morts, mais la liste des défunts s'allonge rapidement et personne n'est à l'abri de la Faucheuse. L'histoire connaît une petite baisse de régime dans sa partie médiane où Claremont se complaît dans des révélations de parenté entre les personnages qui n'intéresseront que les fans les plus irréductibles.

Passé ce cap, dans la dernière partie, Claremont revient à l'action et à sa vision de l'existence d'un point de vue d'auteur. Cette formulation peut paraître pompeuse, toutefois le savoir faire Claremont ne se limite pas à étirer des intrigues secondaires délayées sur plusieurs dizaines d'épisodes. Régulièrement il développait des points de vue parfois dictés par les codes des superhéros ("le meilleur dans ce qu'il fait" pour Wolverine, "quand on veut, on peut" ou la puissance de la volonté déclinée pour tous les membres des X-Men, "une seule constante : le changement", etc.). Et parfois, il savait toucher le lecteur au coeur avec un récit débordant d'humanité.

Au titre de ces récits sensibles, il est possible de citer Dieu crée, l'homme détruit, Asgardian Wars (en VO), et bien sûr The Dark Phoenix Saga. La première indication que Claremont a retrouvé l'inspiration est la mention par Kitty Pryde du discours qu'elle a prononcé à l'occasion du décès de Lawrence "Larry" Bodine (inclus dans New Mutants classic 6 en VO, épisode 45 de novembre 1986). le deuxième élément qui fait chaud au coeur est sa vision de l'entité Phoenix dans l'ordre naturel de l'univers. Enfin, il développe une nouvelle variation sur la symbolique des mutants au sein de la race humaine d'une manière magistrale qui rappelle les meilleurs moments de sa carrière.

Le tout est illustré par Sean Chen, encré par Sandu Florea. le premier épisode est un peu gauche, les postures manquent de naturel et l'anatomie laisse parfois à désirer en matière d'exactitude. Par contre, le niveau de détails est assez élevé pour un comics. Dès le deuxième épisode, ces défauts s'effacent petit à petit pour reprendre des proportions plus acceptables, l'encrage s'améliore nettement. Il reste bien de ci de là quelques silhouettes un peu trop élancées, mais rien de grave. Sean Chen case toutes les informations nécessaires dans les cases, les manifestations de superpouvoirs pètent dans tous les coins, les personnages sont aisément reconnaissables malgré leur nombre important. Quel plaisir (certes un peu régressif) de contempler cette foultitude de mutants bons et méchants se tabasser à qui mieux-mieux dans un style simple. Il y a quelques visuels vraiment réussis tels que l'espèce de baleine stellaire, ou la version âgée de certains X-Men. J'aime beaucoup l'encrage de Florea qui m'évoque celui de Barry Windsor Smith. La mise en page de Chen est plus conventionnelle et certains de ses visages manquent d'émotion. Mais il délivre un travail qui se laisse lire avec quelques moments remarquables.

Ayant retrouvé le mojo dans cette série, Marvel a offert à Claremont d'écrire une suite à cette réalité alternative dans GeNext (VO).

Chris Claremont profite pleinement de la liberté donnée par la thématique "The End" pour tout faire péter et inviter tous les mutants possibles à la fête (euh non, pardon, à la fin du monde). Sous réserve que vous connaissiez bien vos mutants préférés, ce titre tient ses promesses et constitue un défouloir sans pitié. Claremont a même la décence de tenir la promesse contenue dans le titre : cette histoire clôt l'existence des X-Men (dans cette réalité, bien sûr).
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Ambitieux et dantesque, le récit ne parvient à assembler parfaitement les différentes intrigues et les nombreux protagonistes et pèche souvent dans son emphase et son découpage.
Les dessins, trop statiques et uniformes, ne sont pas à la hauteur.
Lien : http://umac2.blogspot.fr/201..
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Vidéo de Chris Claremont
Nous avons le plaisir de vous proposer la longue interview accordée par le passionnant Bob McLeod, immense encreur sur de nombreux classiques (Conan, La dernière chasse de Kraven, etc.) mais aussi dessinateur et co-créateur des Nouveaux Mutants avec Chris Claremont !
Une interview carrière de plus de 20 minutes rendue possible grâce à l'organisation d'une rencontre en septembre dernier par la librairie Les Fictionautes. Merci à eux pour leur aide et leur gentillesse !
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