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L'odyssée du temps tome 2 sur 3
EAN : 9782352944546
384 pages
Bragelonne (18/02/2011)
3.82/5   76 notes
Résumé :

Des scientifiques découvrent une anomalie au cœur du soleil. Elle est la preuve d une intervention extraterrestre.

Et voilà qu'une tempête solaire qui exterminera toute vie sur terre au milieu d'un déluge de radiations mortelles est annoncée. La construction d'un bouclier orbitalgigantesque entre la Terre et le Soleil est décidée, mais, à l'approche de l apocalypse, la coopération entre les peuples de la Terre n est pas facile.
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Une tempête solaire va détruire toute vie sur la terre. Vous avez cinq ans pour vous préparer et tenter de sauver l'humanité.

Nettement plus orienté hard science que le premier tome, on sent plus Baxter que Clarke cette fois.
Un bon bouquin apocalyptique. Bon on n'est pas au niveau d'un Déluge de Baxter. C'est plus doux, plus « happy end ». En fait, on a un scenario de film catastrophe presque parfait. Un mix de Armageddon (dont les auteurs se moquent gentiment) et de 2012.
Le seul lien avec le premier tome est Bisesa, dont le rôle est secondaire, voire franchement pas utile et toujours le fil rouge très discret des premiers-nés.

C'est agréable et facile à lire. Une bonne entrée en douceur dans la hard science par exemple.
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Voilà le genre de livre que j'ai beaucoup de mal à lâcher.

Le deuxième tome de L'Odyssée du Temps est très différent du premier. Il est profondément orienté Hard Science et, donc, la science et la technologie sont les premiers héros du livre.
Bisesa, l'héroïne principale du premier tome, a été renvoyée sur Terre depuis Mir, ce monde patchwork composé de tranches de Terre appartenant à des époques différentes. Mais elle arrive dans un monde qui est sous la menace de la pire tempête solaire de tous les temps, qui s'apprête à griller toutes les planètes telluriques du système dans un gigantesque barbecue. Rapidement les gouvernements se mettent en ordre de bataille et décident de construire un gigantesque bouclier orbital. Mais seule Bisesa se doute que cette tempête a été provoquée par ceux-là mêmes qui ont créé Mir et veulent anéantir l'Humanité: les Premiers-Nés.

J'insiste trop sur Bisesa. En fait elle n'occupe qu'une portion congrue, bien que capitale, du récit dominé par des astronomes et des techniciens spatiaux. L'intrigue est en effet centrée sur la construction de ce bouclier, sur les problèmes techniques insurmontables et les solutions astucieuses ou géniales trouvées par les héros. Là, il se peut que vous vous disiez que ça va être profondément ennuyeux. C'est une affaire de goût et il est clair que j'ai mis 5 étoiles parce que, personnellement, j'adore ces histoires qui font appel à de la vraie, de la belle physique des familles. Pour les amateurs de voyage, sachez qu'on a droit à de belles balades sur la Lune et sur Mars.

Mine de rien, ce roman a été écrit il y a déjà une bonne dizaine d'année, et comme il se passe dans les années 2030, le futur proche y est décrit. Il est évidemment amusant de comparer cette peinture avec la réalité.
On sent beaucoup la patte optimiste et humaniste d'Arthur C. Clarke. Pour lui le progrès représente une direction du temps aussi implacable que la flèche entropique. L'humanité peut rencontrer des écueils mais elle va, elle doit progresser, se regrouper dans des gouvernements de taille continentale (ici un seul gouvernement de Reykjavík à Vladivostok) en attendant le niveau planétaire, puis les étoiles au prochain arrêt. Clarke a probablement été très attristé de l'arrêt du programme spatial, mais son rêve n'était pas mort et il a sûrement été réveillé par les perspectives de mission sur Mars.
Les auteurs ne nient pas l'existence du réchauffement climatique et de l'extrémisme religieux, mais on sent bien que, pour eux, ils font seulement partie des écueils qui ne peuvent que ralentir la marche implacable du progrès. Qu'aurait pensé Clarke du Brexit ? Qu'en pense Baxter ? A mon avis le premier doit se retourner dans sa tombe et le second être profondément désolé. Leur vision de gouvernement continental est pure, à mille années-lumière des dégâts causés par la libre concurrence, le lobbying, le commerce à tout prix, la pauvreté croissante des classes moyennes, les migrations, etc. Ma vision, proche de la leur dans le temps, est devenue beaucoup plus pessimiste et une désagrégation de l'Europe en petits États rivaux marionnettes de populistes locaux et des grands États quasi dictatoriaux ne me semblent plus si impossible.

