AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782290142844
700 pages
J'ai lu (12/04/2017)
2.57/5   27 notes
Résumé :
1910. Les enfants Melville grandissent dans le château familial d'Ellinghurst : Jessica rêve de haute société londonienne, sa soeur Phyllis d'études à l'université, leur frère Théo, héritier du domaine, éclipse déjà tout le monde autour de lui. Quand la Grande Guerre éclate, chacun tente de trouver sa place dans un monde en pleine mutation. C'est alors qu'Oscar Greenwood fait irruption dans leur vie pour la bouleverser à jamais et révéler des secrets de famille enfo... >Voir plus
Que lire après Retour à EllinghurstVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Attirée par la jolie 1ère de couverture j'ai acheté cet ouvrage ( sans demander conseil à ma libraire Marie ) , qui conte l'histoire de la famille Melville..

Elle a toujours vécu dans le château familial, le domaine d'Ellinghusrt , en Angleterre .

Cette maison a le charme suranné des vieux domaines anglais , les pièces immenses, la grande galerie, les vitraux, les remparts, les massues et les boucliers accrochés dans le grand salon, la bibliothèque qui recèle des encyclopédies à tranche dorée , vieillissantes , jamais ouvertes , là , pour le paraître ! , ses créneaux , ses tourelles et ses douves........
L'histoire a le mérite d'être bien écrite.
Après la grande guerre et la disparition de Théo, l'héritier du domaine, l'avenir de la famille est délicat, la famille endettée .
Jessica la soeur de Théo rêve de haute société londonienne, Phyllis, leur soeur, d'études à l'université..

Qui pour reprendre le domaine avec des compétences ? Oscar Greenwood, le cousin ?
Chacun essaie de panser ses plaies comme il le peut dans un monde en pleine mutation : post guerre : émancipation de la femme , évolution inévitable et radicale des familles aristocratiques, ces grands propriétaires terriens anglais .......

Les personnages, tourmentés sont coincés entre regrets du passé et le présent dans lequel ils s'investissent peu, je n'en dirai pas plus .......

Mystères , secrets de famille, hypocrisie , faux - semblants, conformisme, l'intrigue est prévisible, comme cousue de fil blanc , j'ai deviné très vite le secret dévoilé à la fin de l'ouvrage ( incroyablement prévisible ) ........

Reste bien sûr la peinture de la société "post 1ère guerre" et le conflit entre tradition et modernité.
Bien loin d'être emportée par la puissance et le souffle de "Le siècle " de Ken Follet ,tome 1, rien à voir , une histoire de famille agréable à lire , sans plus !
Écrit pour les contemplatifs , un air de déjà vu , trop , trop de longueurs .......
Dommage !
Commenter  J’apprécie          352
Roman de genre, celui d'une saga familiale avec des personnages tourmentés, dans un contexte d'avant et d'après -guerre, secrets de famille et manoir compris. Vous l'aurez compris, ce roman est cousu de fil blanc, genre broderie anglaise. Les secrets sont vite décelés et le dénouement attendu.. Un peu de longueurs plombe un peu le fil de l'histoire mais Il n'en reste pas moins que cela reste agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          70
La famille Melville a toujours vécu sur leur domaine, Ellinghurst. Hélas, après la guerre, et un fils disparu sous les balles, il est difficile de savoir ce que sera l'avenir de cette famille, qui est en plus endettée.

Il ne reste donc que Phyllis et Jessica, soeurs de Théo, décédé, qui seraient là pour prendre la relève. Mais les choses sont loin d'être aussi simple, dans ce monde fait de mystères, de secrets, de famille, et de trésors perdus.

Le résumé proposé commence en réalité l'histoire à l'envers. Parce que si Oscar, filleul de Sir Aubrey, a une part importante dans l'histoire, le récit commence autrement.

C'est une histoire tout à fait particulière que celle-ci. Elle ouvre un horizon spécial, dans le sens où la situation ayant dégénéré pour le domaine d'Ellinghurst, il faut un héritier ou un repreneur pour qu'il ne soit pas vendu au plus offrant. Voilà qui est nouveau dans ce genre de saga familiale comme je les aime.

Bien sûr, la maison magnifique est là, les grands domaines, les convenances, les réceptions, les présentations au monde, et toutes autres choses qui fait la bonne société en ce début de xxème siècle. Mais en même temps, j'y ai trouvé un modernisme auquel je ne m'attendais pas. Une fille de bonne famille travaillant dans un modeste journal, une autre partant travailler dans la Vallée des Rois, c'est quelque chose que je ne pensais vraiment pas trouver dans ce roman. Et pourtant...

Jessica, la plus libérée des personnages, veut faire de sa vie ce qu'elle veut. Et ce qu'elle veut, c'est s'émanciper de la maison familiale, par tous les moyens. Arrivée à ses fins, elle s'installera dans un petit appartement à Londres, s'affichera avec un magnat tout à fait extravagant, et pensera que sa vie a tout pour réussir.

