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L'odyssée du temps tome 3 sur 3
EAN : 9782352945758
432 pages
Bragelonne (22/06/2012)
3.36/5   60 notes
Résumé :
 
Les Premiers-Nés ? la mystérieuse espèce extraterrestre, déjà connue par les fans de science-fiction pour avoir édifié le monolithe noir de 2001 : l?Odyssée de l?espace ? ont hanté l??uvre de Sir Arthur C. Clarke, monstre sacré de la SF, pendant des décennies. Avec L??il du Temps et Tempête solaire, les deux premiers volumes de la trilogie de L?Odyssée du Temps,Clarke et Stephen Baxter ont imaginé un futur proche dans lequel les Premiers-Nés tentent d?arrête... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Troisième et dernier tome de la série. A une époque et des auteurs où on respectait encore la parole donnée.

La première solution adoptée par les Premiers-Nés n'a pas été efficace ? Qu'importe, LA solution finale est en route. Et il va falloir faire face.

Cet ultime tome est une synthèse des deux premiers. Un mix entre aventures (spatiales cette fois) et hard science. Une véritable écriture à 4 mains. L'histoire est intéressante (à défaut d'être passionnante ou épique) et les personnages sont d'ailleurs un peu oubliés à son profit et celui des explications scientifiques.

Tout va bien, mais on sent, au fur et à mesure de la lecture que l'on va être frustré, et au risque de spoiler, je dois bien avouer que frustration il y a eu. Un sentiment d'inachevé. Voilà, c'est dit.
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J'aurai laissé passer trois ans et demi entre le tome 2 – dont la conclusion me poussait à l'époque à attaquer rapidement la suite – et la fin de la trilogie. Cherchez pas, je comprends pas moi-même pourquoi.
Parce que j'ai à nouveau passé de très bons moments avec cet étonnant récit bâti par deux grands de la Hard SF anglaise : Arthur C. Clarke et Stephen Baxter. L'immersion dans leur univers après tant de temps passé loin de lui n'a pas posé de problème, et tant pis si j'ai oublié quelques personnages secondaires au passage.
J'ai un ressenti cependant un peu moins enthousiaste – je crois qu'on n'est jamais pleinement satisfait par la conclusion d'une série qu'on a aimée, ne serait-ce que parce qu'elle se termine, justement. Mais pour l'essentiel je suis bien satisfait par les voyages proposés par les auteurs.

Ce tome 3 est une sorte de mélange des deux premiers, si différents au niveau des ambiances. La première partie est proche du tome 2, très hard SF, centrée sur la nouvelle menace que les Premiers-Nés ont conçue pour achever l'humanité, après la tempête solaire. Je suis impressionné par l'utilisation pratique que font les auteurs des dernières théories à la mode sur les constituants de l'univers – l'énergie sombre surtout. L'évocation de cette bombe Qt m'a enthousiasmé par son originalité. Il faut que Clarke et Baxter connaissent bien leur physique pour inventer un truc pareil. Ils le prouvent d'ailleurs dans la postface qui recense les articles scientifiques qui viennent en arc-boutant de leur trilogie.
Cette partie ressemble quand même à un gros prétexte – un peu trop étendu à mon avis par rapport au coeur de l'intrigue – pour décrire les technologies chères à Clarke d'une humanité plus avancée que la nôtre dans l'expansion spatiale : l'ascenseur spatial revu et corrigé depuis Les Fontaines du Paradis, les stations spatiales équipées de super télescopes (on parle d'Hubble en tant que gaillarde antiquité) et surtout les débuts de la colonisation de la planète Mars. Cette dernière a droit à des descriptions détaillées et est l'un des théâtres essentiels de l'action, ce qui fait que ce roman peut être casé aux côtés des classiques comme Chroniques Martiennes de Ray Bradbury ou la Trilogie de Mars de Kim Stanley Robinson. On retrouve aussi le point de convergence de nombreux auteurs : l'opposition immédiate qui apparaît entre les habitants de la Terre et les hommes qui vivent plutôt dans l'espace. Une expression de la révolte mécanique inévitable du fils contre le père, une autre forme de Frankenstein ou d'Oedipe.

La deuxième partie change complètement le décor, beaucoup plus exotique et riche en « sense of wonder » puisqu'elle nous ramène sur Mir, cette planète patchwork construite à partir de morceaux de la Terre empruntés à diverses époques. On retrouve l'ambiance du tome 1, avec ces Anglais coloniaux du 19ème siècle côtoyant les Macédoniens d'Alexandre et des esclaves de Néandertal. Ici aussi on voyage beaucoup, jusqu'à une Chicago engoncée dans un environnement de période glaciaire. C'est je crois ma partie préférée.

La suite met tout ça en communication et se recentre sur l'intrigue principale. Encore une fois je suis impressionné par l'imagination des auteurs. En revanche je suis un peu déçu que les personnages passent un peu au second plan. L'héroïne principale Bisesa agit peu au final. Elle est brinquebalée à droite à gauche et sert plus de contacteur que d'acteur. La multiplicité des points de vue oblige les auteurs à ne faire souvent qu'effleurer la psychologie. Myra, la fille de Bisesa, a droit à cet égard à un traitement de faveur.
Un peu déçu aussi par le flop que représente selon moi l'être appelé Témoin. La fin du tome 2, en forme de cliffhanger qui l'annonçait, laissait vraiment espérer une exploitation plus développée.
D'un autre côté j'ai bien apprécié que l'on présente aussi le point de vue des Premiers-Nés, qui les éloigne de l'idée vulgaire de barbares de l'espace amateurs de génocide gratuit.