Quelle est la part de Stephen Baxter dans ce roman ? Je ne le connais pas assez pour le dire. Je vois cependant sa patte dans certaines descriptions scientifiques qui pourront paraître longues et dans les catastrophes que subit la Terre face aux soubresauts solaires.

En résumé, si on aime la Hard Science le récit bourré de suspense se révèle très accrocheur. Les personnages sont suffisamment travaillés et intéressant pour ce genre de roman (en tout cas moi ça me suffit) et la découverte de ces Premiers-Nés qui nous cherchent des poux dans la tête offre de quoi satisfaire l'imagination SF. Mon seul regret, c'est un certain fil trop blanc utilisé pour coudre le tout ensemble ; un élément qui peut paraître anodin mais qui m'explose aux yeux et montre toute la difficulté de construire un scénario solide sans artifices dès que l'on joue avec le Temps.
Mais je n'en dirai pas plus.
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J'ai mis un peu de temps à enchaîner ce second tome mais j'ai finalement bien aimé. On retrouve Bisesa quelques années plus tard et une mauvaise nouvelle : une tempête solaire est annoncée qui devrait toucher la Terre. Mais pas de découragement, il faudrait construire un bouclier qui empêcherait la disparition de l'humanité. J'ai eu un peu de mal à suivre les descriptions techniques. Par contre, j'aurais aimé plus de descriptions sur la tempête en elle-même, même si elle paraissait bien terrible (j'ai eu un rêve similaire enfin un cauchemar !) Je lirai bien le troisième tome pour voir ce qui attend encore l'humanité.
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Ce livre m'a au départ un peu déboussolé parce que j'y retrouve la touche de Baxter, qui m'émerveille tout comme elle me désarçonne. Pour autant, on retrouve vite nos marques dans un monde futur proche, où la Lune est habitée et où nous disposons de vaisseaux interplanétaires.
Ce qui est toujours intéressant avec Clarke, et d'autant plus quand il est allié à Baxter, c'est cet univers pluri-dimensionnel : on touche à la science dure, mais aussi aux sciences humaines, on aborde des notions de science appliquée comme l'action de l'Homme dans l'environnement, l'intelligence artificielle, l'exploration spatiale, la terraformation, la possibilité d'une vie intelligente, la volonté de maîtriser le mal par un mal (qui quelque part doit refléter aussi notre vision des choses) ou encore la psychologie humaine.

Livre, encore une fois, intelligent, raffiné, qui a plu à l'amateur, si peu, de hard SF que je suis, mais qui pourrait en rebuter plus d'un à cause des explications. Pour autant, l'aventure vaut largement le détour d'une ou deux pages par-ci par-là.

Des personnages qui à mon avis sont ne sont pas assez exploités, mais je ne le regrette pas, aucun d'entre eux ne m'a véritablement passionné. Sauf Aristote, Thalès et la troisième IA dont je tairais ici le nom, pour le suspens !
L'ambiance, elle, nous met au bord de l'abîme et on avance avec les personnages sur cette Terre confronté à la catastrophe d'un soleil qui risque de lui péter à la tronche. Et surtout, quel est le rôle qu'ont eu ces bons vieux Premiers-Nés après extirper Bisesa de Mir ?