Phyllis, quant à elle, plus discrète, mais tout aussi révolté à sa manière, va s'expatrier beaucoup plus loin, faisant des fouilles en Egypte!

Pendant ce temps, Oscar, filleul du père de famille de la maisonnée Melville, fera son propre chemin, complètement hors du commun.

Peut-être est-ce ce trop plein de "Hors du commun", mais j'ai fini par me demander quand allais-je retrouver le manoir d'ellinghurst... J'ai espéré longtemps revenir sur ce domaine, et j'ai eu l'impression, qu'à l'inverse, on s'en éloignait de plus en plus au fil des pages. Bon heureusement, on y revient. Mais pour moi, le domaine d'Ellinghurst est resté trop absent de l'ensemble, et je le regrette vraiment.

A côté de cela, cette lecture est extraordinaire par son originalité, et sa complexité; Mais ce la ne m'a pas permis d'avoir un coup de coeur.

Points attribués: 7/10
Lien : http://au-fil-des-pages477.b..
Commenter  J’apprécie          10
Après avoir lu une longue série de policiers et thrillers , j'ai eu envie de changer de genre . Je me suis donc plongé dans ce roman . " Retour à Ellinghurst " est l'histoire de la famille Melville qui vit au manoir d'Ellinghurst : Théo qui meurt dès le début de la Grande Guerre , Phyllis qui rêve de devenir égyptologue et la benjamine Jessica , futile et frivole qui rêve des lumières de la capitale . Il n'y aurait pas eu d'histoire s'il n'y avait aussi le jeune Oscar , ami de la famille . de tous , c'est lui le plus attaché au domaine d'Ellinghurst dont l'avenir est source d'inquiétude . Cette histoire est bien écrite . le cadre historique est bien décrit ( l'émancipation de la femme au sortir le Première Guerre mondiale et l'évolution de la situation des familles aristocratiques , propriétaires terriens ) mais il y a quelques longueurs et le secret dévoilé à la fin est prévisible. En résumé , cette histoire familiale est une lecture agréable mais il y manque un souffle romanesque . Je n'ai pas été emporté comme on l'est dans un livre de Ken Follett par exemple ( "La Marque de Windfield " ou " Le Siècle " ) .
Commenter  J’apprécie          10
Panser ou penser ses plaies ?

La route est longue jusqu'à Ellinghurst... trop longue même. Un peu ennuyeuse. le rythme est aussi lent qu'un après-midi pluvieux sans bon roman à lire.
Les personnages sont assez...bizarres, coincés entre les regrets du passé et le présent dans lequel ils ne s'investissent pas. Les plus intéressants, ou du moins qui le semblent, sont tous morts. Dommage.
La maison d'Ellinghurst a heureusement le charme des vieux domaines anglais, avec un coup de coeur pour la tour abracadabrante au milieu des bois.
Reste la peinture de la société post 1ère guerre mondiale, qui panse/pense ses plaies.

Alors faut-il le lire ? Pourquoi pas. Si vous êtes contemplatif. Ou si vous êtes coincé sans autre livre sous la main un après-midi pluvieux.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
La mère d'Oskar préférait les mots aux nombres, ce qui signifiait qu'elle connaissait beaucoup d'histoires à leur sujet. Elle parlait des bergers du Lincolnshire au Moyen Age qui avaient leurs propres chiffres qui commençaient avec yan, tan, tethera, pethera mais n'allaient que jusqu'à figgit, qui était le nombre vingt, car si un berger avait plus de vingts moutons, il traçait une entaille sur sa houlette et recommençait à yan. Elle disait que le mot «calculer» venait du mot latin calculus, «cailloux», car les Romains comptaient avec des pierres, et que le mot latin digit, qui voulait aujourd'hui dire « chiffre», voulait aussi dire «doigt», et c'est pourquoi les chiffres sont regroupés par dix, parce que les gens comptaient sur leurs doigts et que le nombre dix représentait le nombre de doigts dont on disposait pour compter.
Commenter  J’apprécie          30
"L'espoir est cette chose à plumes
Qui se perche dans notre âme,
Fredonne une mélodie sans paroles,
Et ne s'arrête jamais ."

Emily Dickinson.( 1830-1886)
Commenter  J’apprécie          182
"Ils ne vieilliront pas, comme nous qui demeurons,
L'âge ne les atteindra pas,
ni les années ne les condamneront.
A l'heure où le soleil se couche et au petit matin,
Nous nous souviendrons d'eux."
Commenter  J’apprécie          70

autres livres classés : première guerre mondialeVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Autres livres de Clare Clark (1) Voir plus

Lecteurs (73) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1429 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..