La toute fin est ouverte, étrange, donne envie d'en savoir plus, tout à fait comme la fin de 2001, l'Odyssée de l'Espace.
Malheureusement (ou heureusement, il faut bien s'arrêter un jour) il n'y aura pas de suite. On n'est pas loin du chant du cygne d'Arthur C. Clarke qui mourait un an après ce roman. Jusqu'à la fin il nous aura donné une vision optimiste du devenir de l'humanité, tout en oblitérant pas ses capacités d'autodestruction.
Un grand monsieur.
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Conclusion de la trilogie L'Odyssée du Temps, les Premiers-Nés relate une nouvelle manoeuvre intersidérale pour stopper l'expansion de la civilisation humaine. Les Premiers-Nés ont pour ce faire envoyé vers la Terre, une « bombe quantique » impossible à stopper ou à détruire pour éradiquer l'humanité.
Avec L'Oeil du Temps et Tempête solaire A .C Clarke et Stephen Baxter ont imaginé un futur trouble et délétère qui s'articule autour de nombreux thèmes déjà largement exploités. Ce dernier volet se veut une récapitulation des deux premiers, mélange entre aventures spatiales, mosaïque de civilisation, intelligences extraterrestres et exposés scientifiques. L'histoire, à défaut d'être passionnante, reste convenable malgré que les personnages n'aient que peu d'impact sur les situations et soient quelque peu négligés au profit de complexes explications scientifiques. L'ensemble manque surtout de rythme, souffre de beaucoup trop de longueurs inutiles et d'insipides dialogues sans intérêt. Les intrigues se croisent mais sans qu'il n'y ait vraiment de véritables corrélations entre elles. Les interventions de Bisesa, seul lien tangible de la trilogie, n'ont que peu d'incidence sur les évènements à l'image de son second séjour sur Mir dont on ne saisit pas la pertinence. le récit est parfois peu intelligible, noyé dans des discours techniques fastidieux et des considérations philosophiques et religieuses sans rapport avec le sujet. L'aspect lié aux paradoxes temporels de l'histoire est décevant et sans éclat, manque clairement d'originalité et déploie une sophistication exagérée et peu captivante qui finit par lasser.
Le final amorce les prémices d'une guerre planétaire entre civilisations galactiques dont on ne saura jamais l'issue. Une conclusion ouverte mais frustrante qui laisse le lecteur dans l'expectative. Une trilogie ambitieuse mais qui ne tient pas vraiment ses promesses et qui au bout du compte ne peut que décevoir.
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Pour cette suite et fin, je m'attendais à une espèce de révélation, un renouveau. Les premiers chapitres m'ont offert cet espoir, l'intrigue se faisant plus haletante dans cet univers futuriste où l'humanité se relevait fièrement.

Puis le soufflé retomba. le style reste fidèle, la science richement documentée occupant un espace important dans le récit. Si important que j'ai peiné à m'attacher aux personnages, à leur histoire (rarement décrite), à leurs émotions (passées en second plan) et à leur avenir.

Seule la vérité sur les Premiers-Nés m'intriguait et, là encore, je suis resté sur ma faim.

Ce roman plaira donc aux passionnés de cosmogonie, de technologie spatiale et d'histoire de l'humanité. Pour ma part, étant féru de récits fantastiques, de rêveries et de psychologie des personnages, je suis déçu.
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C'est toujours aussi intéressant, mais la fin appelle une suite... qui n'existe pas. le cliffhanger est trop gros, c'est frustrant ! On commence une guerre universelle entre êtres galactique et pis plus rien, on saura jamais la fin, comment ça tourne, si y a justement des retournements.

Enfin bon, ce tome était longuet, la fin plus intéressante que le reste, même si j'ai pesté sur la fin. C'est clairement pas du même niveau que L'Odyssée de l'espace. D'ailleurs, toute la partie temporelle de l'histoire a de quoi décevoir, avec une complexité ridicule qui n'a strictement rien d'envoutant. Au final c'était bien mais pas aussi kiffant que d'autres space-opéras.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Est-ce qu'un seul d'entre vous sait ce qu'était le space opera ? De la fiction se déroulant dans un avenir lointain, mettant en scène des guerres à travers es galaxies, avec des vaisseaux spatiaux grands comme des mondes. Un siècle à peine s'est écoulé depuis la Seconde Guerre mondiale... seulement cent cinquante ans depuis l'époque où le moyen de locomotion ordinaire pour la guerre était le cheval. Et voilà que nous sommes confrontés à une menace digne d'un space opera.
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Le vaisseau A était une masse solide, compacte, une arme. Et son design était prodigieusement phallique, comme tant d’armes de l’humanité par le passé, ainsi que l’avaient remarqué avec ironie moult observateurs.
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L’hystérie collective est un phénomène connu, Cassie. Décrite depuis le Moyen Âge, quand il y avait un traumatisme social majeur doublé d’une rupture de la confiance dans la classe gouvernante.
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Religions et dieux ne vont pas forcément ensemble. Les bouddhistes ne croient pas nécessairement à un être suprême ; on peut avoir une religion indépendante de tout dieu.
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Mars est un musée de poussière, comme disent les climatologues. Ce n'est pas comme la Terre. Nous n'avons pas de pluie pour drainer la poussière, pas de processus de sédimentation pour la transformer en roche. Alors, elle reste dans l'air.
Mars était une boule à neige, songea Bisesa.
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Videos de Arthur C. Clarke (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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