Bref, vous l'aurez compris : retour sur Terre, des personnages poussés à bout, une situation explosive, et une menace qui risque de bouleverser à jamais le visage de notre planète. What else ?
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Autant le premier tome ne m'a pas convaincu, et même m'a déçu à cause de son scénario trop superficiel qui semble plus parti de l'envie de mélanger des personnages historiques de plusieurs époques que d'un réel souci narratif, autant ce second livre m'a ravi.

J'y ai retrouvé la SF d'Arthur Clarke que j'aime avec son côté très scientifique de grande envergure qui réussit à ne pas oublier une dimension cosmique épique, peut-être moins grande que dans l'Odyssée de l'espace, mais bien présente tout de même.

Même si ce second livre reste un peu frustrant, j'imagine (enfin j'espère) que le troisième volet, qui reste à paraître en français à ce jour, saura compléter l'histoire.

Notez aussi que je pense q'il n'est pas nécessaire d'avoir lu le premier tome pour plonger dans celui-ci. Les évènements du premier sont suffisamment bien résumés et n'influent pas vraiment sur l'histoire du second tome.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Quand les astronautes des missions Apollo avaient rapporté leurs premiers échantillons de roche et de poussière, les géologues avaient été sidérés de ne pas y trouver la moindre trace d'eau... Il leur avait fallu des dizaines d'années pour comprendre. La Lune n'était pas une sœur de la Terre, mais sa fille, engendrée aux tout premiers temps du système solaire par une collision avec un autre corps céleste qui avait fracassé la Terre primitive. Les débris ayant par la suite fusionné pour former la Lune avaient été chauffés à blanc. Toute trace d'eau avait ainsi disparu. Plus tard, des comètes s'étaient écrasées sur la Lune. La plus grande part des milliards de tonnes d'eau apportées par ces impacts se volatilisait instantanément. Mais une trace, une simple trace, avait trouvé son chemin vers le fond des cratères polaires plongés dans une obscurité permanente, comme une offrande liquide à la Lune pour se faire pardonner les circonstances de sa naissance.
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- C'est peut-être pour ça que l'intelligence a évolué, au départ. Parce qu'il y a des circonstances - quand le soleil entre en éruption, quand un astéroïde tueur de dinosaures frappe - où les mécanismes de la sélection naturelle ne sont pas suffisants. Des moments où une conscience devient nécessaire pour sauver le monde.
- Un biologiste vous dirait qu'il n'y a aucune intention derrière la sélection naturelle, Bisesa.L'évolution ne peut pas vous préparer à l'avenir.
- Certes, répondit en souriant Bisesa. Mais comme je ne suis pas biologiste, je peux le dire.
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En 2037, cela faisait presque deux cent ans que les courants induits par les éruptions solaires dans les lignes télégraphiques donnaient des migraines aux opérateurs. Plus le monde devenait dépendant de la technologie, plus il était vulnérable aux caprices du soleil...
Pour une civilisation hautement technologique et interconnectée, vivre avec une étoile revenait à vivre avec un ours. Il était possible qu'il ne vous fasse pas de mal. Mais la moindre des précautions était de le surveiller de très près.
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La plupart des astronomes et des astrophysiciens étaient attirés par les grands espaces et les horizons lointains : l'évolution des étoiles massives et la formation de l'univers dévoilée par des signaux exotiques tels que les ondes gravitationnelles. Ça, c'était excitant. L'étude du système solaire, voire du soleil lui-même, c'était local, provincial, limité et englué dans les détails.
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Aucun point de l’espace et du temps ne peut être privilégié. Et s’il existe une suite logique d’événements suggérant qu’un moment donné serait effectivement privilégié, il ne faut surtout pas conclure à une coïncidence.
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Videos de Arthur C. Clarke (5) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Arthur C. Clarke
L'écrivain Colson Whitehead, récompensé du National Book Award, du prix Pulitzer et du prix Arthur C. Clark pour son roman "Underground Railroad", publie "Harlem Shuffle". New York, fin des années 1950. Père de famille sans histoires, Ray Carney se retrouve aux prises avec la pègre. Une fresque tragi-comique sur un quartier livré aux passions tristes.
Colson Whitehead est l'invité d'Olivia Gesbert.
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