Un polar intéressant, dans le milieu de la télévision et du journalisme.
Des thèmes variés et bien traités, des personnages crédibles, du suspense.
Quelques longueurs vers la fin, et personnellement j'ai deviné bien avant la fin "le fin mot de l'histoire", mais l'intrigue reste bonne, avec l'enquête de police pour trouver et neutraliser les admirateurs/harceleurs de la présentatrice vedette Eliza Blake, les cambriolages ...
Eliza Blake ressemble beaucoup à Linda Anderson, présentatrice d'une autre chaîne qui avait été pressentie pour travailler à Key News. Linda Anderson a mystérieusement disparu et on ne l'a jamais retrouvée.
Eliza Blake, elle, a vécu un deuil douloureux car son mari est mort avant la naissance de Janie, leur fille unique. Plus que pour sa propre vie, elle craint pour la vie de Janie. Elles ont déménagé toutes les deux loin de New York, mais les courriers de menaces se multiplient, visant Eliza et parfois sa fille ...
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C'est une déception pour moi. Au bout de 60 pages je suis venue voir des avis ici pour savoir si, continuer la lecture en valait la peine.. J'ai poursuivi jusqu'à la page 119.. Et j'arrête là.
"Nous suivons la vie d'Eliza, une journaliste, qui reçoit des lettres inquiétantes, voire menaçantes pour elle et sa fille de 5 ans"
L'intrigue est sûrement intéressante bien que je n'en sois pas vraiment arrivé là.. Il se passe des choses qui pourraient être intéressantes sauf que j'ai été dérangée par le fait que TOUS les personnages secondaires, pensent à Eliza, ils fantasment tous sur elle, l'imagine en petite tenue. Et, finalement cela devient lassant..
Certains personnages sont des clichés..
C'est très rare que j'arrête un livre en court de route mais j'avoue que je ne prends aucun plaisir sur cette lecture..
Pas pour moi.
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Beaucoup de personnages, pour ne pas dire beaucoup trop.
Certaines intrigues sont superflues, j'aurais préféré un bouquin plus brut de décoffrage.
Deux harceleurs, c'est aussi peut-être exagéré : un seul bien travaillé peut amener une ambiance étouffante, convenant à ce style de livre.
Les émotions sont bien gérées, la plume est simple. On ne traine pas dans des descriptions interminables, les informations arrivent clairement.
Il est découpé en mois, et chaque mois en chapitres très courts cela facilite la lecture.
C'est un bon livre, mais sans plus.
Le hic : le personnage principal est orthographié Eliza dans le livre, mais Elisa sur le résumé...
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C’était la femme rêvée. Du charme, de l’intelligence et une classe exceptionnelle. Et ce petit tailleur crème qu’elle portait ce soir la rendait encore plus sublime. Elle savait comme personne observer une juste mesure entre souplesse et rigueur. Féline, elle se déplaçait lentement sur le plateau avant de s’immobiliser enfin, nuque droite et regard fixe. Comment résister au bleu intense de ses yeux qui fouillaient jusqu’au tréfonds de votre être ? Elle le comprenait, lui, Jerry, intimement. Il en était persuadé. D’ailleurs, quand elle parlait, c’était comme si elle s’adressait à lui seul.
Il n'avait ressenti que du mépris pour cet homme timide qui n'osait pas s'imposer dans le monde extérieur et préférait se retrancher derrière des raisonnements stériles. Son grand argument se résumait à peu de chose : être fonctionnaire de l'État ne ferait pas de lui un millionnaire, mais lui assurerait au moins une couverture sociale et une bonne pension pour ses vieux jours. Résultat : il était mort d'une crise cardiaque deux mois avant de partir à la retraite.
Rassurez-vous, si ce type est réellement dangereux, il rappellera. Cette fois-ci, vous n'aurez qu'à suivre les mêmes consignes : transférez les messages et notez avec précision l'heure de l'appel. C'est l'indice le plus important pour mener l'enquête de façon efficace.
Fiez-vous à votre instinct. Si vous sentez que quelque chose ne tourne pas rond, c'est que, en effet, quelque chose ne tourne pas rond. Soyez attentive à tout ce qui se passe autour de vous.
Bon, après tout, ils avaient conclu un marché, comme beaucoup d’autres couples d’ailleurs. Il remplissait sa part du contrat : une maison pleine de babioles que sa femme entassait sans distinction un peu partout. Ses premiers cambriolages lui avaient ouvert les yeux sur la vanité des achats de sa femme.
Bizarrement, ils l’avaient en quelque sorte éduqué. Il avait appris à distinguer et à apprécier les antiquités, le superbe mobilier et les peintures de valeur qui ornaient les salons des riches clients qu’il dévalisait.